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HEAVY BLACK MéLODIQUE  |  STUDIO

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NORTHER - Dreams Of Endless War (2002)
Par FENRYL le 18 Août 2008          Consultée 4565 fois

J'adore le heavy black mélodique...

« Ouah ! Fenryl, quelle entrée en matière ! »... s'affiche en rouge sur mon moniteur de gestion de pensées.
Tout juste remis des deux mandales reçues successivement par « Hatebreeder » mais surtout l'énormissime « Follow the reaper » produites par les p'tits gamins de Bodom (un petit groupe qui monte dans le milieu et qui, pour le moment n'est pas encore sous les feux des projecteurs si ce n'est dans les milieux autorisés...), je suis en quête de sensations de la même nature...
Dur, dur, me direz-vous ! En effet, quand on place la barre aussi haut, difficile d'être à nouveau contenté (c'est d'ailleurs l'écueil majeur des groupes qui pondent un album de folie, car on ne leur pardonnera désormais plus rien). C'est pourquoi, lorsque le nom de NORTHER est arrivé sur mes téléscripteurs perso, je dois avouer ne pas y être allé avec un quelconque enthousiasme...
Bien mal m'en a pris ! C'est d'ailleurs ce qui rend les découvertes encore plus jouissive ! Etre surpris quand on ne s'y attend pas ! Il faut avouer que le fait d'être « sponsorisé » par Alexi Laiho himself peut vouloir tout dire: gage de qualité ou parrainage « à la mord moi le nœud »...

Bref, investissement au détour d'un rayonnage (« Tiens, NORTHER, ça me dit quelque chose... »)...
Retour, session d'écoute, insertion dudit cd dans l'avaleur de galettes... Comment dire... Über alles, comme disait mon corres' allemand.... Au delà de toutes mes espérances...
Le « Darkest time » introductif balance les grandes lignes de ce qu'est NORTHER: un groupe de finlandais au statut de « bande mineure » qui a ici tous les éléments pour aspirer à la cour des grands.
Tout d'abord une vivacité de chaque instant et ce, à tous les postes: un batteur appliqué (qui blaste sévère sur « Victorious one »), parfaitement secondé par un bassiste discret mais sachant s'affirmer par petites doses (p'tit break sur « Nothing left »). En clair, une section rythmique à la hauteur... car le niveau va crescendo !
Car il faut bien reconnaître que les trois autres sont indéniablement loin d'être des manchots. Pour preuve, on retrouve derrière les claviers un Tuomas Planman qui nous délivre des plans parfaitement dosés, mélodiques à souhait, offrant une véritable dimension mélodique aux prestations du groupe: p'tit coup de clavecin en intro de « Nothing left », ponts à gogo (« Last Breath »)
Le duo Lindros/Ranta partage la première place des surprises de cette galette... avec le chant ! Difficile de ne pas reconnaître que les deux postes sont parfaitement complémentaires ! Nos gratteux de service nous délivrent une partition duellistique tout au long des 43 grosses minutes de ce « Dreams of Endless War » (combat auquel vient parfois se mêler brillamment le clavier de Planman comme sur le défoulant et énervé « Released »): une rythmique et son riff lead « note à note » posé dessus et c'est parti pour une volée de décibels, de soli à la technicité exacerbée (sans lorgner vers le pompeux et le concours de plans « trop de technique tue la technique »).
La vélocité des maîtres six-cordistes atteint parfois des sommets, m'obligeant presque à parler ici d'Heavy speed metal mélodique... (« Victorious One », « Darkest time » et « Nothin left » par exemple...)

« Endless war » et son riff principal, entraînant et entêtant, sorte de marque de fabrique du groupe, permet, après le passage de 4 pistes, de pouvoir inscrire dans cette modeste chronique que le sieur Lindros saccage sévèrement autour de lui ! Cette voix hurlée, blacky à s'en damner, mais parfaitement compréhensible se pose avec merveille sur l'ensemble des titres proposés. Assurément, à mes oreilles, la principale réussite de ce skeud ! Exutoire, défouloir, purgatoire (?)... enfin bref, tout un ensemble de termes pour vous signifier que tout cela est aussi efficace que parfaitement produit. Et ce dernier détail n'est pas fait pour me déplaire non plus !

Inutile ainsi, vous l'aurez compris, d'éviter la comparaison avec le grand frère CHILDREN OF BODOM. On retrouve d'ailleurs à ce sujet, nombre des « astuces » ayant fait leur succès (mérité): on pourra ainsi parler des plans finaux alternant soli de grattes enchaînés avec ceux de claviers (« Released », une nouvelle fois).
On retrouve également un titre mid-tempo, en l'occurrence « Dream », en position centrale dans la track list, sorte de pont entre les deux parties de l'album. Attention, il ne s'agit en aucun cas d'un morceau « bouche-trou », mais bel et bien d'une construction à la rythmique plus posée, totalement maîtrisée...
P'tite instru sur fond de pluie, de vent et gros clavier-piano « The last night » en guise de fin ? Et bien non, mes amis ! La maison ne reculant devant aucun sacrifice, c'est une reprise qui clôt le débat et quelle reprise ! « The final countdown » de EUROPE ! Rien que cela ! Quel culot ! Et quel signe ! Aussi loin que ma mémoire me permet de remonter, je crois que mes premières émotions guitaristiques se sont établies sur les plans de guitares de ce titre, accompagnés de mes chorégraphies d'Air guitar sur d'un drapeau allemand (Aaaah l'Europe, quand tu nous tiens !). Ce solo ! Alors, même si il faut reconnaître que les grawls blacky et suraigus de Petri surprennent la première fois, le travail est vraiment fidèle et de fort belle facture: ça défouraille un max et on en redemande !
Et bien justement, en se procurant la version japonaise, ce qui est mon cas, on touche au divin en se tapant une reprise, tenez-vous bien, de « Youth Gone Wild », mon titre préféré de SKID ROW (arf, ce « oh yeah » introductif et ses chœurs agressifs à souhait !) ! Si avec tout cela, mon ordinateur de gestion mental arrive à ne pas bugger... Un vrai foutu miracle !


Allez, pour faire le méchant, on pourra tout de même remarquer qu'une dose d'originalité devra transparaître dans les futures compo pour sortir de ce schéma ultra-classique du Intro-couplet-refrain-pont-couplet-refrain avec un ou deux p'tits soli...

NORTHER, vous l'aurez certainement compris, nous délivre ici un premier album de fort belle facture, enthousiasmant de bout en bout. J'assume. Ersatz ou pas de COB, ce groupe n'en demeure pas moins un groupe au talent naissant mais certain... et que je vais suivre de très prêt, soyez-en sûr !


Verdict: 4/5.

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   FENRYL

 
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- Petri Lindros (chant death, guitare)
- Kristian Ranta (guitare)
- Jukka Koskinen (basse)
- Tuomas Planman (synthétiseurs, claviers)
- Toni Hallio (batterie)


1. Darkest Time
2. Last Breath
3. Released
4. Endless War
5. Dream
6. Victorious One
7. Nothing Left
8. The Last Night (instrumentale)
9. The Final Countdown (reprise De Europe)



             



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