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METAL FROID  |  STUDIO

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ALBUMS STUDIO

1995 Anomaly
1997 1 Room Seven
1999 1 Chronophobia
2002 Angelus
2005 Imago
2008 Hegemony
2019 Dissymmetry
 

- Style + Membre : Supuration

SUP - Room Seven (1997)
Par AAARGH le 10 Janvier 2008          Consultée 7018 fois

"Identité : L'identité est la reconnaissance de ce que l'on est, par soi-même ou par les autres. En psychanalyse, on peut parler de représentation du soi, et donc du moi. Et hop, une jolie définition tout droit venue de Wikipédia, qui me permet de passer pour un érudit et de se questionner sur l'immuabilité de l'identité, l'évolution peut-il être une des composantes d'une personnalité? Bonne question ! Mais on y reviendra plus tard.
Car comme l’a si bien dit Laurent Blanc lors de l’Euro 2004, en tant que consultant : « Il faut remettre le contexte à sa place !». Faisons donc comme Laurent nous y invite. Après les aventures avec PIAS et le changement de nom de SUPURATION en SUP, « Room Seven » est le 1er album chez Holy Records. SUP y signe en 1997 et enregistre ce premier disque en Juillet de la même année.
Cette œuvre est un concept album, comme d’habitude. L’histoire est en 7 (tiens ?) langues, en anglais, français, allemand, néerlandais, polonais, portugais et italien ! Waouh, bel effort !"

L’histoire : Jack Torrance, écrivain en panne d'inspiration, accepte un emploi de gardien de l'hôtel Overlook. Accompagné de sa femme Wendy et de leur fils Danny, dans cet hôtel vide et coupé du monde durant tout l'hiver, Danny sait qu’il ne doit pas entrer dans la chambre 7… Oups, tu as raison ami lecteur, j’ma gouré, ça c’est Shining ! « Room Seven » parle d’internement via un personnage principal et une amie, sa seule amie : Anthea. Je m’arrête là, la fin est surprenante mais peut-être aussi un peu facile.

Le chant qui domine est le chant clair et froid comme sur l’album précédent. Pour ce qui est du mix, on peut dire qu’il y a une évolution, une « Anomaly ». Représentez-vous une pièce toute en longueur, avec un micro à un bout, le chanteur est devant ce micro, derrière lui se trouve la batterie et à l'autre bout les guitares. Le CD sonne un peu comme si les guitares étaient « Still in the sphere », c’est un choix un peu surprenant, certainement en lien avec le thème abordé. Les guitares sont en retrait mais pas inaudibles, mettons-nous bien d’accord !
Le jeu de batterie est plutôt varié et très agréable à l’écoute, si le chant clair domine, le chant death n’est pas absent mais est confiné à un rôle de "backing vocals" pour l’essentiel des morceaux. Quelques titres ayant un côté répétitif passent un peu moins bien, « My Heart On My Tongue », « The Calling », « The Fall Is Too Long » alors que même si « Snake-Eyes » est du même acabit le morceau passe mieux notamment grâce à la dynamique créée par la grosse caisse et la charleston vaguement technoïde.
Le début de l’album est plutôt pêchu, grâce à une entrée en matière avec 2 titres parmi les plus rentre-dedans de l’album mais la fin du disque est un peu molle car les titres y sont plus lymphatiques.
L’album se clôt par un instrumental « Imaginary Life » avec une impression de musique de parade/cirque, un peu déformée et fantomatique. Cela est bien en adéquation avec le thème abordée et la conclusion de l’album. Revenons à la question qui nous préoccupait en introduction… Clairement, SUP ne se définit pas uniquement par l’évolution, bien que le changement et l’expérimentation composent l’identité de SUP. Les bases restes les mêmes mais une évolution est là, indéniable. Sorte de Darwinisme musical.



En résumé : Un changement de label. Un album honnête avec un mix surprenant, alternant le bon avec le moyen mais quelques titres un peu décevant, par leur côté répétitif, en-deçà du standard de qualité à laquelle nous avions été habitués. Morceaux qui seraient éventuellement mieux passés sous forme d’interludes courts.


Le morceau qui écrase les autres : « Room Seven »
Le morceau qui peut provoquer une transe par son côté répétitif, voire hypnotique : « Snake-Eyes »
Le morceau « moelleux », au refrain « confortable » comme un gros coussin : « World Of Cushions »
Le morceau « duo » voix death/voix claire : « A Blue Sweetness »

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   AAARGH

 
   DARK MORUE

 
   (2 chroniques)



- Ludovic Loez (guitare, chant)
- Fabrice Loez (guitare, chant)
- Laurent Bessault (basse)
- Thierry Berger (batterie, percussions)


1. Deliverance
2. Bangs In My Head
3. Real Nature
4. My Heart On My Tongue
5. Room Seven
6. World Of Cushions
7. A Blue Sweetness
8. The Calling
9. Snake-eyes
10. The Fall Is Too Long
11. Fallacy
12. Imaginary Life



             



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