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GRINDCORE  |  STUDIO

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2008 Amber Grey
2011 Orphan
2014 Longhena
2023 1 Coronet Juniper
 

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GRIDLINK - Coronet Juniper (2023)
Par KOL le 8 Juin 2024          Consultée 776 fois

L’aut’ jour, sur 3615 Nightfall, on devisait entre chroniqueurs autour de l’appellation « Melo », trop souvent dévoyée : Melodeath, Black Melo, Melocore, et j’en passe et des meilleures. Du coup, en vil provocateur, je glissais à la cantonade : « à quand du Melogrind ? ». Bon sang ne saurait mentir, T-Ray rétorquait derechef : « Ben, y’a GRIDLINK, mec ! ». Touché. Saleté de T-Ray, toujours réponse à tout.

Sauf que le bougre n’avait pas tort…

Autant dire que le Grind et moi, ça fait trois. Je ne capte pas bien l’intérêt du bousin, bastonner non-stop à cent mille à l’heure en beuglant comme un putois qu’on maltraite au fond d’une cave humide, ça me passe à des kilomètres au-dessus de la tronche. Notez que j’éprouvais peu ou prou le même sentiment au sujet du Death ou du Black, il y a une bonne quinzaine d’années. De nature curieuse, je me suis donc penché sur la bestiole afin d’apporter un point de vue totalement neutre, voire gavé d’aprioris négatifs sur la chose.

Et… Ben en fait c’est pas mal du tout.

Là où GRIDLINK fait la différence, c’est clairement sur les aspects mélodiques, notamment au niveau des guitares, parfaitement ajustées et audibles dans leurs leads. D’autant qu’au-delà de tabasser conformément au cahier des charges, le combo ricain varie quelque peu les rythmes, laissant quelques (courts) passages plus atmosphériques (si j’ose dire) pour se poser et réaliser pleinement la violence de l’ensemble. Du coup, les blasts ressortent plus proprement et leur efficacité s’en voit décuplée, a fortiori en comparaison d’un groupe lambda de Grind.

Je ne sais pas de quoi Jon Chang nous parle, et je m’en cogne franchement pour le coup. C’est l’expérience qui vaut la peine, celle de s’ouvrir tout un pan d’extrême jusqu’alors dénigré, avec un style auquel on pourrait presque affubler de l’adjectif "accessible". Oui, je mets des guillemets, car pour supporter la chose, il faut quand même avoir quelques kilomètres de Metal extrême au compteur. Cette condition sine qua non une fois remplie, "Coronet Juniper" n’en reste pas moins une porte d’entrée idéale pour qui souhaiterait s’essayer au genre. Et ce n’est pas là la moindre de ses qualités.

L’autre avantage du Grind, c’est également la durée des galettes. A peine plus de vingt minutes au compteur ! Au pire, le supplice sera de courte durée. GRIDLINK possède également, au-delà de son artwork léché, une dimension futuriste, cyber-je-ne-sais-quoi, qui rend sa musique extrêmement moderne et contemporaine, bien mise en valeur par la production, sans artifice ni additif superflu. Intrinsèquement, "Coronet Juniper" est la bande son d’une apocalypse imminente, que vous le vouliez ou non.

Je pensais détester, j’ai beaucoup aimé, et j'y reviendrai clairement. Merci les coupains !

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   KOL

 
   (2 chroniques)



- Takafumi Matsubara (guitare)
- Jon Chang (chant)
- Bryan Fajardo (batterie)
- Mauro Cordoba (basse)


1. Silk Ash Cascade
2. Anhalter Banhof
3. Pitch Black Resolve
4. Nickel Grass Mosaic
5. Ocean Vertigo
6. Octave Serpent
7. Coronet Juniper
8. Zygomatic
9. Refrain
10. The Forgers Secade
11. Revenant Orchard



             



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