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GRINDCORE  |  STUDIO

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2008 Amber Grey
2011 Orphan
2014 Longhena
2023 1 Coronet Juniper
 

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GRIDLINK - Coronet Juniper (2023)
Par ANIMA le 3 Juin 2024          Consultée 1477 fois

Je ne vais pas répéter la chronique de ce cher Positron, mais "Longhena" était un chef d’œuvre absolument fantastique. Les vingt minutes les plus intenses et jouissives de ma vie, toussa toussa, je ferais une kro express un jour peut-être pour y mettre mon 5/5. Le truc c’est que peu de temps après la sortie de "Longhena", le guitariste fou Takafumi Matsuraba s’est payé une attaque et en est ressorti avec une drastique baisse de mobilité pour son bras gauche, niquant ainsi ses perspectives d’avenir en tant que guitariste. Bon en vrai, le gars a du try hard la rééducation parce que GRIDLINK est revenu en 2023 avec un nouvel album. N’ayant pas suivi l’actu du groupe, ça avait été pour moi une énorme surprise, doublée d’une hype aussi monumentale que subite, donc j’attendais énormément de ce "Coronet Juniper" et je n’ai pas été déçue.

En soit, "Coronet Juniper" ne change pas de la recette de GRIDLINK, on est face à un Grindcore moderne et assez unique, très intense et technique. Ça blast à 200 à l’heure, Jon Chang est toujours aussi taré et impressionnant au micro, le mec hurle sans s’arrêter et sans aucune baisse de régime et bordel, qu’est-ce c’est accrocheur ! Parce que malgré la tornade de violence que nous inflige le groupe pendant les dix-huit minutes de l’album, on se retrouve constamment avec des riffs absolument dantesques et mémorables qui sont affreusement addictifs (j’ai personnellement eu le riff d’intro de "Silk Ash Cascade", le second de "Coronet Juniper" et le final de "Revenant Orchard" qui m’ont trotté en tête pendant tout le temps qu’il m’a fallu entre la sortie de l’album et la rédaction de cette chronique pour ne citer qu’eux). Et ce n’est pas tout ! Parce que ce serait trop simple de juste dire que c’est du Grind accrocheur, presque easy-listening. Mine de rien, l’album reste bien violent et très bourre-pif, "Pitch Black Resolve", "Octave Serpent", "Zygomatic" ou "Refrain", ils sont pas là pour vous faire danser, ces morceaux, c’est du pur Grind qui vient vous casser la gueule et qu’est-ce que c’est bon !

Bon tout ça est bien joli, le disque est bien équilibré entre l’accrocheur et la violence pure et excelle dans ces deux créneaux, mais ce qui en fait pour moi une réussite totale, c’est à quel point l’album est intense. Là où "Longhena" nous offrait un instant de répit après deux morceaux, histoire de voir si on voulait continuer jusqu’au bout, "Coronet Juniper" s’en fiche éperdument et ne lâche absolument pas la pression jusqu’à la fin. Et de cette intensité va ressortir des instants absolument glorieux. Bon déjà "Silk Ash Cascade" débarque pour nous noyer dans le grand bain sans nous mouiller la nuque et en montrant tout ce qu’on va bouffer après avec brio. Vient ensuite l’enchaînement fabuleux "Nickel Grass Mosaic"/"Ocean Vertigo" qui est le pic d’intensité sur tout l’album et qui se permet d’aller dans un registre épique bienvenu en proposant un truc presque dansant sur le premier pour finir sur une note beaucoup plus sombre sur le second et ainsi lancer la deuxième partie de l’album en montant d’un cran dans la violence. Et enfin, je ne peux pas parler de "Coronet Juniper" sans mentionner cette perle qu’est "Revenant Orchard" qui, tout comme un "Look To Winward", clôt l’album sur une note épique avec Jon Chang qui s’arrache encore plus au micro et ce final bordel, il est tellement parfait avec ce riff qui reste en tête, décrire ce que je ressens à chaque écoute lors de ce moment est dur tant je me prends une décharge d’émotion à chaque fois.

"Coronet Juniper" est un véritable bijou, je sais que je suis globalement assez enthousiaste quand j’écris des chroniques et peut-être que ça diminue l’impact quand j’aborde un album vraiment exceptionnel, mais là, c’est bien le cas. GRIDLINK avait marqué les années 10 avec "Longhena" et je pense qu’ils ont refait le coup avec "Coronet Juniper", et je dirais même qu’ils ont réussi à faire encore mieux. Alors je vous en prie, foncez, prenez dix-huit minutes de votre vie et laissez-vous submerger par cet album.

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   (2 chroniques)



- Takafumi Matsubara (guitare)
- Jon Chang (chant)
- Bryan Fajardo (batterie)
- Mauro Cordoba (basse)


1. Silk Ash Cascade
2. Anhalter Banhof
3. Pitch Black Resolve
4. Nickel Grass Mosaic
5. Ocean Vertigo
6. Octave Serpent
7. Coronet Juniper
8. Zygomatic
9. Refrain
10. The Forgers Secade
11. Revenant Orchard



             



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