Ben Immortal c'est une voix de crapaud, faut pas trop être exigent. Si tu hais les voix black metal, t'aimeras pas plus celle là.
Sinon sur ce disque, il y a des blast beat mais pas que ça.
Ce disque est de toute façon sans grand intérêt comparé à l'ouragan At The Heart Of Winter, qui a permis d'amener à sa sortie beaucoup de fans de heavy vers les musiques extrêmes.

Je ne sais pas qui tu es, illustre inconnu, mais m'est avis que tu es également l'auteur de la question adressée à Powersylv au sujet de DIMMU BORGIR ^_^ ! Je laisse à mon camarade le soin de te répondre pour ces derniers, et je me charge d'éclairer ta lanterne au sujet des immortels.

Commençons par la voix... Rassure toi : Abbath (le chanteur de feu IMMORTAL) n'a absolument rien à voir avec Dani et ses vocalises "porcines" comme tu dis. En fait, Abbath fait partie de ces rares vocalistes de Black que l'on reconnaît instantanément, tant sa voix est atypique : Elle est très rocailleuse, arpente ses lignes de chant avec une espèce de tranquillité étonnante, un peu comme s'il récitait ses paroles plus qu'il ne les gueulait. Bien entendu il lui arrive de pousser un peu le débit et de lâcher des hurlements, mais ceux-ci n'abordent jamais les rivages des aigus. Abbath reste toujours dans un registre grimaçant, rapeux, et articule bien, ce qui rend les textes presque audibles... un peu comme Jon Nodtveidt de DISSECTION, sauf que la rondeur Death de la voix de ce dernier est absente de celle d'Abbath. En tout cas, qu'on l'aime ou pas, la voix d'Abbath est unique, et reste assez accessible justement parce qu'elle n'est pas beuglée. Mais écoute d'abord, car elle ne plaît pas à tout le monde !

Sinon, si tu ne connais pas IMMORTAL, sache que la carrière du groupe se découpe en deux grandes périodes. La première période, celle avec Demonaz à la guitare et Abbath à la basse, court de "Diabolical Fullmoon Mysticism" à "Blizzard Beasts". Le groupe pratiquait alors un Black violent et très rapide ("Pure Holocaust" et "Battles In The North" particulièrement), et insufflait même une grosse inspiration MORBID ANGEl à son Black sur "Blizzard Beasts". Inutile donc de te dire que cette période est fertile en blast beats !
La deuxième période du groupe quant à elle correspond au départ de Demonaz (infection musculaire qui lui aurait fait perdre définitivement l'usage d'un de ses bras s'il avait poursuivi son activité musicale... coup dur), Abbath récupérant la guitare. Cette période inclut trois sorties, et voyait le groupe donner une couleur plus épique à sa musique, introduire plus nettement quelques synthés et quitter l'extrêmisme qui le caractérisait jusque là. "At The Heart Of Winter" me semble être le chef d'oeuvre de cette période, avec ses relents à la BATHORY et ses longues compositions majestueuses. "Damned In Black" et "Sons Of Northern Darkness" permettaient, eux, à IMMORTAL de réinjecter un peu plus d'agressivité et de concision dans sa musique, avec une inspiration Thrash par exemple, sans lâcher pour autant le côté plus Heavy et abordable qui faisait le sel de "At The Heart Of Winter". Cette période est, tu l'auras compris, moins truffée de titres ultra speed recourant massivement aux Blast, même si tous ces disques en contiennent tout de même un beau petit lot !

Si donc tu ne connais pas cet excellent groupe, et que tu recherches avant tout un Black pas trop intégriste ou exigeant, commence par un disque de cette deuxième période. Si tu veux t'intéresser au passé plus violent d'IMMORTAL, privilégies "Pure Holocaust" ou "Battles In The North", "Diabolical Fullmoon Mysticicms" restant un album maladroit et peu mature, et "Blizzard Beasts" étant assez atypique et affligé d'une production peu appropriée.

En espérant t'avoir répondu...

il n'y a pas grand-chose à ajouter à la réponse de Julien. il a raison d'évoquer la différence d'"atmosphères" entre les deux styles, le cyber metal étant le rejeton émancipé (enfin, là-dessus, le débat est ouvert) du thrash mais aussi du death, je pense.

