Recherche avancée       Liste groupes



      
POWER POP  |  STUDIO

Commentaires (1)
L' auteur
Acheter Cet Album
 

 

1995 Foo Fighters
1997 The Colour And The Sh...
1999 There Is Nothing Left...
2002 One By One
2003 Everywhere But Home
2005 In Your Honor
2006 Skin And Bones
2007 Echoes, Silence, Pati...
2008 Live At Wembley Stadium
2011 Wasting Light
  Back And Forth
2014 Sonic Highways
2015 Saint Cecilia Ep
2017 Concrete And Gold
2021 Medecine At Midnight
2023 But Here We Are
 

- Style : NÄppograd
- Membre : Nirvana

FOO FIGHTERS - Echoes, Silence, Patience & Grace (2007)
Par POULPI le 1er Novembre 2007          Consultée 8678 fois

Après un double album pas trop mauvais, mais pas non plus transcendant en 2005, le groupe de l’ex-Nirvana Dave Grohl remet le couvert, pour le meilleur ou pour le pire. Au fur et à mesure que les années passaient, on avait pu observer un certain ramollissement de la musique du groupe, au détriment du style grunge qu’ils revendiquaient. Et le côté « joyeux » de certaines chansons s’accentuant, les choses ne faisaient qu’amplifier. Alors, les Foo Fighters, quoi de neuf ?

Dans le style, pas grand-chose apparemment. La musique du groupe est tout de suite reconnaissable, et ne révolutionnera certainement pas le genre. Vous me direz, le line-up du groupe est très stable depuis quelques années, alors rien d’étonnant. Une suite logique à ce qu’a déjà fait le groupe, en quelque sorte. On a toujours droit à ce son très frais, et ces guitares très rock’n’roll. Un break qui permet de se rincer les oreilles après les écoutes successives d’albums beaucoup plus « bourrins ». Bon alors, allons droit au but; est-ce du bon que nous offre le groupe sur cette nouvelle galette ?

Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’album bénéficie d’une entrée en matière de très haute volée, enchaînant trois titres somptueux, taillés dans le même roc que le groupe a déjà utilisé pour nous offrir des hits à perdre la raison. Et l’on s’attardera un peu plus sur « Let It Die », qui constitue LA véritable perle de cet album. Une structure progressive toute en finesse, un final bien entraînant, bref, un titre dans le pur style grunge moderne, pas très éloigné de ce que peut donner un certain Three Days Grace dans le même genre. Mais que cette simple chanson ne cannibalise les autres œuvres de qualité présentes sur cet album, car il y en a quelques unes, croyez moi.

Le problème, c’est que passé cette introduction du meilleur goût, et bien l’ambiance retombe directement, comme du flan sur le parquet de la cuisine. Plop! S’ensuivent donc quelques chansons d’une remarquable platitude et des ballades à mourir d’ennui, parfois à la limite des berceuses de notre enfance. Dit comme ça, ça peut paraître gros, mais j’exagère à peine, croyez moi. Trop de mou tue le mou, comme dirait l’autre…
Alors bien sûr, on trouve deci delà de bonnes chansons, à l’instar d’un « Summers End » plutôt dépaysant et original. Et on trouvera forcément dans ce flot de mélancolie surjouée une ou deux ballades à notre goût, mais peut être pas plus. On a connu le groupe plus inspiré, et le manque de nouveauté fait cruellement défaut à ce nouvel opus. La même musique encore et toujours ? Oui !

C'est finalement face à un album bicéphale que nous nous trouvons. Et voila bien là tout le mal du monde moderne : trouver sur un même album des hits intersidéraux côtoyer d’autres chansons beaucoup plus médiocres. Comme si le groupe avait décidé de faire un E.P, et que finalement, on leur avait demandé d’en faire un «vrai» album! Résultat: remplissage à outrance, tout simplement. Et c’est bien dommage, car malgré ses qualités indéniables, cet album est tiré vers le bas par des titres somme toute très quelconques, et l’empêchent donc de devenir incontournable. Un peu plus de travail sur les mélodies n’auraient pas été de refus. La prochaine fois, peut-être ?

En vrac :
- « Erase/Replace » : une pure tuerie, avec une intro qui vous cloue au plancher, et un break pop-old-school fort sympathique ;
- « Statues » : ballade tranquille au premier abord…et qui le reste. Certains aimeront, d’autres non ;
- « Let It Die » : probablement la meilleure chanson du groupe depuis des années… Allez, je suis généreux, depuis toujours, elle le mérite ;
- « The Pretenders » : titre d’ouverture, il remplit parfaitement son rôle, avec son refrain accrocheur comme pas permis. A écouter sous la douche…

A lire aussi en GRUNGE :


BUSH
Razorblade Suitcase (1996)
Contagieux




SEETHER
Disclaimer 2 (2004)
"Premier" album


Marquez et partagez




 
   POULPI

 
   METALINGUS

 
   (2 chroniques)



- Dave Grohl (chant, guitare)
- Taylor Hawkins (batterie)
- Nate Mendel (basse)
- Chris Shiflett (guitare)


1. The Pretender
2. Let It Die
3. Erase/replace
4. Long Road To Ruin
5. Come Alive
6. Stranger Things Have Happened
7. Cheer Up, Boys (your Make-up Is Running)
8. Summers End
9. Ballad Of The Beaconsfield Miners
10. Statues
11. But, Honestly
12. Home



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod