Recherche avancée       Liste groupes



      
METAL ATMOSPHÉRIQUE  |  STUDIO

Commentaires (4)
Questions / Réponses (0 / 1)
Metalhit
L' auteur
Acheter Cet Album
 

ALBUMS STUDIO

1990 1 Sumerian Cry
1991 1 The Astral Sleep
1992 2 Clouds
1994 3 Wildhoney
1997 2 A Deeper Kind Of Slumber
1999 2 Skeleton, Skeletron
2002 2 Judas Christ
2003 2 Prey
2008 2 Amanethes
2012 The Scarred People
 

- Style : Orphaned Land, Wintereve, Moonspell
- Membre : Mercury Tide, In Flames, Dark Tranquillity, Sorcerer, Avatarium, Grand Cadaver
- Style + Membre : Cemetary, Katatonia, Treblinka
 

 Facebook (1106)
 Chaîne Youtube (1116)

TIAMAT - Amanethes (2008)
Par DARK BEAGLE le 30 Août 2018          Consultée 1549 fois

Cinq années se seront écoulées entre "Prey" et ce "Amanethes", cinq années où beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts. A présent, TIAMAT est signé sur Nuclear Blast, tournant le dos à Century Media après des années passées ensemble, comme de vieux amants. Mais il y a bien eu rupture et Johan Edlund a signé sur le tout puissant label allemand. La pochette touche le domaine du religieux, elle se voudrait presque sexy et attise la curiosité. Que cache-t-elle ? Que renferme-t-elle ? Et si cet album aurait dû faire figure d’événement (cinq ans d’absence quand même !), il n’aiguise qu’une certaine curiosité, sans provoquer plus de remous que ça.

Toujours produit par Edlund lui-même (depuis "Prey", il semble se dire que l’on est jamais mieux servi que par lui-même), "Amanethes" semble faire un état des lieux de la carrière de TIAMAT en omettant les débuts plus typiquement Death, aucune voix de ce type ne sera conservée, montrée ici. Toujours accompagné par sa fidèle section rythmique (Anders Iwers à la basse et Lars Sköld à la batterie) et de Thomas Wyreson à la guitare, Edlund renoue avec une certaine forme d’agressivité, ainsi qu’avec une lourdeur qui semblait avoir déserté TIAMAT depuis "Wildhoney".

Être cueilli par "The Temple Of The Crescent Moon", ça fait forcément plaisir. La chanson a des relents Doom qui font plaisir à entendre et Edlund prend une voix plus agressive, moins mélodique, qui rend bien. Dopé par un break atmosphérique qui lui donne une consistance folle, ce titre est une petite merveille qui peut sans problème se placer parmi les meilleures chansons de TIAMAT. Seulement, ce disque n’arrive pas à trouver son point d’équilibre entre le regard dans le rétroviseur et une volonté d’aller de l’avant.

Après l’explosion stylistique des débuts, le groupe a connu un brutal coup d’arrêt dans sa progression avec "Skeleton Skeletron", où il s’était fondu dans la masse, de façon presque incompréhensible. Ici, le groupe entame sa période de régression. Le terme n’a rien de vulgaire, mais voir TIAMAT embrasser un style qu’il semblait avoir abandonné depuis des années a de quoi surprendre et marque un véritable retour en arrière de ce fait. Mais nous trouvons toujours des pièces plus atmosphériques, plus gothiques également, qui se placent dans la continuité de ce qui a été fait sur "Judas Christ" et "Prey".

Et le groupe fait constamment le grand écart, nous conviant à le suivre dans une direction pour se raviser brusquement et revenir sur ses pas. Parfois, nous avons l’impression d’entendre du PARADISE LOST le plus mélancolique qui soit ("Summertime Is Gone"), à d’autres moments, le rapprochement avec PINK FLOYD semble des plus évident ("Meliae" et ses guitares qui semblent provenir de l’esprit d’un Gilmour). Mais là où l’on devrait se perdre, bizarrement, l’ensemble parait limpide, comme si l’on suivait un fil conducteur tout du long, nous faisant traverser la mélancolie d’Edlund sans que ce ne soit du voyeurisme.

"Amanethes" se tient et se positionne comme la suite logique de "Prey" au final. Un moment où le groupe ne pouvait plus se permettre de faire du surplace et qui, logiquement, s’est autorisé des escapades dans son glorieux passé. Les morceaux sont souvent bons, mais quand on les rapproche de ce fameux passé, difficile toutefois de ne pas les trouver parfois un peu fades, un peu redondants, voire un peu longuets. Il reste un bon album, qui ravira le fan même s’il ne le comblera pas forcément.

Note réelle : 3,5/5 mais…

A lire aussi en METAL ATMOSPHÉRIQUE :


KATATONIA
City Burials (2020)
City's burning




The KORDZ
Beauty & The East (2012)
Metal atmosphÉrique


Marquez et partagez






Par KARL VON KARL




 
   POWERSYLV

 
   DARK BEAGLE
   KARL VON KARL

 
   (3 chroniques)



- Johan Edlund (chant, guitare)
- Thomas Petersson (guitare)
- Anders Iwers (basse)
- Lars Sköld (batterie)


1. The Temple Of The Crescent Moon
2. Equinox Of The Gods
3. Until The Hellhounds Sleep Again
4. Will They Come ?
5. Lucienne
6. Summertime Is Gone
7. Katarraktis Apo Aima
8. Raining Dead Angels
9. Misantropolis
10. Amanitis
11. Meliae
12. Via Dolorosa
13. Circles
14. Amanes



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod