Selon moi, Spiritual Beggars est le groupe de Hard Rock le plus intéressant apparu ces dernières années. En effet, Amott & Co ont réussi l’incroyable synthèse du feeling et de la maestria technique des 70’s, de l’esprit festif des années 80 avec une énergie ravageuse rappelant le passé de ce fabuleux guitariste qu’est Michael Amott . « AD ASTRA » est sans aucun doute le chef-d’œuvre du groupe, celui où l’on retrouve tout ce qu’ils savent faire de mieux.

Suivez le guide :

- Left Brain Ambassadors : Une tuerie, un groove fatal accompagné d’un refrain imparable où Spice fait merveille.
- Wonderful World : Encore un titre imparable, très direct comme si le MOTÖRHEAD d’Another Perfect Day rencontrait Rainbow.
- Sedated : Dans la même lignée que le précédent sauf que là Michael lâche la sauce, l’un des plus beaux solos de guitare que j’ai jamais entendu tous style confondus…
- Angel Of Betrayal : Un super titre Rock qui aurait dû cartonner à la radio si les programmeurs avaient des burnes. A noter : encore un super solo.
- Blessed : Un morceau super groovy et puissant où la voix et la basse de Spice se lâche comme jamais.
- Per Aspera Ad Astra : Même punition que sur Angel Of Betral ! à souligner les interventions aux claviers du Sieur Wiberg, la grande classe !
- Save Your Soul : Titre ravageur où c’est la batterie qui est à l’honneur. Ce morceau fait très mal en live où il dégage encore plus de puissance…si c’est vrai !
- Until the Morning : Un morceau comme n’en a plus écrit DEEP PURPLE depuis Perfect Strangers. Parfait pour les soirées enfumées…
- Escaping the Fools : Morceau dans la lignée de Save Your Soul avec encore un magnifique solo de guitare (ce mec est un génie).
- On Dark Rivers : Encore un morceau portant l’emprunte du pourpre profond…du grand art.
- The Goddess : Le morceau le plus faible de l’album bien qu’agrémenté d’un joli duel claviers / guitares.
- Mantra : Superbe, ce morceau monte en puissance pour se finir sur une fin pleine de feeling digne du Rainbow de Rising, bref du travail d’orfèvre.
- Let the Magic Talk : un bonus track très Rock n’roll pour conclure ce chef-d’œuvre.

Bref, ruez-vous chez votre disquaire acquérir, le meilleur album estampillé Hard Rock de l’année 2000 !