Dur de ne pas "donnez-nous votre avis sur l'album et pas sur la chronique" quand on se trouve devant quelque chose d'aussi subjectif et fermé d'esprit. Mais dans ce cas j'irai plutôt d'une petite description de l'album selon mon point de vue.
Et avant de commencer, même si un fan inconditionnel et dévoué est ce que je suis, je sais être objectif et mon commentaire tâchera de l'être tout autant.
Tout d'abord, la moitié de la chronique se veut une parodie dérisoire annonçant le "naufrage" du groupe et son manque de bon goût. Belle analogie historique, mais il n'en reste pas moins que Gods of War n'a rien d'un naufrage pour Manowar. Certes, c'est différent de ce à quoi on a été habitué. Plus de narrations (trop, au goût de la majorité, je le concède), plus d'orchestres, au final, un album qui semble plus tendre. Mais si ce n'est pas aussi heavy qu'un dur comme Into Glory Ride, ça n'en reste pas moins du pur Manowar.
À travers la discographie du groupe, on pourra noter plusieurs pièces instrumentales ayant mené à celles qu'on retrouve ici: si Sting of the Bumblebee est dans une autre catégorie, d'autres comme Funeral March, Valhalla et The March auront ouvert le passage à Overture to the Hymn of the Immortal Warriors et Overture to Odin. La ballade Blood Brothers n'a rien d'étranger non plus à l'esprit du groupe, qui se veut le porte-étendard du courage, de l'honneur, de la fraternité et de la puissance. Enfin, Glory, Majesty, Unity, qui semble avoir tant dégoûté l'auteur, est un cadeau aux fans, une surprise leur rappelant la déjà vieille Warrior's Prayer, serment symbolique représentant la dévotion des fans. L'auteur semble percevoir cette piste comme une suite sans mérite, placée là pour attirer l'attention; pour eux, pour nous, ce n'est rien de moins qu'un hommage.
L'un de mes derniers points; l'auteur nous dit ceci: "On peut reconnaître ça à MANOWAR, ils ne font pas les choses à moitié, même quand ils se plantent."
En effet, le groupe ne fait rien à moitié. Mais une fois de plus, ils ne se sont certainement pas plantés. Bien sûr, certains préfèrent les vieux albums. D'autres les détestent et écoutent seulement les plus récents. Mais si notre collègue n'a pas trouvé ici ce qu'il cherchait, ce n'est pas pareil pour tout le monde. Le groupe a décidé d'essayer cette nouvelle approche, parce qu'après tout ce temps, ils ont bien le droit et les moyens de choisir ce qu'ils veulent faire, et non suivre les modes et faire ce à quoi on s'attend. Joey DeMaio l'a dit lui-même, malgré mon absence de citation: ils ont décidé de faire cet album de cette façon; vous avez beau dire que "ce n'est pas Manowar", ça l'est et aucun autre groupe ne pourra affirmer avoir fait un album du genre.
Avant de conclure, pour ne pas m'éterniser et puisque j'ai répondu aux pires manques d'objectivité de l'ami AKRON, une dernière chose. Aurait-il été utile de mentionner qu'il s'agit d'un album concept, et non d'un paquet de "putain de heavy metal" (c.f. chronique Kings of Metal) mis ensemble sur un disque? Je pense que oui. Parce qu'en tenant compte de ce - oh très léger - détail, peut-être aurait-il pu analyser l'album comme tel plutôt que de le voir comme le mouton noir catastrophique du groupe.
En espérant que mon commentaire passe le processus de sélection ou qu'à tout le moins il incite l'auteur à revoir sa critique beaucoup trop subjective et aveugle à mon goût,
Amitiés et respects, restez metal (ce sera déjà un début)