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DOOM METAL  |  STUDIO

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CANDLEMASS - Psalms For The Dead (2012)
Par ENENRA le 7 Décembre 2012          Consultée 5597 fois

Cela fait une petite décennie que CANDLEMASS, véritable prête du Doom, ne déçoit pas ses fans. Pire, il revient toujours plus fort d'album en album, repoussant à chaque fois les limites du plaisir auditif purement égoïste et jetant sans ménagements chaque prédécesseur aux oubliettes. Alors quand on nous annonce un ultime album studio des Suédois et qu'on regarde trois années en arrière et l'impressionnant "Death Magic Doom", autant vous dire que les mouchoirs défilent en rang serré. Vient l'écoute. Puis la période d'appréhension. Un soupir blasé clôt le spectacle. CANDLEMASS aurait-il mis la barre trop haut avec son précédent opus ? Non, il a juste un peu craqué avec "Psalms For The Dead"...

On connait tous le penchant du groupe pour les ambiances qui titillent l'ecclésiastique, le religieux, les chanteurs successifs prenant toujours des intonations imposantes, sentencieuses même. Mais là où cet amour pour les sonorités et les climats grandioses était délicieusement enrobé, dissimulé, mêlé, à d'excellents riffs assassins et ne restait le plus souvent qu'en arrière plan, ici CANDLEMASS choisit de les sortir de l'ombre dans laquelle ils étaient plongés. Il n'y a pas que ça, mais le fait que ce disque soit d'un kitsch très prononcé est une partie non négligeable des reproches qu'on pourrait lui faire.

C'est comme si CANDLEMASS ne voulait plus jouer la comédie et l'enfant sage. Finie la petite touche surannée mais pleine de charme. Ouvrons grands nos imperméables, découvrons nos attributs et déposons en grande pompe notre pêche "orgue-à-nique" sur la table de nos sonorités les moins avouables. On est en droit de se demander où est partie cette subtilité si belle dans laquelle le combo tissait ses titres ? Chaque morceau, ou presque, se casse les dents pour une raison ou une autre. Pour ne pas les évoquer, l'effet wah-wah pour le moins ridicule sur "Waterwitch" ; "The Sound Of Dying Demons" et ses samples directement issus de Luigi's Mansion ; le refrain très loin d'être aventureux de "The Lights Of Thebe" et qui tapera autant sur le crâne que le sample introductif, bien trop long, de "Black As Time". Mais par dessus tout, il y a ce foutu orgue bien trop surmixé, et ce sur toutes les pistes ! Clou du spectacle sur "Siren Song" où il intervient de manière totalement délirante (insupportable ?) tout en appuyant le reste du temps la rythmique du titre déjà bien trop accentuée.

Cependant tout le tableau n'est pas gris, relativisons, on a quand même de très bonnes choses. Les soli sont plus que convaincants, la majorité des riffs restent attachants et accrocheurs, le groupe n'a pas perdu tout son talent de composition. D'ailleurs il nous pond quelques très bons morceaux. En tête le duo "Psalms For The Dead" / "The Killing OF The Sun". Deux titres puissants, forts et sans effets "à la mords-moi-le-noeud" toutes les trente secondes. Une classe sobre et majestueuse, un solo explosif, un riff qui titille les cervicales. Que demandez de plus à CANDLEMASS ? Je vous le demande ! Tout est dit ici. Même avec ce fichu orgue... qui n' a décidément pas compris qu'il devait se la fermer !

Les prophètes du Doom tirent leur révérence. Un grand nom quitte la scène (vous aussi vous sentez l'annonce marketing ?) avec un album honnête sans être la perle que l'on aurait espérée et qui se serait inscrite dans la droite lignée de ses prédécesseurs, infligeant une baffe monumentale à la scène Doom internationale. Mais au fond, même un album moyen de CANDLEMASS reste un bon album à se passer en toutes occasions. Alors profitons.


Don't be fool by her charms. The witch means death and she means harm.

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   ENENRA

 
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- Leif Edling (basse)
- Robert Lowe (chant)
- Lars 'lasse' Johansson (guitare)
- Mats 'mappe' Björkman (guitare)
- Jan Lindh (batterie)


1. Prophet
2. The Sound Of Dying Demons
3. Dancing In The Temple (of The Mad Queen Bee)
4. Waterwitch
5. The Lights Of Thebe
6. Psalms For The Dead
7. The Killing Of The Sun
8. Siren Song
9. Black As Time



             



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