Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par ENENRA

Après le feu, la glace ! Véritable suite fantasmagorique au génial "Sky Valley", "...And The Circus Leaves Town" reprend là où s'était arrêté son prédécesseur sans perdre une miette d'intensité. Fait d'autant plus rageant que ce disque est à ce jour le dernier du groupe (Homme étant parti formé les QUEENS OF THE STONE AGE avec lesquelles il goûte un succès bien mérité).

Je vais toutefois essayer de ne pas me laisser gagner par la nostalgie et vous faire partager le bonheur que m'a procuré cet excellent album. On glisse la galette dans le mange CD et voilà que déboule sans prévenir "Hurricane", morceau de Heavy burné, typique du KYUSS, puis arrive un "One Inch Man" tout en subtilité juste appuyé par de gros riffs bien gras comme on aime, déboule ensuite l’instrumental SABBATHien/psyché sous amphétamine "Thee Ol’Boozeroony".

Après ces trois baffes successives, on se dit : c’est pas possible ils vont se calmer… Mais non avec "Gloria Lewis", KYUSS signe un hit imparable, près à enfumer vos fins de soirées. "Phototropic" débute planant puis s’alourdi gagnant ainsi une intensité émotionnelle proprement incroyable, j’adore… "El Rodeo", un des morceaux phares du répertoire live du groupe prend le relais dans une ambiance proprement disjonctée, assombrie par une tempête de guitares heavy du plus bel effet, est d'ores et déjà considéré comme un classique du Rock des 90’s.
Après un intermède psyché enchaîné avec le très rentre-edans "Tangy Zizzle", voici que déboulent les cultes "Size Queen" et "Catamaran", véritables condensés de ce qu’était le son de KYUSS. Enfin, pour tirer sa révérence KYUSS nous balance un "Space Landing" d’anthologie de plus de 10 minutes. À noter qu’un bonus se niche auprès un blanc d’environ un 1/4 d’heure pour les curieux.

Un album à posséder pour un groupe culte qui peut avoir la satisfaction de s’être arrêté sur un disque énorme… (hé, les gars c’est pour quand la reformation ?).