On ne parlera jamais assez du premier et meilleur album de CANDLEMASS. Écouter ce disque radical en 86 devait être un tel choc qu'on ne peut que remercier PENTAGRAM, SAINT VITUS et TROUBLE (surtout TROUBLE) d'avoir sorti des trucs avant, histoire de se préparer à l'impact. Une onde de choc dont les remous se propageront un peu partout et même au-delà du Doom Metal. Franchement si votre groupe descend en-dessous de, disons 160 bpm, et que vous n'en profitez pas pour piquer des riffs ou des plans de batterie (plus discret mais tout aussi ravageur) à ce disque c'est un peu la honte. Même AUTOPSY et DARKTHRONE l'ont fait alors pourquoi pas vous, hein les poseurs ?

Une véritable définition du Doom au-delà de bêtes considérations de vitesse et de bpm, une atmosphère de solennité et de religion, de menace et d'angoisse, un kitsch parfaitement dosé et un chanteur à l'équilibre parfait entre lamentation et prophétie, pour moi la seconde meilleure voix du Doom, au-delà même de Marcolin. Et puis enfin tous les riffs tuent sauf un (je vous laisse trouver lequel). Que dire de plus ?