Recherche avancée       Liste groupes



      
HARD ROCK  |  STUDIO

Commentaires (4)
Metalhit
L' auteur
Acheter Cet Album
 

ALBUMS STUDIO

2004 1 Show And Tell
 

- Style : Green Dollar Colour, The Black Crowes, Cry Of Love

SILVERTIDE - Show And Tell (2004)
Par THE MARGINAL le 27 Octobre 2004          Consultée 7244 fois

Cela faisait déjà un bon bout de temps qu'on en parlait sur plusieurs Webzines spécialisés, que de nombreux fans de Hard Rock répandaient leur nom sur de nombreux forums de discussion. D'autre part, Eddie Van Halen et Slash en personne en disaient le plus grand bien. Mais de qui s'agit-il ?!? Bon, je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps : le groupe dont il est question s'appelle Silvertide, un quintette originaire de Philadelphie qui nous invite à replonger dans les racines du Hard Rock américain.

"Show and tell" est le tout 1er véritable album de Silvertide puisque, auparavant, un EP ("American excess" en 2003) était apparu et avait occasionné pas mal de bouche-à-oreille sur ce jeune combo. Si la pochette de cet album ne paie pas de mine à première vue, le verso du CD montre les 5 membres du groupe arborant fièrement les cheveux longs et affichant un regard déterminé.

Et cet opus démarre sur les chapeaux de roue avec "Ain't comin' home", un mid-tempo hard Rock n'roll bluesy d'une redoutable efficacité qui donne une irrésistible envie de taper du pied. D'ailleurs, j'ai été conquis d'entrée de jeu et j'ai pu, par la même occasion, découvrir le talent du vocaliste Walt Lafty qui m'a franchement bluffé.

La suite de l'album, c'est du tout bon. Comment rester de marbre quand on se prend dans les esgourdes un titre comme "Devil's daughter" qui voit apparaître des influences soul et qui sonne très live (à la fin du morceau, on entend des applaudissements du public) ? Silvertide enfonce le clou en enchaînant d'excellentes chansons inspirées telles que l'extraordinaire "California rain" et son splendide refrain, le contagieux "Mary Jayne" et ses guitares qui vous assaillent de partout, "To see where I hide" qui rocke méchamment tout en étant groovy, l'entêtant "You want it all" avec ses riffs et son refrain accrocheurs, "Foxhole J.C" qui commence comme un mid-tempo hard bluesy classique avant de basculer dans une ambiance quasi-épique dans le final. N'oublions pas non plus de citer "Heartstrong"; un titre mi-folk, mi-Rock qui a des allures mainstream et pourrait passer en radio, mais qui n'est pas pour autant désagréable. La vraie ballade de l'album, c'est "nothing stays" et elle est admirablement réussie : Walt Lafty, avec son grain de voix, fait bien passe l'émotion et le guitariste Nick Perri se livre à un solo époustouflant de feeling.

Pour un 1er véritable album, Silvertide a vraiment fait fort avec des compos en béton, inspirées. Le chanteur Walt Lafty a un registre vocal vraiment impressionnant, à mi-chemin entre Chris Robinson (Black Crowes) et Josh Todd (ex-Buckcherry), tandis que le soliste Nick Perri, bien épaulé par Mark Melchiorre Jr., balance tout au long de l'album des solos bluesy de toute beauté et prouve qu'il n'est pas nécessaire d'être aussi balèze que Malmsteen ou Petrucci pour excellent dans ce domaine. A titre anecdotique, certains observateurs ont comparé le tandem Lafty/perri aux fameux binômes Page/Plant, Tyler/Perry et Rose/Slash.

Vous vous sentez orphelins depuis que les Black Crowes et Buckcherry ont splitté ? Vous êtes nostalgiques du Aerosmith des 70's ? Vous vous lamentez parce que les beaux jours de Guns N'Roses sont désormais derrière eux ? Eh bien, je vous invite à retrouver le sourire avec cet opus de Silvertide qui est un hommage vibrant et authentique au Hard Rock n'roll américain, mâtiné d'influences Rock sudiste, bluesy, soul et folk. En cherchant bien la petite bête, le seul reproche que je ferai à cet album, c'est l'enchaînement sans temps mort des titres. Une pause de 2-3 secondes entre chaque titre, c'eût été mieux, non ? Quoi qu'il en soit, "Show and tell" arrive à point nommé et le Rock américain tient peut-être en Silvertide le groupe qui pourrait lui permettre de retrouver sa fierté, ses lettres de noblesse.

A lire aussi en HARD ROCK par THE MARGINAL :


CIRCLE OF SOUL
One Man's Poison (1993)
Dans la lignée de little caesar, en plus funky




CATS IN BOOTS
Kicked & Klawed (1989)
Hard rock


Marquez et partagez



Par THE MARGINAL




 
   THE MARGINAL

 
   THE BLUE OYSTER

 
   (2 chroniques)



- Walt Lafty (chant)
- Nick Perri (guitare)
- Mark Melchiorre (guitare, piano)
- Kevin Frank (batterie)
- Brian Weaver (basse)


1. Ain't Coming Home
2. Devil's Daughter
3. Sfc
4. California Rain
5. Blue Jeans
6. Mary Jane
7. Heartstrong
8. To See Where I Hide
9. You Want It All
10. Nothing Stays
11. Foxhole J.c



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod