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HARD ROCK  |  STUDIO

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2010 Audrey Horne
2013 1 Youngblood
2014 Pure Heavy
2018 Blackout
 

- Membre : God Seed, Enslaved, Demonaz, Drott
 

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AUDREY HORNE - Pure Heavy (2014)
Par CANARD WC le 12 Décembre 2014          Consultée 3706 fois

Au début d’une relation amoureuse, on est comme pris dans une tempête de sentiments et d’hormones, la vue se trouble et les sens se mêlent en même temps que tout un tas de secrétions corporelles (c’est beau ce que j’écris putain). On se dit alors que ça va durer, toute la vie pourquoi pas, on est même prêt à jurer qu’on ne s’abreuvera désormais qu’à cette source, avec le même désir, la même intensité et tout le bazar. Puis le temps fait son cruel travail de sape, certaines choses s’amenuisent et d’autres deviennent pénibles. Au bout de quelques mois, on reconsidère déjà un peu la situation, on envisage le « pour toujours » avec une certaine circonspection puis une foule de détails désagréables apparaissent (elle ronfle, sent mauvais des pieds, a un rire con… Peu importe hein). Alors c’est un peu triste, mais il faut avouer qu’on s’est un peu emballé, qu’on s’est trompé mais « t’inquiète, c’est pas toi c’est moi ».

C’est précisément ce schéma super classique qui s’est passé avec ma dernière Audrey HORNE.

Les premières écoutes m’ont emballé, je lui ai promis des choses, un 4/5 voire même une Sélection du Site sur NIME, j’ai voulu la présenter à l’équipe pour qu’eux-aussi l’écoutent et en disent du bien, puis je l’ai placé dans mon panier Amazon en lui faisant des petits sourires coquins.

Audrey, ma belle, je te jure que je comptais te mettre tout en haut de mon Top 10 de l’année 2014.

Puis, la suite, vous la connaissez. Audrey resplendit le soir, mais pue de la gueule au petit matin comme tout le monde. Alors j’ai commencé à moins aimer son petit ton mielleux avec moi. Trop de caramel peut-être, trop de sucreries, trop de mamours aussi. Je m’en suis sans doute moi-même écœuré tout seul et croyez-moi bien que je le regrette. Car cette Audrey-là se déguste à petites doses, elle s’apprivoise en silence, par à-coups délicieux mais épisodiques (je suis en train de m’exciter tout seul). Mais non, Audrey n’est pas femme de tous les jours, le quotidien l’use, la moindre prise de tête l’abîme. C’est une belle aventure, mais certainement pas une expédition.

Audrey HORNE est pourtant bien gaulée, surtout sur la première moitié. Ça part un peu en guenille à partir de "Diamond" même s’il faut quand même souligner la superbe "Waiting For The Night" pleine de fierté et d’arrogance. On se quitte sur un "Boy Wonder" plein de bonnes choses, d’envie, d’idées (quel dommage d’avoir foutu deux bonus bidons). Le chaud et le froid. Pleine de contradiction comme souvent (femme varie), elle dit « oui » quand c’est « non », elle se dit "Pure Heavy" et se montre au final légère comme un oiseau de printemps. Audrey papillonne, passe d’un registre à l’autre, a du mal à fixer son attention, passe d’un céleste "Volcano Girl" et son chœur d’une pureté à pleurer à un Hard Rock qui swingue quelques minutes plus loin.

Sachez, entre nous, que rien que pour ce "Volcano Girl", j’ai sérieusement envisagé de lui faire des enfants à ma jolie Audrey. Pour de vrai, hein. J’avais déjà été bien émoustillé par notre précédente rencontre ("Youngblood"), encore un peu et je me faisais avoir. D’où l’importance de raison garder.

Quelques mois de recul et l’expérience de (presque) toute une vie me permettent en ce moment précis de pondre ces quelques lignes dégrisées, désenchantées, de m’avancer sur un 3/5 qui n’a que ce qu’il mérite tant "Pure Heavy" vaut au moins ça, mais pas tellement plus. Ça reste quand même un bon coup, si vous voulez tout savoir, mais de là à savoir combien de temps je vais encore me souvenir de la belle. Je ne puis vous dire.


Oh, elle devrait bien figurer dans mon Top 10 des meilleurs albums de l’année 2014, quand même.


Note : un bon 3/5.


Morceau préféré : "Volcano Girl"

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   CANARD WC

 
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- Torkjell Rød / Toschie (chant)
- Arve Isdal / Ice Dale (guitare)
- Thomas Tofthagen (guitare)
- Kjetil Greve (batterie)
- Espen Lien (basse)


1. Wolf In My Heart
2. Holy Roller
3. Out Of The City
4. Volcano Girl
5. Tales From The Crypt
6. Diamond
7. Into The Wild
8. Gravity
9. High & Dry
10. Waiting For The Night
11. Boy Wonder
12. Let Live
13. Between The Devil And The Deep Blue Sea



             



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