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GRAVE  |  STUDIO

Lexique death metal
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GRAVE - Burial Ground (2010)
Par DEADCOM le 25 Septembre 2010          Consultée 3355 fois

Je conçois le Metal de la Mort avec des couilles, de la bite et du poil, et avec "force" bière, bien sûr, parce que je suis un alcoolique.
Avec "Burial Ground", GRAVE revient dans son simple appareil. Un voile pudique jeté sur ses attributs génitaux velus, en plus. Même si le Suédois n’a jamais été un monstre de technicité (un mot soi-disant "important" pour le Death dit "admiré"), il n’en est pas moins fort appétissant pour les caverneux et bien sûr totalement jouissif dans son ensemble. Il est un de ceux qui ont participé à l'édification d'un mythe de tout un pays, dès que l'on mentionne ces deux mots : DEATH et METAL. Le Suédois est droit. Sa musique semble immobile. Toujours le même son, toujours le même trip, c’est aussi toujours avec le même plaisir que l'on retrouve ce grand frère baraqué à la pogne vigoureuse et il est toujours en forme le frangin. Toujours là pour mettre une ambiance de feu, propice à une gymnastique bourrine avec comme simple finalité, la gueule dans le canapé et plein de bière sur le tapis.

Bon, 22 ans de carrière ça tape. Un parcours où se croisent des sessions (studio) des abysses, des concerts sauna. Nos Suédois clament partout, sur toutes les routes, leur musique, leur point de vue avec force et mérite. C'est beau et con à la fois. Quand on pense que la vie d’une formation de Death peut être courte (GOD MACABRE) ou bien n’avoir jamais vu le jour jusqu’à présent, (INTERMENT, NIRVANA 2002), revoir GRAVE en 2010 tient franchement du miracle. Entretenir le feu de la musique est un long chemin difficile, voire très difficile. Absolument rien de « lolz » là-dedans comme disent les newbies, ces super newbies qui pissent dans leur bain dès que c'est "super technique delamortkitu!" Et plein de plastique dedans… "lol" donc.

Oui, certes, le retour du viking est annoncé de nouveau. Il faut dire que c'est depuis 2002 qu'il est de retour, hein. Mais là, c'est ze retour of retour du retour. Voilà. Comme à son habitude, GRAVE ne provoquera pas de grands bouleversements dans sa méthode du Death qui "bave", et y mettra encore et toujours de la "vie" dans son Metal "mort". C’est pourquoi "Burial Ground" est tout à fait correct. Ce n'est pas un produit surfait qui surfe sur une vague mercantile quelconque. C'est un disque de GRAVE. Tout simplement. Par manque de repères (ou de cervelle), les petites langues visqueuses vous diront que c’est chiant, voire "franchement mauvais" ou bien que c'est "un groupe minable". Les incultes.

Or quand on "kiffe" le Death Metal, "Burial Ground" est un joli présent, joliment emballé, tout en sobriété, sans poser comme des cons de trve (de base), ah. Mais voilà, GRAVE n’a pas besoin de jouer les méchants, LUI. Le regard pesant du leader Ola Lindgren en dit long sur toutes ces années passées à tracer son chemin, animé d'une folie quasi inébranlable qui force le respect. C’est là toute la différence ; GRAVE est authentique. Le son est authentique, le rythme, cette gouaille funeste… Ici, tout est authentique. Le tout doté d'une âme et d'un souffle moribond à l'efficacité instantanée.
De visu, "Liberation" joue à fond (et j'aime ça, voilà), "Sexual Mutilation" sort enfin du nid (une bonne nouvelle, depuis le temps) et "Burial Ground" lamine le tout dans une marche doomesque et solide (un grand moment goudronneux). Et puis c’est tout.

Encore plus GRAVE. Nous sommes désormais de retour en 1991. Retour à l'hypnose d'une incantation. D'un râle primitif au beat moite et velu. Musique jouée à trois vitesses. Sans chichi. Sans bâclage. Brut de chez brut. Pour les brutes. Et c'est uniquement pour eux que GRAVE nous offre "Burial Ground". Neuf titres, trois quarts d’heure de trip caverneux à souhait et rien d'autre. Parce que "Burial Ground" est écrit par ceux qui ont gravi les marches une à une, palier par palier. Des experts, des as du groove morbide et véloce. Pas une once de plastique. Que de la bite et du poil. Un travail plus qu'honnête et juste.

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- Ola Lindgren (chant, guitare)
- Fredrik Isaksson (basse)
- Ronnie Bergerstahl (batterie)


1. Liberation
2. Semblance In Black
3. Dismembered Mind
4. Ridden With Belief
5. Conquerer
6. Outcast
7. Sexual Mutilation
8. Bloodtrail
9. Burial Ground



             



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