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KORPIKLAANI - Manala (2012)
Par VOLTHORD le 4 Décembre 2012          Consultée 3890 fois

Le changement, c’est pas maintenant pour KORPI.
C’était un petit peu l’année dernière avec un "Ukon Wacka" qui m’aura coûté de bons moments et une superbe lettre Hadopi. Mais Manala, c’est quasiment nul. "Manala", c’est comme Manolo cul nu qui chante trololo sur les gros lolos de lulu qui lui lit une lithanie traitant des melons de lettonie. Il se paye notre poire et nous on lui achète.
Chez KORPIKLAANI en short kaki, on fait encore des chansons bruyantes en caquetant de coquets caca navrants. Et comme pour arrêter de tergiverser inutilement, on se dit qu’on devrait parler de quelque chose, oui mais de quoi ?

Le "Kalevala" ? Pour donner une allure un peu sombre à tout l’alcool versé depuis "Tales Along This Road" ? Oui mais voilà, ça ce n’est que la façade pour faire semblant d’avoir une idée, le « côté sombre » de KORPI, on y croit d’une oreille et on se la sort par vous savez où, ce n’est pas plus convaincant qu’ELVENKING avec de l’eyeliner. Pas qu’il n’essaie pas, et non sans quelques soupirs qui chatouillent notre hypothalamus émotionnel (comme ce petit "Synkkä", qui se ballade au coin du feu sans se brûler le museau). Mais, ni une ni deux, entre deux rideaux baissés, entre quelques élans qu’il veut plein de compassion, KORPIKLAANI plante déjà la chanson du poireau à la truelle – à la mode de chez lui ! −, cette bien cruelle "Ievan Polka" qu’on ne peut que fuir vers l’antre plus prestigieuse de LOITUMA.

Quand ça se veut un peu agressif, c’est encore moins transgressif qu’un Beigbeder qui lit une bédé à la télé; ce qu’on retient encore, c’est ce poum-tchak-poum-tchak qui appelle à l’arrêt de musique et à la prise de Doliprane. Quand ça se veut plus tristouille, c’est plus mou qu’un coq en pâte, qu’un pote neuneu qui bade, que des mouillettes d’œufs à la coque. "Uni" trainaille dans son refrain invocateur. "Metsälle" avait pourtant tout pour plaire (des premières minutes exquises !), mais entre deux copier-coller, on n'y croit déjà plus ! Et pour "Dolorous", on sourit, mais on se demande un peu quelle est la part d’invention... on se laisse un peu porter par la mélodie, mais pas de trop, parce que l’eau est tellement calme qu’on pourrait s’y emmerder.

"Manala" s’effrite comme du Krisprolls, ce pain dur vendu bien cher sous couvert d’appartenance nationale, qui a fait son temps sur les étagères. Mais c’est local qu’on vous dit ! Au fond de tout ça, même l’apport d’un nouveau violoniste ethnologue des shamans et confirmé dans sa théorie des cordes ne semble pas remettre KORPI hors du chemin tout droit qui lui était tracé pour ce nouvel opus. Les quelques bonnes idées qui restaient de l’année dernière se sont pour la plupart faites la malle pour Poudlard, pour nous laisser avec une fin d’album qui fout un mal de crâne pas possible.

Une nouvelle fois un beau reflet de musiciens talentueux avec un baobab dans la main. Huitième album et toujours dans le vague, la carrière des Finlandais suit son cours sans aucun remous ni aucun courage.

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   VOLTHORD

 
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- Tuomas Rounakari (violon)
- Cane (guitare)
- Matson (batterie)
- Jarkko Aaltonen (basse)
- Juho (guitare, accordéon)
- Jonne Järvelä (chant, guitare, percussions)


1. Kunnia
2. Tuonelan Tuvilla
3. Rauta
4. Ruuminmultaa
5. Petoeläimen Kuola
6. Synkkä
7. Ievan Polkka
8. Husky Sledge
9. Dolorous
10. Uni
11. Metsälle
12. Sumussa Hämärän Aamun
13. Soil Of The Corpse (bonus Track)



             



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