Très bonne question, à laquelle je vais tâcher de répondre tout en invitant mes petits camarades (notamment Fredouille, le master ès "Thrash la tronche de ton voisin") à proposer leur version de la chose !
En fait, je dirais que le Cyber Metal est une refonte futuriste du son Thrash, ce qui expliquerait qu'on parle parfois de Thrash pour des groupes que je décrirais plus volontiers comme du Cyber Metal. Pour être plus explicite, ce sont surtout les rythmiques et les riffs qui donnent sa couleur au Thrash : Secs, saccadés, avec une basse qui claque pour compléter le brouhaha orchestré par une batterie généralement rapide. le Thrash se spécifie aussi d'un chant généralement gueulé ou hurlé (des groupes comme DEATH ANGEL ou le ANTHRAX période Belladonna ne répondant pas à ce critère), et les groupes les plus modernes (THE HAUNTED, DEW SCENTED, les derniers TESTAMENT...) n'hésitent pas à enfoncer encore la recette en lui ajoutant des éléments Death.
Le Cyber Metal (FEAR FACTORY, prochainement le groupe suisse SYBREED...) reprend généralement les aspects principaux du Thrash (riffs secs et hachés, vitesse, chant qui fait peur à mémé...), mais la façon de les présenter dénotent d'une froideur mécanique qui colle de près à une thématique futuriste, souvent suggérée par des samplers et claviers (instruments qui sont très rarement utilisés dans le Thrash) et une production qui dépouille la musique de son aspect le plus brut : Le Thrash sent la sueur, la violence urbaine, voire parfois le fantastico-morbide (quelques trucs de METALLICA ou autres), le Cyber Metal respire la désolation d'un monde où les machines prennent l'ascendant sur les humains.
L'agressivité est donc une composante que l'on retrouve dans le Thrash et le Cyber Metal, mais elle s'exprime différemment : Elle est directe et pugnace dans le premier, incisive, froide et chirurgicale dans le deuxième.
Voilà, en espérant t'avoir un peu éclairé...

Une toute petite précision en plus: ce titre correspond au concept de l'album de retrouver les racines blues du groupe. Et pour le coup c'est vraiment le vieux blues puisqu'une phrase de ce genre rappelle (je pense que c'est volontaire) le type de paroles que pouvait avoir le blues du sud des U.S.A. avant la seconde guerre mondiale, quand le genre n'était pas (ou à peine) commercialisé. A cette époque, blues rimait avant tout avec sexe, y compris dans les textes de quelques blueswomen qui savaient donner dans l'érotique ou le porno (et avec humour).

Waow, en voilà une question qui tue !!! Si tu ne l'avais pas posée, j'avous que je ne me serais jamais interrogé sur ce sujet.
Après m'être renseigné(car je n'en avais aucune idée, jusqu'alors), j'ai appris que "Honkin' on bobo" était de l'argot americain(ce qui expliquerait pourquoi on a du mal à traduire, nous, non-anglophones).Cette expression signifierait "fellation" ou "pratiquer une fellation", et Joe Perry n'a pas donné d'explications très claires là-dessus. D'après ses dires, "Honkin' on bobo" est une expression qui provient du jazz et du blues, mais ne connait pas son origine exacte. C'est lorsque les membres d'Aerosmith se sont retrouvés en studio que Steven Tyler a sorti cette expression. Les membres du groupe ont trouvé ça tellement drôle qu'ils ont décidé d'appeler ainsi cet album.
Eh oui, chez Aerosmith, on a un humour plutôt particulier.
A signaler aussi que lorsque Steven Tyler écrit des lyrics, ceux-çi sont à double sens et même les Americains eux-mêmes ne captent pas le sens...

Il est vrai qu'à la base, "Archetype" constituait un travail de commande que le groupe avait réalisé en vue d'honorer son contrat avec Roadrunner Records. Le groupe, même si disloqué suite au départ de Dino Cazares (l'ancien guitariste) était encore considéré comme un groupe par le label, et Roadrunner n'acceptait pas que Christian Olde Wolbers (bassiste du groupe) et Raymond Herrera (Batterie) finalisent leur propre projet baptisé KUSH (qui intéressait Sony) car, par contrat, FEAR FACTORY devait encore un album au label et toute émancipation serait impossible sans respect dudit contrat ! Business is business ^_^ !

Pour se dégager de ces ennuis et enfin pouvoir voler de leurs propres ailes, Burton C. bell (chanteur) et les deux musiciens susdits acceptèrent donc d'enregistrer une démo cinq titres, l'absence de Dino Cazares étant la condition de cet enregistrement... Le groupe ne savait pas ce que Roadrunner ferait de l'enregistrement et s'en fichait même royalement ! Or, alors que la démo était enregistrée, le groupe reçut une offre très intéressante du label Liquid 8 qui proposait de signer le groupe en tant que FEAR FACTORY. Séduits et s'étant aperçus que le courant passait très bien entre eux, les trois musiciens acceptèrent la proposition, recrutèrent Byron Stroud pour remplacer Christian Olde Wolbers à la basse (ce dernier ayant repris la guitare jusque là tenue par Dino Cazares), reprirent les cinq compositions de la démo, les réenregistrèrent et composèrent les autres titres qui viendraient compléter l'"Archetype" que tu connais !

Voilà toute l'histoire... Comme le fit remarquer un journaliste français, l'ironie savoureuse de l'histoire, c'est que c'est bel et bien Roadrunner, en forçant le groupe a produire un dernier enregistrement, qui a indirectement sauvé FEAR FACTORY le temps de susciter l'intérêt de Liquid 8 !

Quoiqu'il en soit, il y a fort à parier qu'"Archetype" soit l'amorce d'une deuxième naissance ! Christian Olde Wolbers semble d'ailleurs particulièreemnt motivé puisqu'une récente interview mentionnait le fait qu'il avait déjà composé de nouveaux titres ! En outre, le groupe est en passe d'attaquer une tournée US avec SLIPKNOT, est programmé sur plusieurs festivals estivaux et viendra en Europe en fin d'année ! Ce serait donc bien malheureux que nous n'ayons plus rien à attendre de cette formation, qui semble de nouveau avoir faim... très faim...

Tu peux donc te tranquilliser cher Rodjeur ! Même si l'imprévisible est une donnée à ne jamais négliger, je crois que nous n'avons pas tout à fait fini d'entendre parler de FEAR FACTORY !

Si je puis me permettre d'ajouter un mot à la réponse de Stef, je dirais qu'effectivement "Rebirth" se rapproche plus de "Holy Land" que de "Fireworks", album varié et intéressant, mais manquant un peu d'unité. Pour autant, il est vrai que le charme fou de "Holy Land" n'est pas toujours présent sur "Rebirth", ANGRA ayant légèrement "Symphony Xé" son Metal, si je puis m'autoriser ce néo-logisme (SYMPHONY X est d'ailleurs une formation très prisée par ANGRA).

Pour dire les choses clairement, le groupe est plus carré et plus technique qu'avant, sans être le moins du monde casse bonbon pour autant, et la dimension folklorique et brésilienne d'ANGRA, très prégnante sur "Holy Land", est ici un peu atténuée, mais reste identifiable assez facilement. En tout cas, les brésiliens ont une telle personnalité que tu peux te rassurer : "Rebirth" n'a rien d'un album de Metal Symphonique de plus, et des titres comme "Unholy Wars", "Rebirth", "Millenium Sun", "Running Alone" ou le merveilleux "Acid Rain" sont marqués au fer rouge de la patte géniale d'ANGRA, avec un chant excellent, Eduardo Falaschi ayant un timbre suffisamment proche de celui de Matos pour ne pas dérouter les auditeurs... les vocalises suraigües et maniérées en moins !

Fireworks est plus classique effectivement, je trouve que cet album n'est pas très aimé. C'est dommage , je le trouve très bon et je puis t'assurer que même un album moyen d'Angra enterre haut la main la majeure partie de la concurrence.

Venons-en à "rebirth", il n'y a pas forcément beaucoup plus d'orchestrations dans cet album, mais l'apport d'un nouveau chanteur apporte un charme particulier à l'album.

Le morceau qui se rapprocherait le plus d'"Holy land" est "Unholy wars". Avec ses percussions tribales, il aurait pu s'integrer parfaitement entre "silence and distance" et "carolina IV"!

Pour le reste, il y a de très belles ballades ("heroes of the sand" et "rebirth"), du speed classique ("Nova era") ou des titres un peu plus progressifs et symphoniques ("acid rain", "millenium sun" ou "judgement day").

Pour conclure, je dirais que l'originalité n'est pas forcément de mise ici mais que la qualité et la maturité des chansons, de la musique, des arrangements y est plus que présente.

Salut !
Comme albums de Loudness, je te suggererai "Thunder in the East"(considéré par certains fans comme le meilleur de leur discographie), "Hurricane eyes" et "Lightning strikes". Je n'irai pas jusqu'à dire que tous leurs albums se ressemblent comme 2 gouttes d'eau, mais on reconnait bien le style de Loudness: du heavy qui met l'accent sur la mélodie et l'efficacité, bien servi par le talent guitaristique de Akira Takasaki(influencé notamment par Eddie Van Halen). Je n'ai pas encore "Soldiers of fortune", mais cet album a été enregistré avec Mike Vescera au chant. Les albums que je t'ai cités avaient été enregistrés avec le chanteur japonais Minoru Nihara, qui avait un accent anglais particulier. Mais c'est, à mon avis, ce qui contribuait à faire le charme de Loudness dans les années 80.

c'est "I'd Do Anything For Love" qui passait à la radio.
Tu fais bien de préciser sur NRJ ou ailleurs ; avant que FUN et SKYROCK changent complètement de cible; on avait l'occasion d'entendre sur ces radios : bon jovi, metallica, gun's and roses, def leppard, ou extreme. et toute la vague grunge bien sûr.
mais bon çà remonte à 1992-1993 au moins.

S'il est vrai que MDB a toujours proposé une musique majoritairement doom, ces tristes anglais ont toujours incorporé quelques petits élements death dans leur vin. A plus forte raison dans leurs premiers albums.

Sans ta précision, je t'aurai directement conseillé Turn Loose The Swans, qui reste pour moi le meilleur album de My Dying Bride toutes périodes confondues. Mais là encore on trouve en grande partie une voix death et quelques parties assez véloces. C'est pourquoi The Angel And The Dark River semble être le choix le plus judicieux: Aaron privilégie sa voix plaintive et les passages "death" quasi-inexistants.

Il y a cependant l'énigme "34.788%... Complete" présentant une musique hybride, assez expérimentale, aux teintes rock et électro. L'ensemble ne m'a pas totalement convaincu, bien que certains morceaux soient vraiment intéressants.

Like Gods Of The Sun est, comparablement à The Angel And The Dark River, moins bon. The Light At The End Of The World a marqué le retour de MDB dans ces vocaux death et ces passages rapides. Génial, mais apparemment celà ne te plaira pas. Il en sera de même pour The Dreadful Hours.

Donc, conclusion: The Angel And The Dark River sans problème. Et si ça te plaît, essaie alors Like Gods The Sun ou bien LE chef-d'oeuvre: Turn Loose The Swans. Voilà.
@+
Mox.

Je pense avoir deviné la suite de la question. Il aimerais savoir pourquoi Luca Turilli est un compositeur aussi génial.

Hélas, j'ai beau être LE spécialiste de RHAPSODY, je ne peux malheureusement répondre. Cela fait partie des mystères insondés qui entourent le groupe.

Tu peux trouver cet album en digipack chez Perennial Quest Records, c'est moins connu que Holy Records et Adipocere mais parfois moins cher et tout aussi fiable.

Tu peux demander la liste VPC par email:
jean_marc.werly@club-internet.fr

Salut !

Tiens, tu as du mal à trouver cet album exceptionnel ? Il n'est pourtant pas rare (Nuclear Blast n'est pas vraiment un label underground ^_^). En tout cas, si tu ne parviens pas à l'obtenir en le commandant chez ton disquaire, tu devrais pouvoir le dégotter sans problème par correspondance, avec Adipocere ou Holy Records... Si tu peux, procure toi plutôt la réédition 2002, car elle contient le mini-cd "Where Dead Angels Lie" en bonus de l'album, ce qui te donnera accès notamment à une version avec vocaux du morceau refermant "Storm Of The Light's Bane" et à deux reprises : L'excellent et imparable "Elisabeth Bathory" des méconnus TORMENTOR et le "Anti Christ" de SLAYER.

Pour ta question sur la voix, je te dirais que Jon Nödtveidt est un de mes chanteurs extrême préférés, car sa voix se positione au croisement idéal entre Death et Black : Elle a le côté raclé et noire du Black, tout en conservant une certaine rondeur gutturale... En outre, elle est accompagnée sur ce disque d'un léger effet d'écho, ce qui lui donne un côté un peu fantomatique qui rend vraiment très bien et colle au plus près la dimension sombre de la musique. Enfin, l'élocution de Nödtveidt est plutôt claire, et on distingue assez facilement les paroles et les refrains : Tu peux donc chanter du DISSECTION sous la douche !

En espérant t'avoir répondu... A bientôt et bonne chance !

juste un mot pour soutenir ceux qui soutiennent le nu metal, qui est un genre au moins aussi intéressant (je pense même plus mais je ne le dis pas trop fort étant donnée le fond de commerce du site;)) que le speed mélodique et autres réjouissances.
il existe sur les derniers IN FLAMES d'indiscutables clins d'oeil au genre, mais cela ne fait pas du groupe le nouvel EVANESCENCE et ceux qui reprochent ces oeillades feraient mieux de concentrer leurs critiques sur d'autres aspects de Soundtrack To Your Escape pour crédibiliser un peu leur bile.

Si tu as lu ma chronique, tu sais tout le bien que je pense de cet album ! Et ce ne sont pas les diverses critiques décochées ici et là qui me feront varier d'un iota : Je trouve très intéressante l'évolution d'IN FLAMES et personnellement, j'aurais eu du mal à supporter un nouveau "Colony" ou un autre "Whoracle" à la suite de "Clayman"... "Reroute To Remains" avait le mérite de casser le schéma et le conservatisme qui guettait IN FLAMES. En refermant avec "Reroute To Remains" cette page de son histoire où Death mélodique pur et solos de grande classe faisaient la loi, IN FLAMES ne faisait pas autre chose à mon sens que s'ouvrir à de nouveaux horizons, permettant à leurs anciens albums de prendre encore plus de valeurs par effet de ricochet : Il est peu probable que le groupe revienne à son ancienne formule, et l'on appréciera donc d'autant mieux les qualités des albums d'antan !

En fait, s'il est une chose qui souleva bien des contestations avec "Reroute To Remains", outre la disparition des solos, c'est l'apparition massive de l'électronique et, surtout, le travail vocal d'un Anders Friden qui sortait de son cadre de gueulard (même les parties en chant "clair" de "Colony" et "Clayman" gardait une évidente âpreté) pour s'essayer à des modulations inédites, n'hésitant pas à soumettre sa voix à des bidouillages et autres effets. C'est ce chant clair qui, je pense, a fait dire à tant de monde qu'IN FLAMES virait Néo, d'autant que plusieurs titres de "Reroute To Remains" présentaient des accalmies tyiques des gimmick Néo... mais sorti de ça, j'ai un peu de mal à comprendre en quoi IN FLAMES jouerait aujourdhui du Néo : Les guitares ont toujours l'inimitable coloration IN FLAMES, il n'y a pas de trace de Hip Hop ou de Rap, pas de grosses guitares sous-accordées... Simplement, IN FLAMES a gavé sa musique d'une nouvelle orientation plus mélodique, plus axée sur les refrains et la qualité accrocheuse de sa musique... Si cela suffit à certains pour arguer d'une orientation Néo, alors dépêchons-nous de réhabiliter les groupes de la NWOBHM comme des précursseurs du Néo, car la recherche d'une qualité mélodique et l'écriture de refrains mémorables a toujours été au coeur du propos du Heavy Metal classique !

