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METAL INDUS  |  STUDIO

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PAIN - Coming Home (2016)
Par DARK BEAGLE le 29 Février 2020          Consultée 747 fois

Le cadavre n’était même pas froid que déjà il grouillait d’asticots. Il ne sentait pas encore la charogne que déjà les vautours s’en délectaient. Avec "Coming Home", PAIN est mort artistiquement. Que Peter Tägtgren ne propose rien de nouveau avec son projet Metal Indus n’est pas une nouveauté en soi. Qu’il laisse la bête crever misérablement, ça, ça fait mal au cul. Il n’y a strictement rien dans cet album, sinon du vide, pour le coup intersidéral. Au moins il est raccord avec son concept de petits aliens.

L’ensemble est désespérément mou, ça ne décolle jamais, une limace dégage plus d’énergie que ce truc infâme. Infâme, oui, parce que le disque donne vraiment l’impression de se foutre de la gueule des fans et ça, c’est mal. C’est comme si le père Tägtgren avait un cahier des charges concernant PAIN et qu’il se contentait de cocher les cases, les unes après les autres, mais après une série d’albums usant des mêmes artifices, la mayonnaise ne monte plus. Il aura beau transvaser la mixture dans des récipients plus grands à chaque fois pour terminer dans une baignoire, il n’aura toujours qu’un bain d’huile insipide.

Oh oui, il y a Joakim Brodén de SABATON qui fait le guest sur "Call Me". Oui et ? Quand le gars ne parle pas de soldats qui meurent à la guerre, ben il ne sert pas à grand-chose, et là, pour le coup il ne sert effectivement à rien, à part mettre un nom ronflant dans les crédits et avoir de quoi raconter un ou deux trucs en interview. Les duos avec Anette Olzon sur "Cynic Paradise" avaient plus de sens, là ça fait un peu réunion de beaufs quand même.

Si au moins le dernier HYPOCRISY et le premier LINDEMANN avaient été réussis, on aurait pu lui pardonner à Tägtgren, mais voilà, là aussi il y avait du relâchement au niveau du Death, infoutu de se renouveler ou tout simplement de se montrer au niveau du précédent tandis qu’il reproduisait avec Till ce qu’il faisait avec PAIN, sans trop se remettre en question. Et là, tout s’écroule. L’édifice PAIN s’effondre lamentablement au travers ces dix morceaux insipides qui finissent par devenir crispants tant ils sont putassiers.

Alors il y a deux choix : soit Peter se remet en question et nous pond un chef d’œuvre soit il continu sur sa lancée et le prochain album de PAIN, si jamais il doit y en avoir un nouveau, sera encore pire que celui-ci, ce qui serait un sacré exploit quand même.

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   (2 chroniques)



- Peter Tägtgren (tout)
- Joakim Brodén (chant sur la 2)


1. Designed To Piss You Off
2. Call Me
3. A Wannabe
4. Pain In The Ass
5. Black Knight Satellite
6. Coming Home
7. Absinthe-phoenix Rising
8. Final Crusade
9. Natural Born Idiot
10. Starseed



             



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