À la base, je voulais me contenter d’un simple « lol » pour cette kro-express. Le truc suffisamment explicite pour passer tout seul, mais cela aurait été manquer de respect aux musiciens ayant participé à l’élaboration de ce disque. Ainsi qu’à vous, soit dit en passant. La seconde partie du projet "Neon God" de Blackie Lawless (et de WASP) peine à remonter la pente après un premier volet qui se voulait ambitieux et construit, mais qui ne décollait jamais vraiment.

Ici… Bon, déjà il n’y a pas d’interlude. Dommage, cela permettait au disque précédent de respirer et ici, ça manque cruellement, d’autant plus que l’ouvrage est plus Heavy. Certains diront que c’est une bonne chose. Cela pourrait mais non. Et cela me fane d’écrire cela parce que je suis fan du groupe, mais "The Neon God Part II" ressemble à une espèce de grand recyclage de ce qui a été fait avant, avec la voix inimitable de Blackie pour lier le tout. Et ça ne fonctionne pas.

Dès le premier titre, ultra répétitif, on ne sait pas trop où veut nous conduire WASP. On ne sait même pas si Lawless a conscience de là où il va et là ça craint. Ça craint d’autant plus que les planches de salut sont rares. Allez, "Clockwork Mary" pourrait le faire, mais c’est très mineur. "Come Back To Black" revient sur du WASP énervé avec un Lawless enragé… mais c’est du rabâché. Du déjà entendu. En mieux. Et que dire du final de "The Last Redemption" qui donne l’impression que Lawless a repompé le riff de "Chainsaw Charlie" ?

Une douche froide. Voilà comment j’ai vécu ce disque. J’attendais du mieux par rapport au premier volet, sans y croire vraiment. Heureusement que je n’y ai pas cru. Je ne me suis pas bouffé de glaçons sur le coin de la tronche comme ça. Vous vous souvenez de The "Titanic Overture" ? Et ben, ce disque c’est le Titanic de Lawless. Le pire qu’il ait pu faire avec WASP. Avec "Helldorado".

Note réelle : 1,5/5.