Recherche avancée       Liste groupes



      
HEAVY/BLACK MéLODIQUE  |  STUDIO

Commentaires (3)
L' auteur
Acheter Cet Album
 

 

- Style : Parasite Inc., Imperanon, Toc / Throne Of Chaos
- Membre : Finntroll, Cain's Offering, Naildown, Amberian Dawn, Ensiferum
- Style + Membre : Children Of Bodom, Bodom After Midnight, Wintersun
 

 Site Officiel Du Groupe (1057)
 Myspace (868)

NORTHER - Till Death Unites Us (2006)
Par BAST le 2 Septembre 2006          Consultée 7507 fois

NORTHER est souvent décrit comme un ersatz de CHILDREN OF BODOM. Ce qui explique la raison pour laquelle je ne me consacre à ce groupe qu’au bout de son quatrième album, peu fan que je suis de la formation d’Alex Lahio.

Et là, après quelques écoutes, j’ai un peu de mal à saisir. Certes, NORTHER s’inspire de COB. Certes, la production typiquement finlandaise rapproche les sonorités déclinées par NORTHER de ce grand frère encombrant. Peut-être les albums précédents alimentèrent-ils fort justement ce parallèle, je suis pour le moment dans l’incapacité de l’affirmer. Mais sur « Till Death Us Unites », NORTHER est bien mieux qu’un COB-like.

C’est bien simple, dans le registre du death mélodique – au sens large, NORTHER a presque produit sur moi le même effet que le dernier album des vikings d’AMON AMARTH, paru en 2004. Et pourtant, dans le genre, nombreuses ont été les sorties ces deux dernières années.

Seulement, mon argumentaire sur les qualités de cet album va vous sembler pour le moins incongru. Car lorsque je compare ce « Till death Us Unites » au magistral « Fates Of Norn » d’AMON AMARTH, je m’attache essentiellement au contenant plutôt qu’au contenu.

En effet, la découverte de « Till death Us Unites » s’est effectuée, bien malgré moi, en deux étapes.
La première a consisté à apprécier une collection de riffs absolument gigantesques, à se gaver d’une batterie au jeu léché et percutant, à s’extasier devant une débauche luxuriante de puissance sonore ; voilà le rapport entrevu avec AMON AMARTH.
La seconde étape quant à elle s’est davantage concentrée sur les titres en eux-mêmes. Car au-delà de cette succession de passages dévastateurs, il y a tout de même des compositions, évidemment.

Si la première étape laisse le ferme sentiment de s’être mis entre les oreilles ce qui se fait de plus puissant en matière de riffs ou de batterie, la seconde est plus nuancée. Les titres sont réussis, certains même très bons, mais – on y revient ! – ils doivent tout de même beaucoup à la qualité du son, à la technique des musiciens et au goût immodéré des ces derniers pour cette rythmique explosive (« Evil Ladies », « Omen »).
Ainsi, sans l’amoncellement de tous ces ingrédients, les mélodies ne suffiraient probablement pas à faire de « Until Death Us Unites » un album de cette trempe.

Au sein de compositions qui lorgnent vers AMON AMARTH (la rythmique), CHILDREN OF BODOM (le côté « heavy death ») ou encore DARK TRANQUILLITY (le clavier, les sonorités électros), il y a de grands moments.
« Evil ladies », pour commencer, qui prend aux tripes avec ce son pénétrant, cette batterie explosive, ces riffs géniaux, ce chant écorché plein de hargne et ces mélodies simples mais efficaces.
« Omen », ensuite, avec des composantes strictement identiques et probablement le seul passage au chant clair de l’album réussi.
« Fuck You », aussi, qui semble déverser toute la rage du monde, condensé de coups de semonce et d’hurlements sans équivoque.
« Wasted Years », enfin, qui joue davantage sur les ambiances et les changements de rythme.

La production, je l’ai déjà mentionné, est colossale. Et les musiciens maîtrisent on ne peut mieux leur sujet. Même l’hurleur de service, Petri Lindroos, fait montre d’une certaine technique.

Si vous avez envie d’une succession de riffs tranchants et accrocheurs, d’une batterie explosive, NORTHER constitue un excellent choix. Et si vous souhaitez dénicher un bon album de heavy/black mélodique, l’achat de « Till Death Us Unites » est tout à fait envisageable.
Etrange manière de conclure une chronique, pour un album que je considère comme une succession de moments d’une intensité rare plutôt que comme un très bon album.

A lire aussi en BLACK MÉLODIQUE :


KEEP OF KALESSIN
Armada (2006)
Le petit frère nerveux de "Kolossus" !




SHEOGORATH
Blackthology (2017)
Retourne la pochette et le nom reste lisible : hey !


Marquez et partagez




 
   BAST

 
   FENRYL

 
   (2 chroniques)



- Petri Lindroos (chant, guitare)
- Kristian Ranta (guitare, chant clair)
- Heikki Saari (batterie)
- Jukka Koskinen (basse)
- Tuomas Planman (claviers)


1. Throwing My Life Away
2. Drowning
3. Norther
4. Everything
5. Evil Ladies
6. Omen
7. Scream
8. Fuck You
9. Alone In The End
10. Die
11. Wasted Years
12. The End Of Our Lives



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod