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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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ALBUMS STUDIO

1995 1 Heart Of The Ages
1997 2 Omnio
1999 1 Strange In Stereo
2016 Pure
2018 Cease The Day

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2000 Three Times Seven On A Pilgrim...

IN THE WOODS... - Strange In Stereo (1999)
Par MOX le 14 Septembre 2006          Consultée 6399 fois

Les adieux du groupe ne sont pas pour tout de suite mais « Strange in Stereo » est déjà leur dernier album. La logique d’évolution suivie par In the Woods… depuis « Heart of the Ages » s’illustre à nouveau sur l’essai le plus complexe et le plus calme dont la formation norvégienne ait accouché. En prenant le recul nécessaire, la musique de « Strange in Stereo » n’a rien de surprenante face à la perte progressive de tous éléments metal que l’on aura, cette fois-ci, le plus grand mal à déceler. On part en musiques atmosphériques, en univers rock, en touches progressives indéniables, mais l’aspect metal est définitivement oublié.

Bon, et à vrai dire, telle observation était applicable au cas « Omnio ». En réalité, sur ce « Strange in Stereo », la remarque est encore plus pertinente ; il ne faut pas attendre guitares crues et rythmiques de plomb. Ce qui peut définir une musique metal par le côté froid des instruments ne définit pas cet objet difficilement identifiable. Quels que soient les rythmes adoptés, la musique d’In the Woods…est chaude, chaleureuse plutôt. Et rassurante. Elle fut lissée pour l’occasion et enregistrée avec une reverb’ si peu négligeable qu’elle n’aide pas à l’assimilation. Bien avant de se sentir apaisé par leur musique, la phase d’adaptation, de compréhension, s’avère ardue et longue car les mélodies ne sont plus l’élément principal de cet essai. Elles sont rares en effet et moins importantes que les sons et les tonalités des guitares qui les remplacent.

Mieux encore que sur « Omnio », les notes éparses emplissent les morceaux sans y créer de fil conducteur. S’ils sont riches en variations et en idées, ils sont désarticulés et sans riff particulier jouant le rôle de colonne vertébrale. Les bruits de fond ne cessent jamais, les cordes jonglent entre effets psychédéliques et spatiaux, se clarifient ou s’obscurcissent, et montent, à certaines occasions, progressivement en puissance. Et il n’est donc pas nécessaire qu’un couplet soit entamé pour que les fabuleux et très charismatiques (encore plus que sur « Omnio », un vrai ré-gal) chants masculin et féminin entrent en scène et jouent leur rôle. Tout ceci concourt à rendre l’album assez hermétique, car bien que l’on situe début et fin des morceaux, leur cœur reste assez intriguant. Breaks et contre-breaks pleuvent, et seul le nombre d’écoute décante cette versatilité musicale.
Percussions parfois tribales et guitares orientales jouent pour beaucoup dans cet aspect chaleureux précisé plus haut sur lequel je m’appuie pour subir cet ensemble finalement peu « concret », tant au niveau des textes que des structures. Il est beaucoup plus évident qu’auparavant, et confère donc à « Strange in Stereo » un côté entraînant, véritable bouée de sauvetage.

Une fois la décantation effectuée, on parvient à séparer le bon du moins bon. Le moins bon est tout simplement cette succession de sons sans véritable intérêt, ce chant très expressif parfois lourd, ces prototypes de riffs inintéressants. Le bon est simplement l’inverse, un solo parfaitement introduit, une voix entièrement convaincante qu’on tentera lamentablement d’imiter, une montée en puissance divine. Ou encore LE son sublime et poignant. C’est cette même réussite que celle d’ « Omnio », le ton adéquat, l’enchaînement sans fausse note ni passage à vide. Mais elle me restera définitivement moins touchante, car devenue un peu trop expérimentale et délirante à mon goût.

Leur aboutissement musical passe par un ralentissement général, une mise en valeur de guitares évasives et un peu hallucinées et un oubli des structures. On évolue en milieu rock légèrement progressif et plutôt psychédélique et dès lors, une certaine concentration s’avère indispensable pour ne pas passer à côté de certaines perles. Quoiqu’elles soient supportées par des titres plus faibles, elles laissent à penser qu’In The Woods…avait, en cette occasion, encore quelque chose à dire.

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   MOX

 
   BAST

 
   (2 chroniques)



- X-botteri (guitare)
- Jan Transit (chant)
- Chris (guitare)
- A. Kobro (batterie)
- C:m Botteri (basse)
- Synne Soprana (chant)


1. Closing In
2. Cell
3. Vanish In The Absence Of Virtue
4. Basement Corridors
5. Ion
6. Generally More Worried Than Married
7. Path Of The Righteous
8. Dead Man's Creek
9. Titan Transcendence
10. Shelter
11. By The Banks Of Pandemonium



             



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