Si l'on devait faire un procès à IN FLAMES, ce serait de l'accuser de suivre une démarche commerciale plus appuyée que du temps où chant clair, claviers et titres directs n'étaient pas forcément du goût de ces messieurs... IN FLAMES plus commercial ? Evidemment, on ne va pas le nier ! Est-ce pour autant une raison pour l'ensevelir sous des raisonnements expéditifs et peu étoffés, l'accuser de faire du Néo, ou se laisser aller à l'amertume en se plaignant d'une musique qui ne ressemble plus à ce qu'ils faisaient il y a huit ans de ça ? On avait déjà eu droit à de gonflantes polémiques avec METALLICA suite à la sortie de "Load", on ne va pas recommencer ce débat stérile avec IN FLAMES ! En tout cas, ça sera sans moi !

Pour résumer mon propos après cette longue réponse (et ta question me fait bien plaisir, car elle me donne l'occasion de préciser ma pensée) : IN FLAMES crée aujourd'hui une musique accessible à un plus grand nombre d'auditeurs, y compris à ceux qui n'avaient pas l'habitude de s'intéresser au Death mélodique... mais IN FLAMES le fait avec talent, c'est-à-dire en exploitant toutes les technologies modernes, en approfondissant son travail sur les claviers et les samplers, tout celà sans jamais renier son style et ses sonoritées foncièrement personnelles. IN FLAMES a donc toute mon estime (même si ça ne pèse pas lourd, à peine l'équivalent d'une granule de crotte de fourmi...), et j'aurais tendance à penser comme toi, cher lecteur anonyme ! De surcroît, je ne supporte pas non plus cette espèce de réaction hostile épidermique à l'encontre de tout ce qui est rattaché (pertinemment ou non) à la nouvelle vague du Metal... C'est précisément la raison pour laquelle je me suis attaqué aux chroniques de KORN (un groupe que je respecte totalement) et de SLIPKNOT (sur qui tout le monde aime bien cracher, ce qui ne m'amuse que moyennement), alors que le Néo est très loin de figurer au tableau de mes styles privilégiés (cf ma fiche auteur).

Voilà, merci à ceux qui auront lu jusqu'au bout, et rien aux autres... puisque cette dernière remarque leur demeurera inconnue ^_^ !

A plus !

Salut Possopo !
Je ne peux te certifier que ce disque te satisfera, mais ce qui me semble sûr, c'est qu'il est original et bien fait. Le mieux, c'est que tu puisses l'écouter afin de te faire ta propre opinion sur ce groupe. Ce groupe mélange beaucoup d'influences dans sa musique(Cf. chronique) et ça pourrait en dérouter plus d'un... Les influences celtiques sont très présentes sur ce disque et on peut supposer que Skyclad a été une influence pour ce combo bresilien, même s'il y a des différences entre les 2 groupes.
Quand à l'origine de ce groupe, j'avoue que ça m'a aussi beaucoup surpris au départ. Mais finalement, je trouve que ce disque se laisse écouter...

C'est foncièrement speed, avec de nombreux breaks mid-tempo.

La fin de chapitre est bien sûr une simple formule réthorique pour conclure ma chronique... Pour ce qui est du groupe on peut etre certain qu'un autre album est à venir, les musiciens sont motivés et le boulet Jon Lord n'est plus là pour empecher le groupe d'enregistrer. Pour ce qui est de son depart et pour résumé ce qui s'est dit depuis, il semble qu'il y pensé depuis Abandon mais l'ait longtemps retardé (à cause du Concerto entre autres) avant de se décider en 2002 aprés quelques petits problemes de santé... La raison officielle est donc qu'il n'en pouvait plus des tournées intensives, je pense plutot qu'il en avait marre du hard (son inspiration dans les solo avait bien baissé depuis deux ans!) vu qu'il bouge pas mal pour promouvoir ses projets instrumentaux et qu'il a deja enregistré un live de blues (assez moyen) depuis son depart.

