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METAL UN PEU DARK  |  STUDIO

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Lexique heavy metal
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ALBUMS STUDIO

1985 1 To Mega Therion
1987 1 Into The Pandemonium
1988 1 Cold Lake
1990 1 Vanity/Nemesis
2006 7 Monotheist

E.P

1984 2 Morbid Tales
1985 1 Emperor's Return

COMPILATIONS

1992 Parched With Thirst Am I And D...
 

- Style : Saligia
- Membre : Tar Pond
- Style + Membre : Hellhammer, Triptykon, Triumph Of Death

CELTIC FROST - Vanity/nemesis (1990)
Par DARK BEAGLE le 18 Janvier 2019          Consultée 934 fois

CELTIC FROST était passé de groupe avant-gardiste à quelque chose de plus délicat à nommer. Pas des suiveurs, parce que malgré son côté très accessible, "Cold Lake" portait toujours en lui des sonorités. Il reflétait plutôt l’image d’une formation qui s’était perdue, se travestissant dans un look étrangement Glam parce que le cuir, ça colle et ça coûte cher. Plus sérieusement, le fait que Warrior conchie "Cold Lake" n’aide pas cet album. Et cela a commencé très tôt vu qu’à peine la tournée achevée, Amberg est viré, remplacé un temps par Ron Marks, qui prendra une part importante en studio, mais qui ne sera pas considéré comme un membre à part entière.

En effet, Martin Ain fait son retour au sein du FROST et bordel, pour les fans, ça fait forcément plaisir ! Du coup, Curt Victor Bryant est de trop à la basse, mais c’est pas grave, il est replacé à la guitare lead. Et franchement, entre Marks et lui, ça se passe plutôt bien de ce côté-là puisque "Vanity/Nemesis" est peut-être bien l’album de CELTIC FROST qui profite des meilleurs soli à ce moment-là. Quant à Stephen Priestly, il est toujours derrière les fûts, Reed St Mark n’a pas (encore) fait de comeback.

Pourtant, malgré un line-up intéressant et une volonté affichée de reprendre les affaires là où "Into The Pandemonium" les avait laissées, cet album a mauvaise presse. Parce qu’il succède à "Cold Lake" et que forcément, il attire les mauvaises critiques ? Parce qu’en 1990, le style FROSTien est devenu plus commun, avec l’évolution de la musique, l’avènement du Death tandis que dans l’ombre se construisait le Black Metal, deux genres dont CELTIC FROST a été une grande source d’inspiration ? Voire complètement dépassé ? Ou est-ce le fait d’avoir le cul coincé entre deux chaises, ne sachant pas s’il devait favoriser la force brute de "To Mega Therion" ou l’expérimentation exacerbée de "Into The Pandemonium" ?

Il y a certainement un peu de tout cela dans "Vanity/Nemesis". Pourtant, dès les premières notes de "The Heart Beneath", il y a de quoi être rassuré. C’est sec comme un coup de trique, le rendu est plus Heavy que ce qui était proposé sur "Cold Lake" et on retrouve un Warrior plus morbide, ce qui fait forcément plaisir. Le groupe nous raconte des contes macabres avec froideur, comme sur ce "Name Of My Bride" glaçant ou le fameux diptyque que forment "Vanity" et "Nemesis", cette dernière étant particulièrement délectable avec son introduction à la guitare acoustique.

Il y a également une espèce d’accessibilité qui se dégage de certains morceaux, comme sur "Wings Of Solitude", véritable petit frère du "Cherry Orchards" de l’album précédent, où le chant féminin se taille la part du lion pour un rendu au final sympathique bien que moins Heavy que le reste. Une opposition totale avec la reprise du "Heroes" de David BOWIE qui apparaissait à l’origine en bonus track alors que la plupart des rééditions l’incluent dans la playlist. Le tube du Thin White Duke est ici quasiment méconnaissable tant il est devenu FROSTien dans l’interprétation, à la fois glaçant et désespérant. Un grand écart qui finalement semble assez permanent.

"Vanity/Nemesis" contient ses perles, mais il est mal équilibré. Un morceau comme "Wine In My Hand" semble avoir fait une échappée de "To Mega Therion" pour arriver ici, avec cinq ans de retard, alors que "Wings Of Solitude" n’aurait pas dépareillé sur "Into The Pandemonium". "Vanity/Nemesis" est donc l’album d’un entre-deux, comme son titre semble l’indiquer, arrivant un peu trop tard pour être pleinement convaincant, et peut-être un peu trop tôt, avant l’explosion du Black Metal, pour comprendre l’importance qu’ont eu les Suisses sur cette scène. L’aventure continuera encore jusqu’en 1993, où le groupe splittera après avoir enregistré ce que tout le monde pensait être l’ultime démo de CELTIC FROST.

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   (2 chroniques)



- Tom Gabriel Fischer (chant, guitare)
- Ron Marks (basse)
- Curt Bryant (basse)
- Steve Priestly (batterie)
- Martin Ain (basse)


1. The Heart Beneath
2. Wine In My Hand (third From The Sun)
3. Wings Of Solitude
4. The Name Of My Bride
5. This Island Earth
6. The Restless Seas
7. Phallic Tantrum
8. A Kiss Or A Whisper
9. Vanity
10. Nemesis



             



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