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DEATHSTARS - Night Electric Night (2009)
Par POWERSYLV le 2 Février 2009          Consultée 8543 fois

Voilà 3 ans pile poil que DEATHSTARS nous a pondu son deuxième opus, Termination Bliss qui a connu un succès conséquent dans les contrées électro-metal de notre musique préférée. Aidé par un Nuclear Blast toujours séduit par la démarche novatrice et personnelle du quintet suédois et en assurant des premières parties aussi différentes et prestigieuses que KORN ou CRADLE OF FILTH, DEATHSTARS, s’il n’est peut-être pas un groupe d’avenir est au moins bien ancré dans son époque. D’ailleurs, le trophée de Best Newcomers (« meilleur nouveau venu », meilleur espoir en somme) que le groupe a conquis lors des Golden Gods Awards 2007 (cérémonie organisée par Metal Hammer) est un signe qui ne trompe pas. Ajoutez à cela cette allure de Marilyn Manson militariste et vous obtenez un groupe à la personnalité affirmée et attachante qui a su se faire remarquer par des prestations scéniques ma foi honnêtes, même si – première partie oblige – ce groupe caméléon n’a à mon sens pas pu donner toute sa mesure sur les planches. Mais il faut être patient, et le meilleur reste peut-être à venir.

Le meilleur … ce troisième opus appelé Night Electric Night qui s’est fait attendre pendant 3 ans en fait indéniablement partie. Il a été enregistré en partie aux Etats Unis et dans la mère patrie suédoise, directement produit par le guitariste Nightmare Industries et mixé par Stefan Glaumann (RAMMSTEIN, le récent BACKYARD BABIES …). 3 ans, troisième disque … et comme le dit la légende, la troisième galette est un tournant important alors osons le dire bien haut : LE TROISIÈME ALBUM EST UN ALBUM IMPORTANT (voilà, c'est fait). Bon, en gros ça passe ou ça casse. Allons-y tout de go : DEATHSTARS a choisi ici, tout en gardant ses caractéristiques et son style de varier tout en calmant sensiblement son discours. Ce qui fait de Night Electric Night un opus plus immédiat et accessible que ses 2 prédécesseurs. Je me souviens avoir insisté davantage pour m’enfoncer Termination Bliss dans le ciboulot alors que là, je me suis surpris au bout de quelques écoutes plus ou moins attentives seulement à siffloter quelques riffs et mélodies. Rien que le dynamique « Night Electric Night » fait mouche avec son riff râpeux et insistant et son refrain « plus direct tu meurs » (enfin non, y a AC/DC quand même !).

L’urgence de certains titres est compensée par d’autres morceaux plus pesés, plus mélodiques et ambiancés. On retiendra à ce titre le single de l’album (plutôt bien choisi comme single d’ailleurs), un « Death Dies Hard » plus acidulé où le caractère gothique du combo est plus présent, lorgnant ainsi du côté d’un THE 69 EYES. D’ailleurs, le parallèle entre la voix de Whiplasher Bernadotte et Jyrki69 (le chanteur des corbeaux finlandais) est assez saisissant … Whiplasher en fait parfois un peu trop quand même, faut l’avouer. On peut même penser à SISTERS OF MERCY (« The Mark Of The Gun »).

Le côté gothique est de manière générale plus renforcé cette fois, au détriment du côté indus/electro. Moins de rythmes martiaux à l’horizon, donc si vous aviez eu une érection à l’écoute d’un « Blitzkrieg », Night Electric Night vous semblera manquer de quelque chose. Et c’est vrai qu’on aurait bien aimer taper un peu plus du pied en cadence (« ein, zwei …ein, zwei … ») même si le soviétique « Chertograd » fait illusion, ou encore « The Fuel Ignite ». Y a encore des machins qui font bouger sous la boule à facettes (« Blood Stains Blondes » à la limite). Y a quand même toujours ces petits effets sur les voix. Et pis on retrouve ce mélange d’humour cynique, de sexe et de rock’n roll funéraire (« Babylon »), sans oublier quelques moments plus sérieux ou solennels, comme « Via The End » composé par le guitariste Nightmare Industries en hommage à un frère défunt. Car - faut-il le rappeler -, Nightmare Industries n’est autre qu’Emil Nödtveid, frangin de feu Jon Nödtveid, leader de DISSECTION qui s’est suicidé le fin 2006 au cours d’une cérémonie macabre et funeste de sinistre mémoire.

Qu’on se le dise et malgré un assagissement, ce qui séduit chez DEATHSTARS est sauvegardé : ce mélange de ténèbres, d'atmosphère cybernétique, de mélodies, de riffs, de glamour. Jusque dans leur look tiré à 4 épingles, sur les pochettes ou en live (si vous les avez déjà vus ... moi oui, Bataclan, première partie de CRADLE OF FILTH). Des paillettes dans un ciel d'hiver ... ou sur un cadavre selon vos préférences. Alors, troisième album … comme je le disais plus haut : ça passe où ça casse … comme toujours, y aura des "je vote pour", y aura des "je votre contre". Ben moi je vote pour.

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   (3 chroniques)



- Whiplasher Bernadotte (chant)
- Nightmare Industries (guitare, claviers)
- Cat (guitare)
- Skinny (basse)
- Bone W Machine (batterie)


1. Chertograd
2. Night Electric Night
3. Death Dies Hard
4. The Mark Of The Gun
5. Via The End
6. Blood Stains Blondes
7. Babylon
8. The Fuel Ignites
9. Arclight
10. Venus In Arms
11. Opium



             



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