Bon, je voulais pas enfoncer ce qui reste une référence, mais là on s'attaque à Rhapso par dommage collatéral, donc je dis, tel le capitaine stark des tuniques bleues : "chargez !"
D'abord prenons le concept de l'album lui même. je passe sur le fait de mettre "machin of Odin" à tous les titres (y'en a bien toute une chiée qui mettent des devil et satan à toutes les sauces). je parle de cette tentative de sublimer l'expression épique par tout un tas d'interludes narrés et noyés sous une dégoulinade d'où le terme symphonique me parait résolument usurpé, tellement le résultat est grotesque. La qualité de son nous ferait prendre bal-Sagoth et Timeless Miracle pour le philarmonique de berlin. C'est synthétique, mou, sans âme, nul. C'est le concerto de Charlie Oleg. je ne sais pas comment un groupe si tatillon sur la qualité sonore a pu obtenir un pareil grand guignol (pour ceux qui veulent se rappeler ce que symphonique veut dire, je vous renvoie à Therion, Lacrimosa, Rhapso justement et d'autres). Sinon, de fait, on s'emmerde ferme. Oh, c'est peut-être différent, sûr, c'est audacieux, certain, c'est mauvais, c'est évident. Il ne se passe rien. Et lorsque l'on sait que c'est la moitié de l'album, ben ça met déjà un sacré poids à l'ensemble.
En ce qui concerne les chansons proprement dites, je dois dire que j'en ai aimé la majorité, Kings Of kings, Sleipnir, une chanson avec Odin dedans, mais il me semble que le groupe n'est pas à son maximum sur le coup, la notion de surprise et d'audace, pour le coup semblant avoir déserté le vocabulaire du groupe, sans pour autant faie des hymnes à chanter à tue-tête (les fameux "manowar kills"). Donc voilà un album moyen, médiocre, passable, ce n'est pas si dramatique, mais quand même un poil triste.