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LORDI - The Arockalypse (2006)
Par DARK BOUFFON le 14 Juillet 2006          Consultée 13955 fois

Nos monstres lapons préférés reviennent nous rendre visite avec ce troisième opus studio (après "Get Heavy", "The Monsterican Dream" et la compilation "The Monster Show"). Entre temps, ils ont gagné l’Eurovision. Incroyable, non ? Passons d’ailleurs sur le mépris et l’intolérance des présentateurs français de cet événement puisque tout (ou presque !) a été dit sur le sujet. Et venons-en donc à ce qui nous intéresse.

"The Arockalypse" commence par une intro marrante la première fois (pour qui comprend l’anglais) mais très lourde dès la deuxième écoute. Les Finlandais ont en effet choisi de commencer leur album par une intro parlée de… 3 min 46 ! Outch ! Mais quelle mouche les a piqués ? Résumons rapidement : l’auditeur est confronté à une édition spéciale de journal dans laquelle le présentateur (un certain Sam Romero, clin d’œil à Sam Raimi et George Romero, deux réalisateurs cultissimes de films gore) dépeint l’attaque de monstres et l’ambiance de terreur qui règne sur la ville. Dee Snider y vient même causer quelques secondes. Bref, l’entrée en matière est longue !

La suite est heureusement bien plus digeste. Il s’agit d’ailleurs carrément d’un petit missile tant l’album se déroule à la vitesse du son et vous laisse avec une seule envie : appuyer de nouveau sur « play » (en zappant l’intro ;-). Lordi a donc fait fort. Mais soyons clair : point ici d’expérimentations, de nouveautés criantes, de prises de risque ou je ne sais quoi encore… Les Finlandais nous servent un bon hard rock’n’roll des familles sans aucune réelle évolution par rapport à son passif. J’entends d’ici leurs détracteurs : « Ils sont comme AC/DC mais en plus c’est pas AC/DC ! ». Certes… Laissons-les donc à leurs détractions ! Il y en a qui ne sont jamais contents après tout. Car ici, ce dont il est question, c’est de rock’n’roll et d’« entertainment », de plaisir, de « fun » pour parler djeun. Et dans ce cas précis, les évolutions, on s’en bat le coquillard !

Ce qui frappe d’emblée, c’est le son. On distingue très bien tous les instruments et en cela, la production de Jyrki Tuovinen est à mon sens la meilleure que le groupe ait eue à ce jour. Au niveau du line-up, deux monstres s’en sont allés (le bassiste Kalma – qui a néanmoins enregistré toutes les parties de basse de l’album – et la claviériste Enary) et deux nouvelles têtes apparaissent ici (le bassiste Ox et la claviériste Awa). Ce nouvel opus abrite également quelques invités de renom, à savoir Dee Snider (qui se contente donc d’un speech en intro, c’est maigre !), Jay Jay French (qui assure la guitare lead sur l’étonnant "The Chainsaw Buffet"), Bruce Kulick (que l’on retrouve à la guitare lead sur la power ballade "It Snows In Hell") et Udo Dirkschneider (qui tient le micro aux côtés de Lordi sur "They Only Come Out At Night").

Les morceaux, quant à eux, sont fidèles à ce que Lordi nous avait déjà proposé par le passé. Des titres rock’n’roll ("Bringing Back The Balls To Rock", "Deadbite Girls Gone Wild"…) aux hymnes « tubesques » ("Hard Rock Hallelujah" bien sûr, "Supermonstars", "Who’s Your Daddy? ") en passant la ballade de circonstance ("It Snows In Hell"), la marque de fabrique Lordi est là, et bien là ! Remarquons néanmoins la présence plus marquée des claviers. Le très « Europeen » "Good To Be Bad" en est un bon exemple. Les soli de guitare sont également en progression, cela dû notamment à la présence de deux guests / guitaristes loin d’être manchots mais il est plaisant de constater que la momie Amen se délie un plus les doigts sur son manche (hum…). Quant à "Chainsaw Buffet", il présente un riff intéressant et peu courant chez Lordi.

Sur le plan de l’anecdotique enfin, saluons une fois de plus le travail de Lordi à l’égard des costumes et des masques, réarrangés et terrifiants à souhait ! Les paroles sont toujours gores et second degré à l’instar des méfaits passés du combo : il sera ici question de buffet préparé à la tronçonneuse ou de la nuit des morts-aimants. Tout un programme ! La pochette, quant à elle, est un clin d’œil appuyé à Kiss (le chanteur est un fan acharné de ce groupe) et à ses albums "Destroyer" et "Love Gun".

Cette "Arockalypse" est donc finalement bien efficace et il est heureux de constater que le groupe, grâce à sa victoire à l’Eurovision, est enfin distribué en France. N’hésitez donc pas à vous pencher sur cet opus, si ce n’est déjà fait et si vous êtes friand de ce genre de musique. Quant à Michel Drucker et Claudy Siar, ils auraient sans doute bien aimé palabrer longuement sur cet opus (la chienne de Drucker également…) mais on s’en passera aisément. Vive la Finlande !

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   (3 chroniques)



- Lordi (chant)
- Amen (guitare)
- Ox (basse)
- Awa (claviers)
- Kita (batterie)


1. Scg3 Special Report (intro)
2. Bringing Back The Balls To Rock
3. The Deadite Girls Gone Wild
4. The Kids Who Wanna Play With The Dead
5. It Snows In Hell
6. Who’s Your Daddy?
7. Hard Rock Hallelujah
8. They Only Come Out At Night
9. The Chainsaw Buffet
10. Good To Be Bad
11. The Night Of The Loving Dead
12. Supermonstars (the Anthem Of The Phantoms)



             



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