Une première idée naturaliste géniale ("Forgotten Legends") rapidement développée pour atteindre un incomparable sommet ("Autumn Aurora"), une greffe nationaliste réussie ("The Swan Road") elle aussi rapidement devenue mature ("Blood In Our Wells"). Tout était dit, DRUDKH avait vécu une histoire grandiose. Vint ensuite le temps de l'assoupissement artistique, retour au point de départ sans réelle faute de goût.

On peut regretter cet épilogue un peu longuet mais si rares sont les artistes ayant su s'arrêter à temps. La flamme s'est éteinte depuis déjà longtemps, la roue libre ralentit, le rideau tombera tôt ou tard.

Laissons les complétistes, les boulimiques et les derniers retardataires apprécier la chose, cette galette ne contient ni nullité ni ridicule, juste une sempiternelle mélancolie devenue désormais banale. Et s'il fallait poursuivre le voyage en terre Ukrainienne, c'est évidemment du côté de NOKTURNAL MORTUM qu'il faudrait revenir.