Belle pochette, formation d'expérience qui fournit ses fans à une vitesse hallucinante, réputation semi-bonne... KORPIKLAANI méritait mon attention.

Verdict? Je n'arrive pas à éviter de gigoter de malaise sur ma chaise quand j'écoute cet album. J'hésite aussi entre le rire et le soupir.

Ma chérie m'avait acheté cet album pour ma fête il y a deux ans, croquant en diable l'initiative, non?. Elle est allée chez le disquaire (un de mes amis) qui lui a refilé ce disque, la dernière nouveauté en magasin. Elle ne savait pas, la pauvre, ce qui m'attendait : au lieu d'airs guerriers qui respirent l'histoire et le froid, je dois me taper des mélodies niaises et molles, un violon et un accordéon qui, justement, ne s'accordent pas, une voix qui raille au lieu de chanter... Une joyeuse bande de lurons qui composent entre deux cornes de cervoise! Non mais : "Keep on galoping my friend"... oui, galope toujours, tu m'intéresses! Voyant bien que ma platine se plaignait, ma chérie me dit "Tu peux aller le changer, tu sais!" "Meeeeee non", ça va. (grrrrrrr)

Je sais apprécier le Folk, j'en suis inondé au Québec, y'a que ça. Et je suis capable de dire que le Viking-Folk ne doit pas obligatoirement sentir la sueur des barbares. Mais "ça"? Non. Et ça n'a pas été faute d'essayer nombre de fois.

Le Prince du feu descend donc cet album en flammes et supplie Volthord de lui donner la force nécessaire de faire la paix avec KORPIKLAANI.