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2007 A Fragile Hope
2010 Blessed & Cursed
2012 Empire Of Light
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DEVIL SOLD HIS SOUL - Empire Of Light (2012)
Par FENRYL le 30 Novembre 2012          Consultée 2887 fois

Deux ans après la sortie de leur majestueux et injustement trop méconnu "Blessed & Cursed", je ne suis toujours pas redescendu sur Terre. Il ne se passe pas 2 jours sans que l'un des titres de cet album ne vienne me faire chavirer les tympans !
Oui ! Rien que cela ! Une expérience divine que le temps n'a pas dégradé comme trop souvent. Une note assumée, toujours autant, 24 mois plus tard !

Alors, bien évidemment, quand il vient le moment de donner une suite à une petite merveille, inutile de vous préciser dans quel état de nerf nous sommes capable de nous mettre.
Depuis quelques semaines déjà, le premier single du groupe était en téléchargement gratuit. Une mise en bouche de fort belle qualité mais il me fallait rester digne et fort pour attendre les 11 nouveaux titres.
En ayant espérer les voir live au Hellfest (sans réussite), je n'ai pas pu les découvrir cet été au Motocultor (on ne peut pas être partout, il ne faut pas déconner, mes confrères ont eu la "chance" de les voir eux !). Tant pis, le temps de découvrir cet "Empire Of Light", de le digérer et de se l'apprivoiser aurait du me faire passer le temps de l'été plus facilement...

Sauf que... sauf que mon conditionnel laisse apparaître un constat : cet opus est plus rapidement cernable qu'à l’accoutumée... J'entends par là qu'on voit rapidement que DSHS a modifié sa formule...

"A Fragile Hope" ouvrait une voie sombre, "Blessed & Cursed" était largement plus torturé et furieux, "Empire Of Light" est mélodieux. Oui, il devrait cette fois ci s'offrir et s'ouvrir à un public de plus en plus large, sans doute pour y adhérer davantage...
Si vous êtes un connaisseur du groupe, la première découverte pourra vous laisser carrément sur votre faim. Mais c'est au fil des écoutes que la magie opère, révélant la construction par étapes de cet album.
"No Remorse, No Regrets", titre ouvrant la galette et donc offert depuis plusieurs semaines en écoute, assure parfaitement la liaison avec l’œuvre précédente. La construction ressemble à s'y méprendre avec les titres de 2010 (une chute de studio de l'époque ?). Puis le chant clair devient présent, oui, davantage présent qu'auparavant...
"A New Legacy" assure la transition avec cet aspect toujours planant (on notera le chant clair et saturé superposé sur le refrain, assez sympa), le refrain une fois encore de "VIII" enfonce le clou même si le reste du titre nous propose une voix rauque assez fantastique de Ed ('achement viril tout à coup !). Inutile de tout citer, c'est bien décider : DSHS est moins énervé côté chant. Point barre. ENENRA ou DM nous l'avaient dit dans leur live report cet été de toute façon !

Pour le reste, on mixe les modifications et on propose des titres ambiancés et planants, en y posant à chaque fois un contre pied extrême : une montée en puissance par là ("It Rains Down", "The Verge"), enchainée avec un espèce de tube FM (les "éoéoéo" de "The Waves And The Seas" gonflent selon l'humeur).

Mais nos anglais sont des petits malins : ils savent tout de même ménager la chèvre et le chou ! La preuve en est faite avec un "Sorrow Plagues" plus tranchant ou le final de presque 10 minutes de la très réussie "End Of Days".

Pourtant, il fallait s'y attendre : on a le droit à un titre mièvre, acoustico atmosphérique, ennuyeux à en mourir. Tellement prévisible que dès la première écoute achevée, on en vient à le zapper par la suite tant le chant est policé, propret et dénué de tout intérêt quand on connait le talent véritable de Ed Gibbs... Presque un affront.
Et si je vous dis que l'on trouve juste après sans doute l'un des titres les plus puissants pour vos cervicales (malgré un final trop téléphoné, une fois encore...), on est en droit de se dire que le groupe joue avec nos nerfs !

Au final, DEVIL SOLD HIS SOUL échoue dans sa tentative de faire état de tout son talent et de son potentiel, en enfonçant le clou de son Postcore d'antan si typé. La gestion si équilibrée de la furie et des atmosphère suaves et douces est, cette fois ci, bien moins réussie, pour notre plus grand "malheur"...
Néanmoins, cette heure passée en leur compagnie n'en demeure toujours pas moins aussi plaisante même si on ne peut s'empêcher de regarder dans le rétro en pensant au bon vieux temps... Tout ceci est devenu bien moins varié que par le passé et ne fait pas honneur à ce fantastique groupe qu'est DSHS...

3/5.

C'est bon : "No Remorse, No Regrets", "End Of Days", "A New Legacy", "VIII", "Sorrow Plagues".

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   FENRYL

 
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- Ed Gibbs (chant)
- Jonny Renshaw (guitare)
- Richard Chapple (guitare)
- Jozef Norocky (basse)
- Paul Kitney (samples)
- Leks Wood (batterie)


1. No Remorse, No Regrets
2. A New Legacy
3. Viii
4. It Rains Down
5. The Waves And The Seas
6. Sorrow Plagues
7. Time And Pressure
8. Salvation Lies Within
9. Crusader
10. The Verge
11. End Of Days



             



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