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DEATH METAL  |  STUDIO

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- Style : Darkened

UNLEASHED - Where No Life Dwells (1991)
Par POSSOPO le 1er Mars 2007          Consultée 7999 fois

Un disque, un autre disque, trois possibilités.
UNLEASHED vient de sortir un nouvel album. UNLEASHED, un de ces valeureux défenseurs de l'orthodoxie Death. UNLEASHED, un groupe sans ambition démesurée qui pédale depuis ses débuts en tête du peloton et sans aucune velléité d'échappée. UNLEASHED, une pierre de plus à l'édifice death mais une pierre lourde et volumineuse. UNLEASHED, un artiste6monolithe qu'il serait dommage d'oublier. Oui, mais on est tous las de ce retour au même schéma ! Ah non cette fois non, pas question, ils n'auront non, pas de pardon, non. Ni d'indulgence, non… Et pourtant, il le faudra bien.
Et ce son au caractère monolithique n'aide pas à la rédaction de chroniques qui risquent toutes de fort se ressembler. Il faut donc opérer un choix. "Midvinterblot", le fameux nouvel album en question ? Ou "Where No Life Dwells", le premier, le meilleur forcément, celui que tout le monde doit écouter pour muscler sa culture ? Et pourquoi ne pas tenter le coït chroniqual et s'attaquer, dans un même article, aux deux galettes ? L'avantage est triple, je gagne du temps, deux tournées d'UNLEASHED sont servies afin de faire un peu de publicité à la troupe. Mieux que tout, c'est la meilleure façon de faire comprendre en quoi l'immobilisme d'UNLEASHED n'est pas si absolu que cela et correspond plutôt à une très progressive descente en grade.

Oublions la courte et joliette introduction à "Where No Life Dwells", simplement présente pour se conformer aux usages de l'époque. Les deux disques commencent par l'exacte même éructation du leader Johnny Hedlund, gimmick amusant. Pour le reste, le rythme plus accentué de "This Is Our World" ne masque pas son origine. Lui et "Where No Life Dwells" sont issu d'un moule similaire. Similaire mais pas tout à fait identique. Le premier repose sur un riff principal que l'on retrouve sur tout le disque, sur tous les morceaux, jusqu'à s'en faire vomir. Un riff excitant, sautillant, nourri d'un groove qui donne envie de bouger. Mais un riff trop envahissant qui perd de sa percussion lorsque tous ses voisins lui ressemblent trop. Là est le pêché de "Midvinterblot", disque sans dynamique aucune qui tournerait parfaitement à vide si les soli de guitares ne venaient le sauver des huées. Nous y reviendrons. Il faut attendre les dernières secondes du titre de clôture pour qu'enfin, la pesanteur se fasse sentir.
"Where No Life Dwells", le morceau comme le disque dans son ensemble, ne connaît pas les mêmes écueils. Car UNLEASHED osait, en début de carrière, les cassures rythmiques extrêmes... et le Doom. L'artiste brisait ainsi, malgré un systématisme déjà apparent, la monotonie de son écriture. Et l'ouvrage d'introduction à une carrière toute en endurance baigne dans un climat lourd, presque déprimant. Les élans dansants et saccadés, toujours accompagnés d'une batterie savamment animée, ponctuent le discours, ils ne le noient pas.

Le chant ne varie non plus guère entre les deux œuvres mais 15 ans ont affecté l'aspect caverneux de la voix de notre Johnny pas du tout national. Peu s'en soucieront, il faut écouter encore et encore avec une attention folle afin de réellement s'apercevoir de ces détails, de cette infime hardcorisation et de cette noirceur à peine gommée. Mais encore une fois, la balance ne penche pas du côté de la dernière offrande en date.

Heureusement, il reste les interventions aiguës du guitariste Fredrik Flokare, absent de "Where No Life Dwells, un "Where No Life Dwells" qui ne donne rien à ce niveau-là. L'homme nous donne le seul véritable plaisir de la cuvée 2006. Mélodiques, puissants, heavy, ces soli ne révolutionnent rien, ils s'écoutent juste avec envie.

Conclusion de ce comparatif dans les notes. Naturellement élevée en ce qui concerne le modèle 91 dont je viens enfin, et grâce aussi à un modèle 2006 palot, de comprendre la valeur, presque trop indulgente pour un "Midvinterblot" bien faible. Mais UNLEASHED ne figure pas et ne figurera jamais parmi les plus grands. Mais au contraire de LOUDBLAST qui a tout perdu avec le pitoyable "Planet Pandemonium" (exemple déjà lointain mais malheur durable), le drakkar suédois a su garder ce fameux riff, cette touche personnelle dont on est tous gavé mais qui, en toute objectivité, a toujours conservé son potentiel jouissance.

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- Johnny Hedlund (basse, chant)
- Fredrik Lindgren (guitare solo)
- Anders Schultz (batterie)
- Thomas Olsson (guitare rythmique)


1. Where No Life Dwells
2. Dead Forever
3. Before The Creation Of Time
4. For They Shall Be Slain
5. If They Had Eyes
6. The Dark One
7. Into Glory Ride
8. ...and The Laughter Has Died
9. Unleashed
10. Violent Ecstasy
11. Where Life Ends



             



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