Recherche avancée       Liste groupes



      
METAL INDUS  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 

 

- Style + Membre : Megaherz
 

 Site Officiel (494)
 Myspace (529)
 Chaîne Youtube (1174)

EISBRECHER - Liebe Macht Monster (2021)
Par ANIMA le 14 Avril 2021          Consultée 1811 fois

EISBRECHER est un groupe qui s’est relativement calmé avec le temps. Après une triplette "Eisbrecher", "Antikörper" et "Sünde" bien rentre dedans, la musique du groupe a évolué vers un Metal Indus moins brut, plus lisse et dansant. Il en va de même pour l’image que j’ai du groupe que j’ai découvert grâce à "Die Hölle Muss Warten", pour moi EISBRECHER c’est ce groupe qui te fait remuer tout en étant un minimum énervé (et le tout avec une certaine facétie, du moins c’est l’impression que j’ai quand je mate les clips). Et bien sûr, il a fallu que "Liebe Macht Monster" pointe le bout de son jaune nucléaire pour un peu faire voler cette image.

Mais bon, laissons un peu de côté ça parce que j’ai l’impression de dire des conneries et concentrons-nous sur cet amour fabriquant des monstres. Première impression avec l’ouverture "Es Lohnt Sich Nicht Ein Mensch Zu Sein" : EISBRECHER est revenu a un son bien plus brut et tranchant et ce n’est pas le reste de l’album qui va contredire ce constat. Néanmoins, ne croyez pas que ce retour à un son plus brut signifie aussi un retour en arrière pour le groupe, surtout pas. On reste totalement dans ce Metal Indus très Électro et « dansant » qu’on avait sur "Schock" et "Stürmfahrt", il y a juste un regain de mordant et de lourdeur avec certains morceaux ("Frommer Mann" pour n’en citer qu’un).

Et quitte à ne pas non plus faire un "Sturmfahrt" bis, EISBRECHER est parti chercher des influences un peu plus loin que d’habitude sur quelques morceaux. On va avoir du Hip-Hop sur "FAKK" avec ses claviers et sa rythmique Trap et "Alex Wesselsky" va prendre un phrasé rappé sur "Systemsprenger" par exemple ; et allez, même "Dagegen" qui voit Dero Goi passer faire un petit feat (et lancer le morceau avec un hurlement assez surprenant d’ailleurs) a une vibe très Neo Metal. En plus de ça, on notera aussi l’apparition de sonorités Synthwave sur "Im Guten Im Bösen".

Bon, c’est bien beau de se renouveler un peu histoire de pas tourner en rond, mais qu’en est-il des morceaux qui restent plus dans ce qu’on est habitué d’entendre avec nos Allemands ? Et bien c’est du très bon. On a droit à des riffs bien béton qui tapent bien plus fort qu'à l’accoutumée (merci encore à la prod), des parties Électro qui sont toujours bien à propos, une section rythmique carrée qui fait le taf et surtout, on a ce qui me fait apprécier le plus EISBRECHER : la voix d’Alex Wesselsky. C’est bien simple, j’adore ce mec, il a un putain de charisme et une voix qui sait aussi bien se montrer rauque et vindicative que douce et suave, et s'il fournit pas une performance avec des envolées monumentales (et encore, je dirais bien que sur le refrain de "Im Guten Im Bösen", il envoie quand même), il joue avec succès de sa voix tout au long de l’album.

Alors si l’album est aussi bien fait, pourquoi ne pas lui mettre un 5/5 avec une petite Sélection en prime (qu’il a failli avoir d’ailleurs) ? Et bien parce que je trouve qu’il a une certaine baisse de régime sur la fin. Concrètement, jusqu'à "Wer Bin Ich", l’album est parfait et après vient "Himmel" qui est certes une jolie balade à la EISBRECHER (comprenez que c’est beau, y a de l’émotion et tout, et en fond on a du riff assez lourd) mais qui freine totalement la lancée que l’album avait jusqu’à là. Ajoutez aussi "High Society" qui est le morceau le moins folichon de l’album de par son accroche pas si efficace que ça et ça donne une fin d’album un poil en demi-teinte.

Donc voilà, pour moi ce "Liebe Macht Monster" est la première excellente sortie de cette année 2021 (si vous avez de quoi me contredire, c’est en commentaire), ne perdez pas plus de temps à me lire et foncez l’écouter, ça rabibochera peut-être les déçus du dernier RAMMSTEIN et de DIE KREATUR avec le Metal Indus allemand.

A lire aussi en METAL INDUS par ANIMA :


GORGONEA PRIMA
Brownfields (2017)
Quand la Darkwave s'en mêle




DEATHSTARS
The Perfect Cult (2014)
Parfaitement tubesque


Marquez et partagez




 
   ANIMA

 
  N/A



- Alex Wesselsky (chant)
- Noel Pix (guitare, programmation)
- Jürgen Plangger (guitare)
- Achim Färber (batterie)
- Rupert Keplinger (basse)


1. Es Lohnt Sich Nicht Ein Mensch Zu Sein
2. Fakk
3. Nein Dänke
4. Im Guten Im Bösen
5. Frommer Mann
6. Dagegen
7. Liebe Macht Monster
8. Systemsprenger
9. Wer Bin Ich
10. Himmel
11. Kontrollverlust
12. Leiserdrehen
13. High Society
14. Es Lebe Der Tod



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod