Recherche avancée       Liste groupes



      
HARD ROCK  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

1993 Thank You
1998 Thank You 2
2000 Adventures Of The Ima...
  The Odd Trio
2001 Thank You 3
  Dreams And Expression...
2003 Thank You 4
  Under Construction (a...
2004 The Plot (avec Pete W...
 

- Style : Glyder
- Membre : Jeff Beck, Tigertailz, Tipton, Entwistle & Powell, Toto, Yngwie Malmsteen, Warrant, Zeno, Steeler, Snakecharmer, Red Zone Rider, Judas Priest, Kelly Keeling , Durbin, Long Shadows Dawn, Rory Gallagher, Ted Nugent, Steve Vai, Saxon, Ufo, Impellitteri, G3, Foreigner, Fastway, Dio, Derek Sherinian , Black Sabbath, Scorpions, Joe Satriani, Kingdom Come, Richie Kotzen, Racer X, Paul Gilbert, Michael Lee Firkins , Meat Loaf
- Style + Membre : Contraband, Alcatrazz, Black Swan, Gogmagog, Deep Purple, Elegant Weapons, Blue Murder, Wami, Badlands, Wild Horses, Dokken, Gary Moore, George Lynch , Helix, Jagged Edge, John Norum , King Kobra, Ozzy Osbourne, Baton Rouge, Rainbow, Thin Lizzy, Whitesnake, Praying Mantis
 

 Site Officiel De Michael Schenker (1920)
 Myspace (852)

Michael SCHENKER - Revelation [michael Schenker's Fest] (2019)
Par JEFF KANJI le 30 Décembre 2019          Consultée 3181 fois

La promo de cet album sera d'ores et déjà marquée par le décès de Ted McKenna, qui aurait dû confirmer le retour au grand complet de l'équipe responsable du très bon "Resurrection" d'un MSG redevenu conquérant. Pour le reste, elle montre un Michael Schenker visiblement fier du travail accompli et rempile donc assez rapidement avec sa fine équipe, la besace remplie de riffs et de chansons potentielles.

Pour conserver cet esprit à la fois nostalgique et de camaraderie, tout du moins en façade, Michael a fait appel à non pas un mais deux anciens batteurs du MSG et pas des moindres : Simon Phillips, qu'on ne présente plus, présent sur le légendaire premier disque du GROUP et qui a ici enregistré presque toutes les parties (effectuant un boulot de dingue), ne laissant que trois titres à Bodo Schopf (c'est lui sur le fameux "Save Yourself") qui, contrairement à Phillips, qui avait par ailleurs quitté TOTO pour cette raison, n'a rien contre le fait de partir en tournée ; il devient le nouveau batteur officiel de MICHAEL SCHENKER FEST. Et comme à l'époque il succède à Ted McKenna... Et dire que pour la première fois de sa carrière, Michael Schenker aurait pu nous présenter deux albums de suite avec le même personnel. Performance pas évidente maintenant qu'avec ses quatre vocalistes il est monté à huit membres !

Cette équipe a pas mal tourné pour défendre son bébé, et cela s'entend dès les premières mesures de "Rock Steady" qui propose pas mal d'allers-retours entre les différents vocalistes, là où "Resurrection" ne pouvait guère compter que sur deux titres, et proposait beaucoup de performances isolées où rarement plus de deux chanteurs échangeaient. Les timbres des quatre interprètes sont assez différents, ce qui apporte une véritable variété dans le flow où plusieurs musicalités se partagent le boulot. Comme sur "Behind The Smile" qui remet un peu de majeur dans les tons.

Musicalement, deux types de morceaux se détachent, parfois de façon un peu disparate ; les titres menés tambour battant à la "Heart And Soul", qui hélas bien souvent sonnent un peu creux, malgré des refrains parfois efficaces (celui de "Under Blood Red Sky" par exemple). Ils occupent la moitié de l'album et tendent à le plomber (en tout cas sur la première moitié du disque). Parce que quand les rythmes ralentissent, on retrouve l'expertise de Michael Schenker, bien davantage à son aise dans le Hard Rock que le Heavy Metal. Et de ce côté, il y a ce qu'il faut, avec un "Crazy Daze" qui fait écho au "Messin' Around" de l'album précédent, le refrain soigné de "Sleeping With The Light On" ou encore "Old Man" avec son très joli final tout en finesse.

Et pourtant, la face B va montrer que Michael kiffe la vitesse, et s'approcher assez près d'un Speed mélodique à plusieurs occasions, la plus belle étant l'instrumental magistral "Ascension" qui vient conclure "Revelation". C'est aussi une occasion, sur "We Are The Voice", d'entendre Ronnie (Dio) Romero rejoindre la sauterie (et comme souvent, le Chilien marque les esprits).

Les soli sont honnêtes, et Michael ne cherche pas spécialement à nous alimenter en déflagrations marquantes, même si tous les titres disposent au minimum d'une passe d'armes du chef qui a été toutefois plus inspiré. La vraie force de ce "Revelation" ce sont les chansons, et leur écriture, avec parfois des petites fantaisies (les intros notamment, comme "Behind The Smile", "Lead You Astray"), ainsi qu'avec la bonne ambiance qui semble régner entre les membres et qui transparaît dans l'interprétation des chanteurs, avec un Graham Bonnet toujours saisissant et un Robin McAuley qui brille de mille feux, et que l'on retrouvera bientôt au sein d'une nouvelle formation, BLACK SWAN, où il aura pour l'accompagner de très grosse pointures du Hard Rock (Matt Starr, Reb Beach et Jeff Pilson). En revanche, force est de reconnaître que Gary Barden est grave à la peine (et ce n'est rien comparé à cette version catastrophique de "Armed And Ready" qu'il livre en bonus, ridicule à côté du puissant "Bad Boys" propulsé par Robin McAuley).

Après une première moitié d'album en montagnes russes, "Revelation" trouve son rythme de croisière à partir de "Behind The Smile" pour ne plus faiblir, et même monter en puissance (Graham Bonnet est juste hallucinant sur "Still In The Fight") jusqu'à un "Ascension" en forme de bouquet final… Enfin ça c'est pour ceux qui n'auraient pas acquis le digipack qui compte des versions live de trois classiques, parmi lesquels le "Rock Bottom" de UFO. Clairement "Revelation" n'est pas l'album du siècle (tout comme cette chronique), mais je le ressors régulièrement depuis sa sortie, quitte à zapper quelques titres, ce qui me fait dire qu'il n'est franchement pas si mauvais que ça, même s'il souffre immanquablement de la comparaison avec "Resurrection" qui en plus de bénéficier de l'effet de surprise, faisait un quasi sans-faute.

A lire aussi en HARD ROCK par JEFF KANJI :


QUEEN
Deep Cuts (2011)
Vol.1 (1973-1976)




MR. BIG
The Stories We Could Tell (2014)
Riding with the kings


Marquez et partagez




 
   JEFF KANJI

 
  N/A



- Michael Schenker (guitare)
- Gary Barden (chant)
- Graham Bonnet (chant)
- Robin Mcauley (chant)
- Doogie White (chant)
- Steve Mann (claviers, guitare, chœurs)
- Chris Glen (basse, chœurs)
- Bodo Schopf (batterie sur 1,3,13)
- -
- Simon Phillips (batterie sur 2,4-12)
- Ronnie Romero (chant sur 9)
- Michael Voss (chœurs)


1. Rock Steady
2. Under A Blood Red Sky
3. Silent Again
4. Sleeping With The Light On
5. The Beast In The Shadows
6. Behind The Smile
7. Crazy Daze
8. Lead You Astray
9. We Are The Voice
10. Headed For The Sun
11. Old
12. Still In The Fight
13. Ascension
- Bonus
14. Armed And Ready (live)
15. Bad Boys (live)
16. Rock Bottom (live)



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod