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POWER METAL  |  STUDIO

Lexique power metal
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2015 1 As Daylight Breaks
2016 Mirrorworld
2017 Magic
2020 Suite 226
2022 Vengeance Is Mine
 

- Style : The Unity
- Membre : Blind Guardian, Dreyelands, Turilli / Lione Rhapsody, Freedom Call, Kiske - Sommerville, Evidence One, Alogia, Stray Gods, Visions Of Atlantis, Savage Circus, Roland Grapow, Bloodbound, Pyramaze, Coldseed, Edenbridge, Emergency Gate, Dark Empire
- Style + Membre : Mentalist, Iron Mask, Masterplan, Tad Morose, Helloween
 

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SERIOUS BLACK - Suite 226 (2020)
Par JEFF KANJI le 20 Mars 2020          Consultée 1603 fois

L'activité effrénée de SERIOUS BLACK depuis ses débuts en fanfare en 2015 a fini par créer des problèmes. Des problèmes d'inspiration déjà, pour un "Mirrorworld" sans doute arrivé trop vite. Des problèmes de planning aussi, entre un Urban Breed résidant aux US, et ses musiciens aux quatre coins de l'Allemagne voire en Grèce pour le sieur Katsionis, le line-up a rapidement évolué pour se stabiliser (on pensait durablement), ce qui a permis à la formation aux airs de super-groupe de redresser la barre de manière spectaculaire avec un "Magic" qui fait toujours autant plaisir un peu plus de deux ans après sa sortie. Mais alors que le groupe revient sous les pinceaux de Stan Decker une nouvelle fois, les rats ont quitté le navire, à commencer par Bob Katsionis, mais aussi Alex Holzwarth bien occupé avec le nouveau RHAPSODY de Lione et Turilli. Et fait surprenant également, l'ex-DREAMSCAPE Jan Vacík a lui aussi quitté ses camarades. Et je ne trouve aucun communiqué ni officiel ni officieux pour expliquer tous les changements subis par la formation, recentrée autour des fondateurs Mario Lochert et Dominik Sebastian rejoints par Ramy Ali, qui a quitté FREEDOM CALL et avait déjà dépanné le groupe suite aux ennuis de santé de Thomen Stauch, et toujours portés par les vocaux inspirés d'un Urban Breed en pleine possession de ses moyens.

L'état de santé du groupe m'inquiète un poil je dois dire, entre une communication quasi inexistante, une absence de promotion assez criante, et une musique qui certes possède toujours des attraits, mais qui semble constamment échouer à enfoncer le clou, comme ce "Suite 226" vient le montrer une nouvelle fois. La décision de continuer dans la voie du concept album avec ce voyage dans l'esprit troublé d'un fou qui se croit souverain d'une forteresse médiévale, alors qu'il est enfermé dans la "Suite 226" d'un hôpital psychiatrique rappellera bien sûr les tentatives passées du genre, même si on est pas du tout dans la même approche qu'un "Operation : Mindcrime" par exemple. Mais surtout l'album est assez surprenant car on ne sent jamais franchement cette notion de concept. Je dirais qu'il s'agit davantage de chansons indépendantes reliées par une thématique commune.

Le Power Metal de SERIOUS BLACK n'est, rappelons-le, pas le plus offensif qui soit. Très mélodique, il s'appuie en grande partie sur les vocaux personnels et théâtraux d'un Urban Breed qui a trouvé dans le collectif allemand une monture à hauteur de son talent, et qui lui a permis de revenir sur le devant de la scène Heavy, lui le Suédois expatrié aux USA. "Suite 226" choisit de mettre (quasi) tous ses œufs dans le même panier. Devoir composer et réaliser cet album avec un effectif réduit a sans nul doute eu une incidence quand on sait l'apport de Bob Katsionis au processus (entre autres), et ce quatrième album choisit de miser sur des refrains ultra accrocheurs, assez courts et faciles à mémoriser, quitte à faire Pop, comme c'est le cas sur le gavant "Fate Of All Humanity". Parfois ça marche très bien, assez souvent d'ailleurs, ne le nions pas, comme sur "When The Stars Are Right", "Castiel" ou encore "Heaven Shall Burn". Mais hélas, rien de bien neuf à se mettre sous la dent, et la prise de risques est minime (à part peut-être sur "Way Back Home" qui s'autorise quelques ruptures et modulations ou encore "Suite 226" qui tente le morceau ambitieux avec une certaine réussite). Tout est lissé, calibré, et on voit un peu trop facilement les joints entre différentes parties.

Si bien que "Suite 226" demeure un album agréable (à part "Fate Of All Humanity" et "Come Home" qui me gonflent) mais dénué d'intérêt, ce qui est franchement dommage devant le potentiel du groupe et sa capacité à sortir des albums de Power Mélodique frais et accrocheurs. Pour l'instant c'est du un sur deux, même si on est à mon avis un petit cran au-dessus de "Mirrorworld" rien que pour la pièce-titre et cette aptitude à sortir des refrains accrocheurs et entêtants servis par un vocaliste en pleine forme.

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   JEFF KANJI

 
  N/A



- Mario Lochert (basse)
- Urban Breed (chant, guitare, claviers)
- Ramy Ali (batterie)
- Dominik Sebastian (guitare)


1. Let Me Go
2. When The Stars Are Right
3. Solitude Etude
4. Fate Of All Humanity
5. Castiel
6. Heaven Shall Burn
7. Way Back Home
8. We Still Stand Tall
9. Come Home
10. Suite 226



             



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