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SLADE - Beginnings (1969)
Par DARK BEAGLE le 27 Octobre 2017          Consultée 2404 fois

Ces bonnes têtes de vainqueurs quand même ! La pochette ne fait pas vraiment envie, avec cette imagerie pas si éloignée de celle des mecs de RAMMSTEIN dans un champ de tournesols plus d’un quart de siècle plus tard. Pourtant, derrière elle se cache le premier album de SLADE, un groupe un peu oublié aujourd’hui, mais qui fut un sacré concepteur de hit singles dans les années 70, entre Glam et Hard Rock soigné. Et oui, SLADE, c’est du lourd, du très lourd et son impact aura été bien plus important que ce que laisse présager la reprise du "Cum On Feel The Noize" popularisé par QUIET RIOT au début des années 80.

L’histoire de SLADE commence au milieu des années 60, du côté de Wolverhampton (ville anglaise peu connue, son équipe de foot ne faisant pas de miracles) quand le batteur Don Powell rencontre le guitariste Dave Hill et ses coupes de cheveux improbables, fana du jeu de Chuck Berry, alors en pleine gloire. La formation va d’abord s’appeler The N’BETWEENS et connaîtra quelques changements de personnel jusqu’à se stabiliser avec les arrivées du jeune Jim Lea, bassiste, claviériste et vocaliste ainsi que Nod Holder et ses rouflaquettes au chant. Un single verra le jour en 1966, un flop, et il faudra attendre début 1969 pour que le groupe prenne son envol, sous le management de Chas Chandler, ancien bassiste des ANIMALS, qui aura propulsé Jimi HENDRIX sous les feux de la rampe.

À ce moment, tout juste signé sur le label Fontana Records, la formation s’appelle toujours The N’BETWEENS. Cependant, Jack Baverstock, le boss de la compagnie avait une secrétaire qui avait la manie de donner des noms aux objets. Ainsi, son sac à mains s’appelait Ambrose, son poudrier Slade et Baverstock décida de façon très arbitraire que le groupe se nommerait à cet instant AMBROSE SLADE, d’où le patronyme composé sur la pochette, qui est resté tel quel malgré les repressages du disque des années plus tard. Holder avouera d’ailleurs que les musiciens et lui détestaient ce nom.

Et ce premier album va s’avérer étrange à appréhender. En effet, sur douze morceaux, quatre seulement seront des compositions originales et sur ces quatre titres il y a un instrumental. Tout le reste n’est que reprises, d’horizons divers et variés et cela donne juste un aperçu fugace des capacités des mecs de SLADE. Au final, "Beginnings" donne l’impression d’assister à un concert de SLADE, sans le côté live, ni même les interprétations bien imbibées dont le groupe avait le secret. Et de ce fait, cela donne un aspect assez amateur à l’ensemble.

"Beginnings" est toutefois un disque assez sympa dans l’ensemble. À travers ses compositions, on découvre un groupe solidement ancré dans son époque, il règne une ambiance très sixties sur ce disque, très Blues blanc londonien, mais pas que. Ainsi, "Roach Daddy" fait songer à du DONOVAN avec son approche psychédélique sur l’intro, avant de se diriger d’un point de vue musical sur un bon vieux Rock’N’Roll des familles. "Pity The Mother" est une ballade toute en retenue, qui fait retomber la pression dès que l’on sent que cela va exploser, ce qui en fait un titre à la fois harmonieux et frustrant, mais bien écrit, laissant entrevoir de belles possibilités pour la suite (et Holder est un bon chanteur, ce qui ne gâche rien !). "Mad Dog Cole" s’avère plus classique, mais l’instrumental "Genesis" est intéressant, il en dit long sur le talent de guitariste de Dave Hill, sur cette capacité quasi innée à balancer un riff qui fera mouche. D’ailleurs, SLADE réadaptera ce titre de façon plus conséquente sur l’album suivant.

Quant aux reprises, on constatera que STEPPENWOLF avait fait beaucoup d’effet avec son premier album en 1968 puisque SLADE en reprendra deux chansons : "Born To Be Wild", bien sûr, mais dans une version certainement trop sage, qui n’aura pas l’aura de celle proposée par BLUE ÖYSTER CULT quelques années plus tard, ainsi que "Everybody’s Next One", déjà plus endiablé. On remarquera d’ailleurs que SLADE ne s’attaque qu’à des morceaux récents, comme "Knocking Nails Into My House" de The IDLE RACE (au charme tellement suranné…), le plus direct "Martha My Dear" des BEATLES (comme un passage obligé) et on applaudira le courage du groupe de s’attaquer au "Ain’t Got No Heart" du génial Frank ZAPPA. On a aussi la surprise de croiser Ted NUGENT pour une version timorée de "Journey To The Centre Of Your Mind", époque The AMBOY DUKES. Dispensable.

Il y a de quoi être partagé quant à ce premier album qui ne dévoile au final pas grand-chose. Le groupe joue sage, joue juste, mais ne semble pas oser prendre forcément les devants même si on note déjà que la guitare de Dave Hill est loin d’être anodine et que le chant de Nod Holder s’avère très agréable. Sans qualifier "Beginnings" de faux départ, l’album s’avère quand même assez dispensable, et il vaut mieux s’attarder sur le suivant, "Play It Loud" qui, s’il est loin d’être indispensable, commence à mettre les choses en place de façon bien plus concrète.

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- Nod Holder (chant, guitare)
- Dave Hill (guitare)
- Jim Lea (basse, violon, chant)
- Don Powell (batterie)


1. Genesis
2. Everybody's Next One
3. Knocking Nails Into My House
4. Roach Daddy
5. Ain't Got No Heart
6. Pity The Mother
7. Mad Dog Cole
8. Fly Me High
9. If This World Were Mine
10. Martha My Dear
11. Born To Be Wild
12. Journey To The Centre Of Your Mind



             



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