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DEATH METAL  |  STUDIO

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Lexique death metal
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ALBUMS STUDIO

1990 1 Sumerian Cry
1991 1 The Astral Sleep
1992 2 Clouds
1994 3 Wildhoney
1997 2 A Deeper Kind Of Slumber
1999 2 Skeleton, Skeletron
2002 2 Judas Christ
2003 2 Prey
2008 2 Amanethes
2012 The Scarred People
 

- Style : Orphaned Land, Wintereve, Moonspell
- Membre : Mercury Tide, In Flames, Dark Tranquillity, Sorcerer, Avatarium, Grand Cadaver
- Style + Membre : Cemetary, Katatonia, Treblinka
 

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TIAMAT - Sumerian Cry (1990)
Par POSSOPO le 23 Août 2007          Consultée 8038 fois

TIAMAT, déesse ou monstre babylonien aux nombreuses attributions, personnification de l'océan et élément primordial de laquelle tout est né. Son époux se nommait ABSU. La pauvre, on ne devait pas toucher à l'orgasme tous les jours à la maison. Voilà, j'ai réussi à sortir une horreur sur un groupe nul, je suis content. Là n'était même pas mon intention en démarrant ces lignes, je comptais plutôt vous expliquer que TIAMAT avait commencé à jouer de la musique sous le nom de TREBLINKA. Treblinka, camp d'extermination nazi, et un patronyme laborieux, plus ou moins choquant, qui n'augure en rien du futur d'un orchestre à tendance doom atmosphérique (pardon, onirique, cela est tout différent). Et TREBLINKA jouait un black metal pour handicapés du bulbe. Johan Edlund s'était trouvé un charmant pseudo, Lucifer Hellslaughter, les autres étaient Najse Auschwitzer, Juck The Ripper et Emetic. Toute cette rigolade date de 1987 et la sauce n'a évidemment pas pris. Alors, TREBLINKA a muté en TIAMAT et s'est mis, environnement oblige, à jouer du death metal.
Remarquez que le grand DARKTHRONE a effectué la démarche inverse avec succès et après un premier album, sinon grandiose, parfaitement acceptable.

Mais dans le cas de TIAMAT, l'inspiration et le talent prirent plus de temps à toucher l'animal. Et si la courte minute d'introduction préfigure déjà un avenir meilleur, ce qui la suit reste cimenté dans un crottin de forme bien laborieuse. Nous n'en sommes que tout en bas d'une pochette qui, elle aussi, en évitant goules, cadavres, zombies et monstres indescriptibles, augure de futurs enregistrements originaux. Tout en bas, la lumière éblouissante de cette montagne mystique qui trône dans le fond du dessin semble encore bien lointaine et inaccessible à l'écoute d'un death metal d'une platitude d'enfant mort. Un death metal au son typiquement suédois et probablement très (mal) inspiré d'ENTOMBED. Les guitares grésillent et le chant de Johan Edlund (toujours baptisé Hellslaughter pour l'occasion) visite les grottes de Lascaux (mais sans les dessins, c'est ici du rupestre sans peinture). Quoi de plus normal, TIAMAT, né dans une proche banlieue nord du nom de Täby, a longtemps côtoyé la scène de Stockholm (à savoir NIHILIST, le futur ENTOMBED-UNLEASHED, DISMEMBER et MORBID). Et les paroles dans tout ça ? On tourne autour du démon (peut-être quelques feuilles récupérées des cendres de TREBLINKA –ou comment faire un jeu de mots sordide sans le vouloir).

Si, vraiment, il s'agissait d'extirper quelque chose de ce magma tiédasse, il y aurait, je le répète cette introduction, infime minute aux relents de "Clouds", et un court passage qui clôture un "Nocturnal Funeral" par ailleurs nul (mais là, c'est vraiment histoire de pisser de la ligne). Un court passage aux contours plus en accord avec l'esthétique future de l'artiste (des chœurs murmurés et une basse utilisée de façon très originale). "Where The Serpents Dwell" se démarque également par son rythme lent et pointe ainsi le caractère doom qui s'éveillera sur l'album suivant et accouchera d'un très joli bébé en 1992.

Voilà, ceux qui espéraient compléter avec bonheur leur collection d'albums de TIAMAT sont prévenus, l'orchestre a, comme beaucoup, commencé bien bas. Lui, au moins, a grimpé les marches du savoir-faire et de l'émancipation, "The Astral Sleep" en sera la première démonstration.

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   DARK BEAGLE

 
   (2 chroniques)



- Hellslaughter (guitare, chant)
- Juck (basse)
- Najse (batterie)
- Emetic (guitare)


1. Intro - Sumerian Cry
2. In The Shrines Of The Kingly Dead
3. The Malicious Paradise
4. Necrophagious Shadows
5. Apothesis Of Morbidity
6. Nocturnal Funeral
7. Altar Flame
8. Evilized
9. Where The Serpents Ever Dwell / Outro - Sumerian C
10. The Sign Of The Pentagram



             



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