GRIS s'est réveillé et s'est trouvé des idées. Changement de patronyme salvateur, pochette à la Tim Burton, un caractère de petit garçon très triste et très maladroit. Le disque est résumé, triste, maladroit, enfantin. On pourrait rigoler de voir ces morceaux traîner à l'infini, on pourrait moquer cette voix sans énergie, on pourrait même se dire que rien n'est totalement terminé sur un disque encore en chantier. Mais en fait on écoute, on se laisse porter et on se prend à croire que les cagettes de groupes de black dépressif qu'on a déjà écoutés ne font finalement pas tout à fait la même chose.
C'est dans ses faiblesses que GRIS devient fort et j'espère bien le voir bientôt encore plus fort. "Il Etait Une Forêt...", un espoir.