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BATTLELORE - Evernight (2007)
Par VOLTHORD le 7 Mars 2007          Consultée 8813 fois

Demoizelles, Dames oiseaux, chers lecteurs de Nightfolle, chers Geek du monde entier, habitants de la terre du milieu ou de la terre tout court, réjouissez-vous !
Aujourd'hui est un grand jour ou du moins, une grande nuit (à en croire le titre de l'album). Ou du moins, 2007 est une grande année, du moins, pour BATTLELORE et du moins, à mon avis de chroniqueur avisé.
Third Age Of The Sun nous a laissé croire que les dignes représentants finnois de la Geek attitude avaient quelques faiblesses ? Mais qui a donc pu croire ça ? Moi ? Oui, je le confesse aujourd'hui et regrette profondément d'avoir un jour pu douter de ces braves gens.

Le truc cool, encore une fois, c'est le packaging. Plus sobre pour le coup … une image brumeuse (toujours de Ted Nasmith) et quelques photos des membres juste un peu maquillés mais pas sur-déguisés comme ils en avaient l'habitude, le regard terne (voir blasé) et la posture impassible et immobile … visuel dérivant sur un léger frisson, provoquant forcément quelque questionnement dans la tête du fan.
On ne peut évidemment refouler l'idée que Evernight sera plus sombre ou plus maussade, ni l'espoir qu'il explore le côté obscur du groupe.

Impressions qu'à moitié rendue par des compositions certes un peu grisâtres, un ton plus mélancolique, mais qui ressemblent tout de même de très près à ce que le groupe nous avait servi sur Sword's Song, la surprise en moins peut être, mais la qualité, la finesse des compositions, de retour plus que jamais. Impossible de s'ennuyer, encore moins de ne faire de cet album qu'un substrat de Sword's Song, il en est plutôt le digne successeur et relègue Third Age Of The Sun au rang de mauvais souvenir.

Peut-être perçoit-on quand même cette fameuse bise légère de nostalgie dans la voix d'une Kaisa toujours parfaite et enchanteresse dans ses lignes de chants (qui ne révolutionnent absolument RIEN, et le font bien !), tout particulièrement dans un "Longing Horizon" émouvant …
Les claviers auront au passage chopé un coup de froid et une petite déprime. Diagnostic : une symphonite, légère certes, mais quasi-chronique ...

Un pas de plus et c'est l'orchestre de vents ?
Venant d'un groupe qui refusait tout remplissage grandiloquent, on aurait presque envie de penser à un 'changement de direction' dans le futur. Pourtant BATTLELORE utilise la chose avec discernement, et les claviers symphoniques, couplés avec quelques pianos toujours très simples mais loin d'être vulgaires, une flûte discrète (et parfois dispensable, cf. "The Cloak And The Dagger") nous conduisent vers ces fameuses nuances nacrées et cristallines.

Du côté des méchants, la production, toujours fine et particulière, favorise à nouveau des guitares plus acerbes et péchues, et la voix de Tomi se rapproche enfin de l'idée qu'on pourrait concevoir d'une voix Death 'normale'… Le bon vieux stéréotype de l'Uruk Hai Berserk reprend du service pour notre plus grand plaisir. La batterie de Henri Vahvanen n'hésite plus à tabasser de nouveau sur le début quasi-black d'un "Into The World" ou à détonner sur un "We Are The Legions" aux quelques ombres dramatiques. L'époque d'un "Rage Of Goblins" n'est peut être pas si loin finalement.


Sword's Song était un album qu'on découvrait progressivement, qu'on appréhendait au début avec une moue sceptique au coin de la bouche qui au fil des écoutes se transformait en jouissance toute-puissante. Peut être que de ce côté là, Evernight pêche plus dans l'eau de l'accessibilité qui avait envahi l'esprit artistique de BATTLELORE sur Third Age Of The Sun. Evernight s'appréhende d'un large sourire dès les premières écoutes, un sourire tout simplement fait pour durer face à ce vaste paysage magique, épique, et émotionnel.

Les vagues s'écrasent sur les rochers, l'orage couvre les mélodies éplorées de l'instrumental "The Tale Of The Downfall" qui annonce la fin du périple en rappelant à l'ordre la superbe illustration de Nasmith … titre uniquement disponible sur une version limitée indispensable, comme la version cristal s'achève sur le, certes emporté, varié, merveilleux, entêtant "Beneath The Waves", mais qui se révèle être un dernier chapitre un peu prématuré, bien que très évocateur.

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- Kaisa Jouhki (chant)
- Tomi Mykkänen (chant death)
- Jussi Rautio (guitare lead)
- Jyri Vahvanen (guitare)
- Timo Honkanen (basse)
- Maria (claviers, flûte)
- Henri Vahvanen (batterie)


1. House Of Heroes
2. Ocean's Elysium
3. Summon The Wolves
4. We Are The Legions
5. Into The New World
6. Longing Horizon
7. Mask Of Flies
8. The Cloak And The Dagger
9. Beneath The Waves
10. (ed.limité :doom And Oblivion
11. The Tale Of The Downfall)



             



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