De plus pour l'avenir de Deep Purple, toutes les conditions sont réunies pour que le succésseur de Bananas ne se fasse pas trop attendre: un producteur efficace, Ian Gillan qui dit à qui veut l'entendre qu'il n'arretera jamais quitte à finir bluesman (pour pouvoir s'assoire sur scene), et Steve Morse et Don Airey en musiciens hyperactifs pour remuer les autres (tout deux sont habitués à multiplier les projets: cette année ils ont deja le super groupe Living Loud en commun, et Ethnic de Mario Fasciano avec également Ian Paice). Tout ca pour dire que si Deep Purple reste avant tout un groupe de tournée (ils ont joués tout Machine Head en concert pour faire plaisir aux américians cet hiver), tout le monde est bien en etat d'enregistrer.

Enfin si tu n'as pas beaucoup abordé Bananas à cause du depart de Jon Lord, je te conseille quand même d'écouter Don Airey, c'est un trés bon clavieriste, et bien meilleur technicien et pianiste que Lord, meme si il n'a pas un jeu aussi unique au Hammond. Par contre pour tout ceux qui trouvent que Deep Purple n'est plus Deep Purple c'est clair que cet album est celui "de trop" vu la faiblesse des titres hard classiques par raports à la deuxieme partie du disque plus aventureuse.

Mon fantasme personel serait un nouveau Deep Purple l'année prochaine (ce qui a été évoqué par Roger Glover et Ian Gillan) avec toujours Micheal Bratford aux commandes (et peut-être toujours à la compo vu la qualité du titre qu'il a écrit pour Bananas) et une orientation plutot axée sur le style Doing It Tonight ou Never A World qui ne serait plus trés hard mais bien plus interessante que les lourds morceaux du debut de l'album... Nous verrons bien laquelle des moitié de l'ame de Deep Purple prendra le plus d'importance: tournée ou album ? hard chiant ou rock cool ?

Je répond à la place de Ziggy (vu qu'il est un peu long à la détente ^_^) !
Perso j'espère bien que ce sera le dernier disque de Deep Purple, tellement Bananas m'a déçu. Mais la conclusion de Ziggy ne voulait pas dire ça, du moins je pense pas.

Quant aux raisons du départ de Jon Lord, elles sont multiples :
Son absence se fait cruellement ressentir sur Bananas, le vide créatif de ce disque vient peut être de là. Car il avait largement contribué à l'élaboration de Purpendicular par exemple.
Donc Jon Lord était lassé des tournées non-stop de Deep Purple, il aurait préféré plus de breaks pour que chaque membre puisse se consacrer à d'autres projets solos. Il n'était également pas très satisfait d'Abandon, et n'est pas non plus hyper enthousiaste pour Bananas. Avant, le boss c'était Ritchie, maintenant c'est Ian Gillan !!!

David

Salut !
Cet album est different de celui de Frameshift(Unweaving the rainbow):si les 2 albums en question ont comme point commun la voix de Jamles Labrie,l'album "Madmen & sinners" est different car il est plus orienté typiquement metal progressif,alors que l'album de Frameshift partait dans une direction plus rock, avec des éléments modernes(sons électroniques,voire technoïdes) et quelques arrangements symphoniques(ce qui n'est pas le cas avec l'album "Madmen & sinners").
Perso, j'ai préféré cet album à celui de Frameshift car, justement, il n'y a pas de consonances éléctroniques, voire technoïdes qui ne sont pas ma tasse de thé(ceci dit,il y a des choses que j'apprecie sur l'album de Frameshift).D'ailleurs,les notes que j'ai attribuées à ces 2 albums sont là pour en temoigner.

Salut Fredouille !
Effectivement,j'étais en congés;donc je m'excuse de la réponse tardive.
Je ne connais Mullmuzzler que de nom,je n'ai jamais écouté leur musique. Il faudra que je me penche sur ce groupe à l'avenir... Sinon, Frameshift est quand même plus proche du rock progressif que du prog metal d'après ce que j'ai pu entendre. Comme je l'avais souligné, Frameshift se rapprocherait assez de Spock's Beard; mais n'est en aucun cas son clone. Certains éléments rappelant Queen sont également présents, tout comme des éléments plus modernes.
Pour plus d'infos, Henning Pauly, qui est le principal concepteur de ce projet, a déjà bossé sur des musiques de films dans le passé et s'est servi de cette expérience ici. Bref, Frameshift a une approche du rock progressif qui lui est personnelle.
Il y a également un commentaire de la part d'un fan, en complément à ma chronique, qui donne de très bonnes explications concernant la conception de cet album.

Salut, desolé de répondre aussi tard, mais comme je ne connaissais pas les albums de MortIIs à part le Smell of rain (pourrave), j'ai réussi a me faire prêter "The crypt of the wizard" (par chance) pour la semaine.

Cet album de VOND est a mons sens moins bon que TCOTW, même si il reste relativement different par son côté plus froid et mélancolique. Tout ce qui peut être bon sur TCOTW(variété des morceaux, ambiances légères et faciles d'accès) n'est pas assez bien exploité sur Selvmord. On se retrouve avec seulement quatres morceaux lassants car trop longs et répétitifs et assez vite prise de tête.
Donc pour moi c'est clair et net: the crypt of the wizards est au dessus de Selvmord... Après je ne connais pas encore les autres albums de Mortiis donc malheureusement je ne pourrais t'aider plus ^_^.

J'espère avoir répondu a ta question, si tu veux plus de précisions n'hésite pas!

merci pour cette question interessante.

En général , surtout pour les disques sortis depuis 2000, les chroniques de nouveautés ont été faite "à chaud" avec dans le cas de Sentenced une à deux semaines d'écoutes avant de faire la chronique.

Le metalhit fait par les chroniqueurs est une sorte de bilan de fin d'année, avec le recul certains albums se sont bonifiés, d'autres ont vite lassé et le Metal hit permet d'ajuster un peu la vision que l'on se fait d'un album avec le temps, ce qui se traduit par des notes revues à la hausse ou à la baisse.

En ce qui concerne l'album de Sentenced, je lui laisserais volontiers ses 5 étoiles , il est toujours aussi accrocheur, écoutable du début à la fin sans lassitude et c'est pour moi 2 critères très importants.

Et puis si Sentenced n'a pas eu ses 5 étoiles tout de suite, c'est parce que je ne mets plus de note maximale depuis lontemps (avec l'âge, j'ai une sorte de barrière psychologique qui m'empêche de sortir les 5/5) . Tous les 5/5 que j'ai mis datent de mes débuts de chroniqueurs sur le site en 1999, époque où je m'emballais pour beaucoup de choses (1997-1998: renouveau du metal traditionnel et tout et tout ..) et qui me lassent très vite maintenant.(c'est surtout vrai pour les albums récents , moins pour les albums des 70's,80's ou 90s que je connaissais depuis longtemps et à qui je peux me permettre de laisser les notes maximales).

Les 5/5 je les réserve pour mes metalhit :-)
et encore , je dois faire celui de 2003 prochainement et je ne vois rien en 2003 qui mérite cette note !!!

je ne peux te répondre pour le moment, puisque je n'ai pas encore acheté Invcible circles.
Je pense que ce dernier doit être malgré tout dans la lignée de Exordium (d'après les echos!).
Sinon, penches toi sur leur deuxième album qui incontestablement est excellent!

A+ fredouille

Salut !
Tout d'abord, je m'excuse de te répondre aussi tardivement: j'étais en congès ces derniers jours...
Concernant Steve Morris, il n'a, à ma connaissance, jamais fait partie de Y&T. Depuis que ce combo s'est formé en 1974, les musiciens qui en ont fait partie sont: le leader Dave Meniketti(chant, guitare), Stef Burns(guitare), Phil Kennemore(basse), Jimmy DeGrasso(batterie), Joey Alves(guitare) et Leonard Haze(batterie).
Quand à savoir si Y&T évolue dans un style proche des albums de Ian Gillan que tu as cités, je ne sais pas, je ne les ai jamais écoutés. Tout ce que je peux dire, c'est que Y&T a sa propre personnalité et joue un hard-rock tendance bluesy assez carré, même s'il a eu une période plus FM vers la deuxième partie des 80's.

Oups excuse moi, je voulais dire Steve Morris (et pas Jim, ni Steve Morse)