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METAL GOTHIQUE  |  STUDIO

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1990 1 Sumerian Cry
1991 1 The Astral Sleep
1992 2 Clouds
1994 3 Wildhoney
1997 2 A Deeper Kind Of Slumber
1999 2 Skeleton, Skeletron
2002 2 Judas Christ
2003 2 Prey
2008 2 Amanethes
2012 The Scarred People
 

- Style : Orphaned Land, Wintereve, Moonspell
- Membre : Mercury Tide, In Flames, Dark Tranquillity, Sorcerer, Avatarium, Grand Cadaver
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TIAMAT - Judas Christ (2002)
Par POSSOPO le 21 Décembre 2008          Consultée 4947 fois

Aussi éthéré soit-il dans certaines de ses prestations, TIAMAT n'a jamais tutoyé des cieux aussi élevés que PARADISE LOST. Doit-on pour autant devenir plus indulgent pour sa discographie la plus faible ? Le différentiel apparaît moins majestueux, il n'empêche que le ventre mou de la carrière du Suédois tombe peut-être aussi bas que son pendant britannique. Et "Judas Christ correspondrait" à "Believe In Nothing" ou "Symbol Of Life".

Mais quelle drôle de comparaison tout de même !

Du tout ! Il est même étonnant de voir jusqu'où les points les plus faibles des deux artistes peuvent se rejoindre. Même goût pour la soupe claire, même noyade radio après des années de prises de risque, même incontinence de la dynamique. Cependant, n'allons pas trop vite en besogne, les différences restent criantes. La première est essentielle, elle permet d'ailleurs à TIAMAT d'éviter de chuter dans les profondeurs de la critique musicale. Au contraire des amateurs de Milton, Johan Edlund n'a jamais effectué de véritable retour en arrière, mouvement du levier de vitesse synonyme de perdition. Et si on nage ici en pleine anesthésie dark rock, il reste chez le soliste jaune et bleu tellement de caractère qu'il parvient à s'extirper d'une fange dans laquelle il prend, douce contradiction, un malin plaisir à se baigner.

Alors si "Judas Christ" ne se fait pas tirer dessus à boulets rouges comme on a gentiment le droit de démantibuler le PARADISE LOST des années 2001-2002, la clémence n'est pas la raison de cette absence d'action. "Judas Christ" montre même une certaine ambition et il convient de saluer les tentatives pop du disque, huons plutôt la base metal aseptisé et mélancolique qui, lorsque l'écriture manque, devient une véritable croix à soulever jusqu'à l'autel de la crucifixion. Heureusement, quand l'accroche est là, TIAMAT retrouve une posture élégante. Comme sur cet "Angel Holograms" affreusement commercial (et aux idées si proches d'une certaine époque de PARADISE LOST, on y revient) mais si remarquablement entraînant. Comme sur un premier morceau toujours réussi quelque soit le millésime, ici rempli de teintes sexy. Johan Edlund est un compositeur de talent, c'est comme ça, on n'y peut rien. "The Return Of The Son Of Nothing", "Angel Holograms", les deux directions principales, tantôt l'une tantôt l'autre, prises par un opus loin d'être aussi nul que je le pensais. Un dark rock atmosphérique aux nappes travaillées et somnolentes, aux vagues réminiscences de "Wildhoney". Un groove goth de cave et de dance floor séducteur, parfois très efficace.

Et cette pop soi-disant ambitieuse, où se trouve-t-elle ?
Dans une mélodie fredonnée sur "So Much For Suicide", sourire inattendu, lalala plaisant.
Dans un plus que surprenant "Heaven Of High", prairie verdoyante, quatre garçons dans le vent, volutes rose bonbon et pommes bien vertes. Et "Too Far Gone" continue dans cette voie à l'originalité incroyable qui n'aboutira malheureusement à rien dans le futur. Deux titres qu'il est possible de haïr tant ils ne correspondent à rien de connu dans l'univers de TIAMAT, tant ils tranchent avec le désespoir de soie caractéristique de l'artiste pour lui substituer une large banane sous une pluie fine made in Albion. Et on pleurerait presque celui qui aurait pu devenir le premier groupe de doom death brit pop suédoise.

Et on aimera "Judas Christ" pour ses deux ovnis sans lendemain. Et on écoutera encore deux, trois chansons pour ensuite refermer un livre manquant peut-être simplement de cohésion et d'univers, un livre trop facile à lire, pourtant plaisant. Et bien supérieur à ce qu'a osé nous refourguer PARADISE LOST durant ses pires années.

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   (3 chroniques)



- Johan Edlund (chant, guitare)
- Thomas Petersson (guitare)
- Anders Iwers (basse)
- Lars Sköld - (batterie)


1. The Return Of The Son Of Nothing
2. So Much For Suicide
3. Vote For Love
4. The Truth's For Sale
5. Fireflower
6. Summer By Night
7. Love Is As Good As Soma
8. Angel Holograms
9. Spine
10. I Am In Love With Myself
11. Heaven Of High
12. Too Far Gone



             



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