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2012 1 Polymorphic Code
2014 Octopus 4
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The ALGORITHM - Octopus 4 (2014)
Par DARK MORUE le 9 Juillet 2014          Consultée 2684 fois

Ahem. Bon. Alors euh... Comment dire. *Prend une grande inspiration.*

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Je. Ne. Sais. Pas. Quoi. Penser. De. Cet. Album.
Purée j'ai beau enchaîner les écoutes, les situations, le retourner dans tous les sens, rien à faire, le constat ne change pas. Oui il est bon, y a énormément de bonnes choses dedans. Mais ça passe pas, ça s'accroche pas, c'est pas du tout ce que je voulais, ce à quoi je m'attendais. Et pourtant c'est totalement défendable. Mais non. J'ai pleuré sur "Polymorphic Code" qui faisait une parfaite liaison entre le milieu Metal Moderne et la musique électronique qui brasse large. J'avais beaucoup d'espoirs en écoutant les premiers extraits. Mais là... Mais kéceucé ce truc, il s'est passé quoi ? Pourquoi cette direction artistique, pourquoi cette musique, qu'est ce que quoi ?
Enfin, en fait, ce qu'il s'est passé c'est juste le constat le plus génial de tous. Notre Rémi a juste dit "hey, fuck tout le monde, je m'en bats les couilles de ce que vous pensez de ma musique et ce que vous exigez de moi, je fais ce que je veux" et du coup il a balancé tout plein d'idées et fait de "Octopus4" son cahier de brouillon agité aux yeux des masses. C'est osé, et ça se salue même si chez moi ça provoque des réactions pour le moins contrastées...

Oubliez le précédent opus. Oubliez le concept reliant les morceaux entre eux. Oubliez la fureur Djent, ici le Metal sonne aux abonnés absents, on met 7 min avant d'entendre la première guitare ("Autorun" ne faisant que nous teaser, comme des préliminaires sans rien après malgré un trémolo Post-Rock totalement incongru). Place à des compositions qui partent dans tous les sens sans en avoir rien à secouer de ce qu'il peut y avoir autour, avec une place bien plus importante accordée à la facette Chiptune qui donne un vernis incroyablement Geek au tout ("_Mos", véritable orgie de Gameboys en furie). Mais pas que. Parce qu'on revient quand même à quelque chose de proche du premier opus sur l'orgasmique "Will Smith" qui a des faux airs de "Bouncing Dot" et le meilleur titre de morceau du monde, et "Synthetiz3r" qui ne fait qu'enchaîner les plans mythiques (dat bass) avec un merveilleux foutage de gueule final en balançant un passage ultra ringard 80's, une montée en puissance toute House pour exploser sur un mur de guitares, growl à l'appui. Grosse perle. Mais alors en dehors de ça c'est la foire, une myriade d'idées, chaque titre s'articulant autour d'une trouvaille déclinée mais ne réinventant en fait pas grand chose.

Si on se fait juste chier sur les titres trop ambiants comme "Void" ou les titres ultra convenus et ne proposant jamais rien de marquant à l'instar de "PYTHAGORAS" ou "Damage Point", les sonorités propres au projet finissant par s'auto-digérer (c'est ça d'être trop spécifique et avec une patte si prononcée), on passe tout de même l'intégralité de la durée de l'opus à hausser les sourcils pour piger ce qu'on a entre les pattes. C'est parti pour renforcer la grosse Dubstep qui cogne ("Synthetiz3r", "Loading", "Recovery Fail" terrible en bonne Drum'N'Bass nocturne et liquide), pour nous caler un morceau avec un superbe flow rappé en français juste pour sonner urbain avec l'OVNI "Un Dernier Combat" dont j'adore les paroles et l'explosion finale, et surtout un dernier titre totalement perché qui se barre en sucette de partout, envoie enfin les chapes de guitares et bouffe sa structure pour ne ressembler qu'à un monstrueux tas de pixels informe qui supplie qu'on l'achève avant de proposer une outro complètement Lounge n'ayant tellement rien à foutre là qu'elle en devient totalement à propos. Rideau. Okay, donc au final, c'est pas très compliqué : j'ai rien compris et c'est à la fois la force et la faiblesse de cet opus.

Sa force parce que c'est incroyablement varié, sans queue ni tête et que du coup forcément dans le tas y a du bon. Que ce soient les track speedées, urgentes et à faire péter en soirée sous ecstas ("Loading" ou "Recovery Fail"), les superbes morceaux expérimentaux qui ressemblent à rien mais le font bien ("Will Smith" et "Synthetiz3r"), la grandiose "Un Dernier Combat" ou l'orgasme auditif de Gamer "_MOS", y'a de quoi se la secouer jusqu'à ce que ça jute. Mais d'un autre côté, notre superstar française a arrêté d'innover, de défricher. Plus rien à battre, on a été visionnaire sur le premier album, désormais on s'en bat les couilles, le Metal on peut la plupart du temps se le caler où on le pense et on joue juste, en mixant tout et n'importe quoi et en espérant que ça passe. Et même si c'est bon, très bon même, ben j'ai pas ma dose et je reviens quand même à "Polymorphic Code" juste après pour pas devenir fou.
Du coup, The ALGORITHM quitte le milieu Metal après s'y être imposé salement. Ou alors on peut juste voir ça comme une visite guidée des univers virtuels, on a pris les poilus par la main par le passé et maintenant on leur profite pour leur montrer de nouveaux horizons binaires et perchés ?
Au pire je propose de faire comme notre Rémi et de ne pas se poser de questions.
Cale-toi au fond de ton fauteuil, prend ton buvard, appuie sur Lecture et fais-toi une idée. Une chose est sûre : que le projet transcende les frontières entre les styles ou pas, on a pas fini d'être surpris.

Aeipaenipaea : Moins Metal, plus de tout, énorme patchwork bordélique avec ses sommets qu'il faut écouter chacun de son côté pour se faire une idée.

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Nouveau virage, absolument SUPerbe.


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- Rémi Gallego (tout)


1. Autorun
2. Discovery
3. _mos
4. Will_smith
5. ƒsƒ^ƒsƒ‰ƒxpythagoras
6. Synthetiz3r
7. Damage Points
8. Void
9. Loading
10. Un Dernier Combat
11. Recovery Fail!
12. Octopus4



             



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