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VISIGOTH - Final Spell (2012)
Par DARK SCHNEIDER le 15 Septembre 2019          Consultée 923 fois

VISIGOTH écrit tranquillement sa propre histoire, étape après étape, sans jamais aller trop vite. C'est donc deux ans après sa première démo qui était uniquement disponible au format numérique que les Américains de Salt Lake City ont pu mettre en boîte leur premier EP, avec un line-up complet cette fois-ci. Ce n'est cependant toujours pas la folie au niveau des moyens dont dispose le groupe, même s'il ne fait cette fois-ci pas dans l'autoproduction (on retrouve l'ingé-son qui s'occupait déjà des autres projets de Jake Rogers, à savoir GALLOWBRAID et CALADAN BROOD). L'EP ne sera d'abord disponible qu'en dématérialisé avant d'être distribué à quelques exemplaires en format cassette, vinyle et enfin CD (et ce seulement à partir d'octobre 2016 pour ce support !), à chaque fois dans des éditions limitées (et donc épuisées depuis longtemps). Cela explique aussi pourquoi il existe deux pochettes différentes, toutes deux dans un esprit assez proche, façon illustration des jeux de rôle des années 80. Ce n'est donc pas avec cet EP pauvrement distribué que le groupe allait toucher un large public, mais il fut en tout cas suffisant pour attirer l'attention du label légendaire Metal Blade Records qui les signera par la suite.

Avec ce premier EP on baigne vraiment dans un esprit très années 80, avec ce soupçon de naïveté et d'insouciance. Cela est parfaitement illustré par le patronyme du groupe, qui rappelons-le est celui d'une tribu germanique qui a rudement secouée l'Empire romain, alors que le groupe n'évoque jamais des thématiques purement historiques. La première pochette annonçait un contenu fantasy, ce qui est vrai, mais en partie seulement ! Car "Creature Of Desire " et "Call Of The Road" sont très ancrés dans le réel, pas de doute.

Il n'est donc pas étonnant qu'une certaine légèreté et que beaucoup de fraîcheur émane de cet EP. La musique de VISIGOTH prendra des allures plus nobles sur "The Revenant King".
"Call Of The Road" est ici un titre au contenu typique de SAXON, qui est comme par hasard cité dans les lyrics. Ça cause donc du bonheur de quitter son domicile pour partir en tournée, c'est franchement convenu et assez amusant sachant que le groupe n'avait alors, à ma connaissance, quasiment jamais tourné ! Pourtant, il émane de ce morceau cet aspect frais et efficace, c'est naïf mais on s'en fout tant que la musique est bonne comme dirait l'autre. VISIGOTH fera mieux cependant quelques années plus tard dans un registre proche avec "Salt City". Quant à "Creature Of Desire", et ben on citera à nouveau SAXON tant la métaphore est dans l'esprit de "Princess Of The Night", sauf qu'au lieu de locomotive il est ici question de motocyclette pilotée par une créature... Désirable. Ceux qui ont écouté "The Revenant King" savent déjà que ce titre est une tuerie, et cette version séminale était déjà très aboutie, soulignons d'ailleurs le travail sur les chœurs qui fonctionnent déjà terriblement bien durant tout l'EP.

Bon évidemment, il fallait aussi que des morceaux justifient le qualificatif de Metal Épique que l'on peut accoler à VISIGOTH, bien que cet aspect-là prédomine moins sur cet EP que sur la démo. "Final Spell" est un morceau inspiré par... Les cartes Magic ! Personnellement, bien que très attiré par les JDR au milieu des 90s, je n'ai jamais compris l'engouement pour ce jeu de cartes à collectionner qui était d'ailleurs pris un peu de haut par certains rôlistes à l'époque. Mais soit, "Final Spell" est un bon morceau, que le groupe interprète toujours de temps en temps, plutôt speed dans l'approche. À mon sens, le groupe n'est pas à son sommet sur ce titre, le refrain manque d'accroche notamment, l'ensemble est moins mémorable que "Creature Of Desire" mais il a ses admirateurs. "Seven Golden Ships" s'inspire des récits épiques scandinaves, thématique bateau c'est le cas de le dire, l'occasion pour les Américains de ralentir le tempo et de flirter avec le Doom, dans la lignée d'un SOLSTICE ou d'un DOOMSWORD, ils ne pourront cependant pas s'empêcher d'accélérer le tempo sur le break central, c'est que l'US Power Metal n'est jamais loin chez VISIGOTH.

Évidemment mieux produit que la démo, ce "Final Spell" est un jalon de plus qu'il serait bien bête d'ignorer. VISIGOTH peaufine sa musique : le chant est mieux maîtrisé, moins forcé, les guitares sont moins grasses, tout est plus policé. Certes "Creature Of Desire" écrase un peu trop l'ensemble, cela manque donc d'équilibre, et cet EP souffre un peu de la comparaison avec les LP suivants : des défauts somme toute mineurs et totalement compréhensibles dans le contexte d'un premier EP enregistré avec peu de moyens.

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   DARK SCHNEIDER

 
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- Jake Rogers (chant)
- Jamison Palmer (guitare)
- Leeland Campana (guitare)
- Matt Brotherton (basse)
- Mikey T. (batterie)


1. Creature O Desire
2. Final Spell
3. Seven Golden Ships
4. Call Of The Road



             



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