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METAL SYMPHONIQUE  |  STUDIO

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2001 Sanctus Ignis
2003 Underworld
2006 Dominate
2009 Archangels In Black
2017 Life
 

- Style : Symphony X, Time Requiem, Lost Symphony
- Membre : Revolution Renaissance, Human Fortress, Voodoo Circle, Majestic, Midnight Sun, Place Vendome, Overdose, Magic Kingdom, Krux, Amaseffer, At Vance, Candlemass, Fatal Force, Yngwie Malmsteen, Treat, Space Odyssey, Bob Catley, Pink Cream 69, Almanac, Zierler, Evil Masquerade, Operadyse, Disconnected, Venturia, Civil War, Iron Mask, Artension, Trans-siberian Orchestra, Vitalij Kuprij , Patrick Rondat , Maiden United
- Style + Membre : Beyond Twilight, Outworld, Elegy
 

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ADAGIO - Underworld (2003)
Par BEHEMOTH le 13 Octobre 2003          Consultée 13748 fois

Enfin ! Il était temps que ce nouvel opus d’Adagio parvienne jusqu’à nos oreilles… Notre curiosité n’a eu de cesse de s’attiser et je scrutais la date de sortie depuis des lustres. Etrangement c’est le Japon qui a été choisi afin de lancer le nouvel effort du brillant guitariste français Stephan Forte, allez savoir pourquoi… Le très bon accueil qui fut reservé au premier album « Sanctus Ignis » au pays du Soleil Levant y est sûrement pour quelque chose ! Quoi de neuf dans Adagio depuis le précédent album ? Ce n’est pas une vraie révolution qui nous attend dans ce « Underworld » mais tout de même une belle évolution, et ce grâce à plusieurs éléments.

L’apport principal est sans aucun doute la présence du jeune claviériste/pianiste Kevin Codfert remplaçant de fort bel manière Richard Anderson. Le piano (enregistré sur un Steinway, la Rolls du piano, et cela s’entend !) est réellement très présent et partage la vedette avec la guitare de Stephan de fort belle manière. Très présent lors des intros, toujours tout en nuances, Kevin Codfert n’est pas un simple « keyboard hero », c’est tout simplement un excellent pianiste classique qui nous gratifie d’interventions de haute volée. Le déballage de notes à grande vitesse, ça il sait faire, mais c’est son touché qu’il faut retenir, et c’est cela qui m’a donné des frissons à maintes reprises. En laissant plus de place aux claviers et aux orchestrations, Stephan s’est mis moins en avant sur cet album, et ce n’est pas un mal ! Gageons que les comparaisons avec Malmsteen vont bientôt finir par disparaître…

Autre élément apportant un vrai « plus » à Adagio, la présence de véritables chœurs. Après n’avoir pu obtenir les services d’un véritable orchestre, Stephan Forte est tout de même parvenu à engager une véritable chorale et son apport à l’ensemble de l’œuvre est incontestable. Celle-ci contribue à donner une authenticité supplémentaire aux compositions qui nous immerge d’autant plus dans l’album.
Parlons en de l’album tient ! C’est bien beau d’apporter de nouvelles choses à sa musique, encore faut-il que les compos suivent ! Et ici, force est de constater que c’est bel et bien le cas. S’il fallait résumer ce disque en trois mots, ceux-ci seraient sans doute : HEAVY, SYMPHONIQUE, SOMBRE.

Heavy, Underworld l’est plus que son prédecesseur, toujours aidé par une rythmique faisant souvent penser à celle de Michael Romeo. Complexe, lourde (dans le bon sens !) et toujours inspiré, celle-ci vous fera vous décrocher le cou à plusieurs reprises. La batterie de Dirk Bruinenberg (désormais remplacé par Eric Bailly… de plus en plus franchouillard cet Adagio !) et la basse de Franck Hermanny complètent à la perfection cette section rythmique.
Elaboré à la base comme une œuvre metal avec orchestre symphonique, il est évident que cet aspect se taille une part plus que respectable tout au long de l’album. Tantôt épiques et grandiloquentes, tantôt plus subtiles, les orchestrations font à la fois réference aux musiques de films et à la musique baroque dont le leader d’Adagio est très friand. Le morceau en utilisant très certainement le plus, est le titre Underworld, qui sur ses 13 minutes de durée, en consacre plus de 4 à une intro instrumentale. Cette intro a peut être tendance à casser le rythme soutenu de l’album au bout des 4 premières chansons. J’aurai préféré qu’elle soit séparée du reste du morceau, car si elle est agréable à écouter, on a tout de même parfois envie d’aller dans le vif du sujet plus rapidement.

On peut d’ailleurs remarquer qu’à partir du morceau Underworld l’album prend une tournure quelque peu différente… Nous avons droit à un morceau très progressif, rapellant parfois DREAM THEATER, une ballade assez atypique pour Adagio ainsi qu’un instrumental que les fans connaissaient déjà : l’excellent Niflheim. Cela surprend, mais agréablement, car évitant tout sentiment de lassitude lors de l’écoute.
Dans la première partie de l’album se trouvent des morceaux plus « directs », même si le qualificatif « direct » n’est pas celui caractérisant le mieux Underworld. Celui-ci est très complexe et nécessitera de nombreuses écoutes afin d’en saisir toutes les subtilités.
Sous ces structures alambiquées on retrouve tout de même une construction classique couplet pont refrain couplet pont refrain etc... et donc de VRAIES chansons avec de VRAIS refrains a chanter comme un malade en concert. Bref, sous ses airs de pavé peu digeste se cache un petit bijou qui ne revèle ses facettes à l’auditeur averti qu’au bout de plusieurs écoutes. Stephan Forte n’a pas fait dans le tout public, c est certain!

Dernier point caractérisant cette galette, la noirceur qui s’en dégage. Le chant de David Readman à en cela évolué puisqu’il chante de façon bien plus couillue que sur Sanctus Ignis ce qui est loin d’être un mal à mon humble avis. Le côté sombre, renforcé par des orchestrations allant dans ce sens, et également mis en avant dans certains passages issus d’un style bien différent de celui d’Adagio. Je n’en dirai pas plus pour éviter de gâcher la surprise à certains auditeurs même s’il n’est pas très difficile de savoir de quoi je parle…
« Underworld » est une nouvelle pierre à ajouter à l’édifice d’Adagio, une nouvelle référence dans le style pour un groupe dont on a pas fini d’entendre parler… Fans de heavy prog-sympho, vous n’avez pas peur de la complexité tant qu’elle est au service de la musique ? Ruez vous sur cet album, qui pour moi est à l’heure actuel le meilleur du genre pour cette année 2003.

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   BEHEMOTH

 
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- David Readman (chant)
- Stephan Forte (guitare)
- Franck Hermanny (basse)
- Dirk Bruinenberg (batterie)
- Kevin Codfert (claviers)


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