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NANOWAR [OF STEEL] - Italian Folk Metal (2021)
Par JEFF KANJI le 19 Janvier 2022          Consultée 1997 fois

Un tel cassage de gueule est quand même rare… et doit être particulièrement douloureux ! C'est ça de danser le "Norwegian Reggaeton" dans les escaliers après avoir arpenté le rebord de la piscine bourré. Quelle n'est pas ma déception après décortication rendue indispensable de cet album présenté comme celui où les Italiens de NANOWAR OF STEEL arrêtaient de faire du Metal pour faire une musique plus rentable et commerciale. HA HA HA ! DRÔLE ! HUMOUR ! Tiens c'est marrant comme dirait Orelsan. NANOWAR OF STEEL se plante en beauté après deux très bons disques de Power Metal délirants et sacrément affûtés.

Je ne sais pas trop comment le prendre ce disque. En écoutant les uns après les autres ces titres qui oscillent entre chansons traditionnelles, mauvaises repompes (j'ai peiné à reconnaître le "Heaven Can Wait" de GAMMA RAY dans "Gabonzo Robot"), idées dont je ne suis pas sûr de la portée ("Scugnizzi Of The Land Of Fires" qui semble singer GALNERYUS et plus généralement le Power Metal japonais) ou l'idée d'aborder la franchise Pirates des Caraïbes par le biais de la langue de Goethe ("Der Fluch Des Kapt'n Iglo").

J'en viens presque à me dire qu'après avoir prolongé l'état de grâce avec un gênant "Norwegian Reggaeton" qui prolongeait avec décalage (et un peu de retard aussi) l'overdose de "Despacito" avec des bouts de CRANBERRIES dedans (si si !) mais qui au final était peut-être au plus près de ce que NANOWAR OF STEEL pouvait proposer de sérieux dans le genre parodique, allant jusqu'à le défendre sur le plateau télé de "L'Espagne a un incroyable talent", le groupe n'en a pas eu marre. Vous voyez l'oxymore ?
J'en viens presque à me demander si NANOWAR n'a pas cherché à se saborder lui-même histoire de se dégager de cette notoriété qui au final ne l'arrangeait peut-être pas tant que ça…

Je suis dépité, car non seulement le groupe ne pratique plus la parodie à grande échelle (peut-être lassé de l'exercice de style aussi qui sait ?), et quand il le fait c'est pas terrible ("Gabonzo Robot"). Mais surtout le choix d'opter pour le quasi tout-italien complique sacrément la compréhension des délires de NANOWAR OF STEEL, qui fait absolument tout pour couler ce nouvel album à pic, ou alors le rendre compréhensible à une portion congrue d'amateurs, peut-être ceux qui étaient déjà là à l'époque où le groupe s'appelait encore simplement NANOWAR.

La participation de nombreux invités du cru (à commencer par Francesco Paoli qui inaugure de véritables vocaux extrêmes sur un album du groupe) et l'omniprésence d'arrangements sur le mode de la cornemuse ou de l'accordéon est là pour prendre en dérision le quasi seul dénominateur commun de cet "Italian Folk Metal" avec la langue de Verdi (dont on pourrait voir un portrait détourné avec sa barbe blanche bien taillée et son drapeau vert-blanc-rouge porté avec la fierté de Garibaldi). On peut tout de même se consoler avec le single "La Polenta Taragnarok" qui renoue avec l'amusement malgré la barrière de la langue, ainsi que "Rosario" renforcé par les vocaux de Giada Etro de FROZEN CROWN (même si elle est plutôt loin dans le mix général).

NANOWAR OF STEEL, même quand il se lance dans la chanson de supporter répétitive, ne parvient pas malgré le martelage en règle, à nous laisser les mélodies plus de trente secondes en tête. Non vraiment, je ne vois absolument quoi dire de plus de cet étron qui s'affirmer comme la plus grande déception de 2021. Quel avenir pour NANOWAR OF STEEL ? Le sait-t-il seulement lui-même ?

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   JEFF KANJI

 
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- Gatto Panceri 666 (basse, chœurs)
- Uinona Raider (batterie, chœurs)
- Mohammed Abdul (guitare, claviers, chœurs)
- Potowotominiak (chant)
- Baffo (chant additionnel, performer)
- -
- Francesco Paoli (vocaux sur 2)
- Alessandro Conti (chant sur 5)
- Giada 'jade' Etro (chant sur 8)
- Patrizia Vaccari (violon sur 1,3,11)
- Tommaso Zamboni (accordéon sur 3,5,11)
- Maurizio Cardullo (trompette sur 1-4, saxophone sur 5, cornemuse sur 6,9, flûte)
- Valerio Cascone (chœurs sur 9)
- Dr. Pira (chœurs sur 9)


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3. La Maledizione Di Capitan Findus
4. La Marcia Su Piazza Grande
5. La Mazurka Del Vecchio Che Guarda I Cantieri
6. La Polenta Taragnarock
7. Scugnizzi Of The Land Of Fires
8. Rosario
9. Il Signore Degli Anelli Dello Stadio
10. Gabonzo Robot
11. Sulle Aliquote Della Libertà
12. Der Fluch Des Kapt’n Iglo
13. El Baile Del Viejo Que Mira Las Obras
14. Formia
15. Biancodolce



             



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