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METAL CHURCH - Blessing In Disguise (1989)
Par LATIMUS le 2 Juillet 2006          Consultée 10370 fois

A l’instar d’un Exodus ou d'un Testament, Metal Church fait partie de ces outsiders du Metal, qui n’ont jamais réellement accédé à la première division du genre, là où règnent les Metallica, Megadeth ou pourquoi pas désormais Nevermore (même si pour ces derniers, la reconnaissance fut tardive !). Pourtant, ce groupe (toujours en activité) n’a jamais démérité et a sorti un paquet d’albums de très bonne facture. Assimilé à la vague Thrash qui secoua la planète au milieu des 80’s, Metal Church s’est en fait, malgré quelques morceaux particulièrement secouants et rapides, davantage tourné avec le temps vers un Heavy Metal classique et efficace, entre Judas Priest et le Metallica période Justice/Black Album. Après deux albums solides (« Metal Church » en 1984 et le classique « The Dark » en 1986), le chanteur David Wayne (R.I.P.) a fait ses valises et a été remplacé par Mike Howe (ex-Heretic). Ce blond vocaliste, au timbre qui rappelle parfois Rob Halford, s’il ne brille pas par une grande originalité, s’avère tout de même très professionnel. Quant au guitariste et fondateur de Metal Church, Kurdt Vanderhoof, s’il ne fait plus véritablement partie du groupe (même s’il joue quelques parties de guitare sur « Blessing in Disguise »), il continue à participer activement à la composition des morceaux. Il est toutefois remplacé officiellement par John Marshall, le guitariste qui a plusieurs fois aidé Metallica en assurant les parties de guitare de James Hetfield sur scène lorsque ce dernier était incapable de jouer (accident de skateboard en 1987 et bras brûlé en 1992 !).

Le troisième album de Metal Church, « Blessing in Disguise » sort donc en 1989. Avec sa pochette noire aux reflets argentés, ce disque est l’un des tout meilleurs du groupe, avec un gros effort effectué sur la composition des morceaux, de très haut niveau pour les 7 premiers, plus ordinaire pour les 2 derniers. Produit par Terry Date (Pantera, White Zombie, Soundgarden, Overkill...), ce disque au son pourtant parfois pas très convaincant au niveau des guitares et de la batterie (c’est juste mon avis...), se montre assez ambitieux, avec des morceaux plus longs que sur les précédents albums.

Comme je viens de le dire, les 7 premiers morceaux sont excellents, chacun possédant sa propre personnalité. Ca commence avec « Fake Healer », un tempo moyen très efficace sur lequel Mike Howe dévoile toute l’étendue de ses capacités vocales. Les solos à la fin du morceau sont particulièrement inspirés.
Introduit par la batterie de l'excellent Kirk Arrington, « Rest in Pieces (April 15, 1912) » est également assez Heavy, même s’il possède quelques parties plus speed. Sur le thème du naufrage du Titanic, Metal Church nous délivre un morceau épique qui peut faire un peu penser à Iron Maiden.
« Of Unsound Mind », l’un des titres les plus courts de l’album, est un concentré d’efficacité : il n’y a rien à jeter, c’est du Heavy carré parfaitement composé, où chaque riff est à sa place et écrase l’auditeur, qui est achevé par les parties de batterie précises et impitoyables de Kirk Arrington.
La quatrième composition, "Anthem to the Estranged" est la pièce maîtresse du disque. A mon humble avis, et selon la formule consacrée, elle justifie à elle seule l'achat de l'album. De plus de 9 minutes, elle débute par une intro acoustique pleine de sensibilité, suivie d'un riff monumental de lourdeur. Sur le thème de la solitude et du désespoir que peuvent ressentir les sans-abri aux Etats-Unis, le groupe alterne les passages calmes et puissants, avec au passage un solo magistral et un final à tomber par terre. A écouter au casque seul dans le noir, effet garanti...
Après un tel monument, un morceau faible eut été malvenu. Heureusement, "Badlands" est sans reproches. Du Heavy assez mélancolique sur les difficultés de l'existence, avec tout de même un espoir de jours meilleurs ("I know these are the Badlands, somehow I'll find my Way"). Au passage, signalons que les lyrics de Metal Church sont souvent assez "intelligents", on est loin des donjons et dragons et autres Metal forever ;-)
"The Spell can't be Broken" est un retour au Heavy Metal sans concession, avec des riffs d'intro qui vous prennent à la gorge et des solos inspirés.
"It's a Secret" est un instrumental assez court mais très réussi qui repose principalement sur les parties de batterie de Kirk Arrington.

Après ces sept excellents morceaux, les deux derniers, "Cannot Tell a Lie" et "The Powers that be", me paraissent plus communs et moins magiques, bien que d'un niveau convenable. Dommage, on a frôlé le 5/5 !

De superbes compositions, dont un morceau sublime ("Anthem to the Estranged")..., "Blessing in Disguise", album méconnu, est assurément à découvrir !

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   LATIMUS

 
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- Mike Howe (chant)
- Craig Wells (guitare)
- John Marshall (guitare)
- Duke Erickson (basse)
- Kirk Arrington (batterie)


1. Fake Healer
2. Rest In Pieces (april 15, 1912)
3. Of Unsound Mind
4. Anthem To The Estranged
5. Badlands
6. The Spell Can't Be Broken
7. It's A Secret
8. Cannot Tell A Lie
9. The Powers That Be



             



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