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METAL SYMPHONIQUE  |  STUDIO

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2001 Sanctus Ignis
2003 Underworld
2006 Dominate
2009 Archangels In Black
2017 Life
 

- Style : Symphony X, Time Requiem, Lost Symphony
- Membre : Revolution Renaissance, Human Fortress, Voodoo Circle, Majestic, Midnight Sun, Place Vendome, Overdose, Magic Kingdom, Krux, Amaseffer, At Vance, Candlemass, Fatal Force, Yngwie Malmsteen, Treat, Space Odyssey, Bob Catley, Pink Cream 69, Almanac, Zierler, Evil Masquerade, Operadyse, Disconnected, Venturia, Civil War, Iron Mask, Artension, Trans-siberian Orchestra, Vitalij Kuprij , Patrick Rondat , Maiden United
- Style + Membre : Beyond Twilight, Outworld, Elegy
 

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ADAGIO - Dominate (2006)
Par NAUSICA75 le 15 Janvier 2006          Consultée 12842 fois

Adagio, le groupe du guitariste virtuose français Stephan Forte, revient avec son troisième album "Dominate". Plus sombre que les précédents opus d'Adagio (le très metal symphonique "Sanctus Ignis" en 2001, et le plus progressif "Underworld" en 2003), cet album est un pur joyau de metal progressif assez agressif car celui-ci intègre des voix qui ne sont pas sans rappeler les chants caractéristiques du black metal.
Avec Stephan Forte à la guitare, et le très bon chanteur Gus Monsanto, Adagio possède aussi une section rythmique de tout premier ordre avec Eric Lebailly à la batterie et Franck Hermanny à la basse. Une mention spéciale à Kevin Codfert très très bon derrière ses claviers.

Comme je l'ai dit précédemment, cet album est plus agressif (mais peut-être moins direct qu'un album comme "Sanctus Ignis") que les précédents albums. Celui-ci intègre des touches de chants black qui sont distillées sur presque chacun des morceaux de l'album. 9 titres pour presque 48mn de pur bonheur, je vais vous chroniquer ce dernier album d'Adagio qui est un parfait mix entre deux groupes majeurs de la scène metal mondiale, Symphony X et Dream Theater.

Le premier titre commence par une intro à la guitare/clavier très vite rattrapée par la batterie ultra-speed d'Eric Lebailly. Le chanteur est bien en place, les rythmes syncopés et rapides sont ultra-efficaces. Le chant est assez agressif à certain moment, limite malsain, mais le tout est mélodique. Stephan Forte assure derrière à la guitare, pour partir sur un solo à la Michael Romeo de Symphony X, surtout au niveau des harmonies. Le tout est joué à la vitesse d'un cheval au galop. Ce premier titre passe comme une lettre à la poste !
Voici le deuxième titre "Dominate", qui surprend au premier abord avec l'intégration de chants black. Le clavier est très présent, et on se dit vraiment en écoutant chacun des intruments séparemment que la production est excellente! Même si l'intégration de chants black peut surprendre, celle-ci se fait très bien dans l'ensemble de l'oeuvre. La mélodie du morceau est magique et le refrain vous restera collé dans la tête pendant un bon moment. Le rythme du morceau est toujours aussi rapide, les ambiances font rapidement penser à Symphony X période "V", le solo de guitare étant exemplaire.
"Terror Jungle" fait vraiment penser à du Symphony X, surtout dans son intro. Limite plagiat de l'album "V" ... Les tempos se font plus lents avec ce titre. La musique se fait plus directe, plus rock que sur les morceaux précédents, mais la démonstration guitaristique continue de plus belle. Le chant fait penser à James Labrie à certains instants ainsi que la musique se fait proche de celle de Dream Theater. Voici donc un titre qui représente le mix parfait entre Symphony X et Dream Theater.

"Children of the dead lake", le titre suivant, commence par une intro inquiétante, le chant de Gus atteint son apogée, le tout étant vraiment très mélodique. Ce titre est vraiment très proche de ce que faisait le groupe il y a quelques année sur leur premier album. L'alternance de chants mélodiques et plus agressifs étant vraiment une bonne idée et s'intègre à merveille dans l'univers du groupe. Quelques duels de guitares et claviers agrémentent le morceau pour notre plus grand bonheur.
"R'ley the dead" commence lui aussi par une introduction digne d'un film d'horreur. C'est le titre phare de l'album avec ses 8mn30. Mais là non plus, l'ombre de Symphony X (avec toujours l'album "V") n'est pas loin. La guitare est vraiment heavy sur ce titre. Attention, sur ce titre, Adagio n'est pas loin de dépasser les maîtres de Symphony X. A écouter absolument ! Sur ce titre aussi, les chants black sont présents, le refrain est très facile à retenir et mélodique à l'extrème.

Avec ses claviers très présents, et son intro tout au piano, "The Darkitecht" calme un peu les tempos et se fait plus mélancolique et plus émotif que les autres morceaux de l'album. Changement de rythmes déroutants, soli de claviers, soli de guitares ultra-techniques, voici le cocktail explosif de ce titre. La ballade obligatoire (mais très courte, dépassant difficilement les 2mn), avec un chant tout en émotion de Gus, avec le piano de Kevin Codfert. La notion de groupe est très importante car n'apparait à aucun moment la guitare de celui qui pourrait être considéré comme le leader naturel du groupe, le guitariste Stephan Forte.
Le titre le plus étonnant de l'album, une reprise du morceau très connu "Fame", repris à la sauce Adagio. Mouais ... Ecoutez ce titre et laissez-moi vos commentaires. Franchement ce titre est mi-figue mi-raisin.
L'album se concluant avec le titre "Undying" qui se caractérise par ses rythmes envolés, et ses claviers me faisant penser à certains moments à Vitalij Kuprij. Changement de rythmes, guitares syncopées, le chant toujours aussi mélodique sans cette fois ci l'intégration de chants black. Mais il faut bien le dire, ce titre parait un peu quelconque par rapport aux précédents titres, et c'est bien dommage !

En conclusion, Adagio n'a pas encore réussi à dépasser ses maîtres, que sont Symphony X et Dream Theater, sur cet album mais n'en est pas loin. Les musiciens qui composent cet album sont vraiment tous excellents, avec une mention spéciale pour Stephan Forte, bien sur, le chanteur Gus et l'homme aux claviers Kevin Codfert. Cet album ne révolutionne pas le genre, malheureusement, mais la production est à la hauteur de la démonstration musicale proposée tout au long de cet opus. Cet album est cependant un très bon investissement pour cette fin d'année/début d'année 2006. En effet, pour l'instant l'album n'est sorti qu'au Japon mais la sortie européenne est prévue pour début 2006. Donc patience pour pouvoir écouter cet excellent album de metal progressif.

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   NAUSICA75

 
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- Stephan Forte (guitare)
- Gus Monsanto (chant)
- Kevin Codfert (claviers)
- Frank Hermanny (basse)
- Eric Lebailly (batterie)


1. Fire Forever
2. Arcanas Tenebrae/dominate
3. Terror Jungle
4. Children Of The Dead Lake
5. R’lyeh The Dead
6. The Darkitecht
7. Kissing The Crow
8. Fame
9. Undying (bonus Japan)



             



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