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DEATH METAL SYMPHONIQUE  |  STUDIO

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WINDS OF PLAGUE - Decimate The Weak (2008)
Par POWERSYLV le 2 Février 2008          Consultée 4917 fois

WINDS OF PLAGUE est un combo de Californie du Sud tout récent (formé en 2002 sous le nom de BLEAK DECEMBER) qui vient juste de signer chez le tout-puissant Century Media. "Decimate The Weak", titre féroce et sans concession est bien à l’image de ce jeune groupe dont c’est ici le deuxième opus après "A Cold Day In Hell" sorti en 2005 sur l’obscur label Recourse Records, juste après avoir adopté le nouveau patronyme. Un premier skeud donc qui a du faire forte impression on s’en doute bien, et qui a bien été promu par plusieurs tournées : tournée américaine avec BLEEDING THROUGH, le « American Uprising Tour » avec SUICIDE SILENCE et DESPISED ICON à l’été 2007 et même une tournée européenne avec SHAI HULUD et DEAD HEARTS.

Un groupe « qui n’en veut » donc, et maousse costaud et qui aime à brouiller les pistes et mélanger ses influences. Car WINDS OF PLAGUE a choisi la tactique suivante : devenir le lien du metal extrême entre le continent américain et l’Europe, les pays scandinaves en particulier. On trouve ainsi dans leur musique une base branchée sur un death metal U.S. fumant (MORBID ANGEL et surtout NILE en tête, qui vient lui aussi de Californie du Sud, rappelons-le), old-school et brutal (« Decimate The Weak » qui blaste intensément) mais aussi des sonorités, des mélodies et des interventions toutes scandinaves. D’ailleurs, c’est le référentiel Tue Madsen (DARK TRANQUILLITY, THE HAUNTED) qui est intervenu sur le mixage, Daniel Castleman (AS I LAY DYING) s’étant cantonné à la phase d’enregistrement. Une démarche déjà intéressante à la base et qui prouve que les californiens sont loin d’être repliés sur eux-mêmes. Vous pouvez d’ailleurs tester avec les furieux « Angels Of Debauchery » et « One Body Too Many » en écoute sur leur MySpace.

Ce qui frappe dans un premier temps (et dès le début de « A Cold Day In Hell » qui ouvre le disque avec son intro cadencée, puissante et symphonique), c’est la dextérité des guitaristes Nick Piunno et Nick Eash (les 2 Nick) et aussi la présence importants de claviers sur une majeure partie de l’album. On croirait même entendre des arrangements à la DIMMU BORGIR (« The Impaler »). Un enrobage qui joue son rôle même si parfois un peu envahissant. Les guitaristes sont particulièrement bons : les envolées solo se situent assez souvent dans un registre symphonique/néo-classique (une gageure pour du metal extrême de cet acabit), les riffs peuvent se faire plus heavy ou taper dans le death metal old-school avec le tranchant typique du genre. Le chant de Johnny Plague (qui fait jeu égal avec les guitares) est varié, passant du death le plus guttural et traditionnel à une tonalité plus metalcore (« Reloaded ») ; tout dépend du morceau car l’album en soit est très varié finalement. D’ailleurs, l’évocation de NILE n’est pas innocente car on retrouve ici des sonorités orientales pas déplaisantes (« Origins And Endings »), ainsi que des alternances de rythmes du plus lourd au plus saccadé (vive la double grosse caisse). On trouve même des passages limite stoner (« Unbreakable »).

"Decimate The Weak" propose des morceaux assez techniques, pas mal de breaks qui sont autant de transitions entre des passages différents (metalcore – pur death – plus symphonique). Il est donc un disque pas forcément facile d’accroche. La démarche et la recherche musicale sont des atouts honorables, encore fait-il ne pas verser dans l’excès. Sur ce point, WINDS OF PLAGUE devrait plaire aux amateurs de metal extrême alambiqué. Fans de NILE, jetez-vous dessus. Les autres se pencheront peut-être une fois, deux fois … trois fois sur ce disque bien ficelé mais pas piqué des hannetons, avant de laisser tomber l’affaire pour d’autres rivages ténébreux. "Decimate The Weak" devrait néanmoins contribuer à imposer WINDS OF PLAGUE comme une valeur montante dans son créneau. Wait and see.

PS : pochette superbe signée Par Olofsson (DOMINION, DEEDS OF FLESH).

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   POWERSYLV

 
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   (2 chroniques)



- Johnny Cooke (chant)
- Nick Piunno (guitare)
- Nick Eash (guitare)
- Andrew Glover (basse)
- Jeff Tenney (batterie)
- Matt Fineman (claviers)


1. A Cold Day In Hell
2. Anthems Of Apocalypse
3. The Impaler
4. Decimate The Weak
5. Origins And Endings
6. Angels Of Debauchery
7. Reloaded
8. Unbreakable
9. One Body Too Many
10. Legions



             



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