ENYA version Pagan.

C'est comme ça que j'ai résumé le bousin dans ma tête flasque après avoir réussi, non sans peine, à traverser les volutes de fumée que la jolie MYRKUR nous fait avaler sur ce second skeud.

De New Age, ENYA se la joue montagnarde et forestière en cotte de mailles, eh ouais.

Alors que MYRKUR m'avait impressionné sur sa carte de visite, elle me déçoit ici avec une longue suite de morceaux vaporeux, tranquilles, sur lesquels elle ne s'excite que trop rarement.

Certes, elle a trouvé sa niche, son orientation artistique est mieux cadrée, mais ça n'empêche pas que "Mareridt" est pour moi un disque ennuyant. Si au moins l'ensemble suintait un peu de sueur épique, mais non...

La communion avec la nature de MYRKUR se traduit par un profond respect du lyrisme extirpé des paysages et des beautés terrestres. Alors oui, bravo pour la cohérence, mais à titre perso, j'ai bâillé sans cesse du début à la fin.

À d'autres !