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PORCUPINE TREE - Stupid Dream (1999)
Par JAZ le 8 Août 2019          Consultée 2556 fois

"And I had a stupid dream that I could change things", nous trouvons cette phrase très symbolique résumant la pensée artistique dans la version longue de "Even Less" présente sur l'album "Recordings", sorti entre le chef d’œuvre "Lightbulb Sun" et "Stupid Dream", c’est ce dernier disque auquel nous allons nous atteler aujourd'hui. Sorti en 1999, un an avant le deuxième millénaire si tu suis, "Stupid Dream" se veut plus accessible que les albums précédents, Steven Wilson n’aimant pas les étiquettes et encore moins celle de "Rock Progressif" que l’on avait attribué à son groupe principal après ses premiers albums livrés. Il faut savoir qu’à cette époque, PORCUPINE TREE évoque pour beaucoup un (digne) héritier de PINK FLOYD (qui est un des groupes d’influence de Sir Wilson) avec ses longs morceaux aux structures très progressives (coucou "The Sky Moves Sideways"). Il importe donc au leader de montrer que le groupe a son identité propre, avec ses multiples sources d'inspiration mais avec une patte reconnaissable. Et "Stupid Dream" n’échoue pas car il s’éloigne des précédents efforts du groupe pour une approche beaucoup plus directe. Ce disque est résolument Pop en termes de courant musical, les hits s'enchaînent à une vitesse folle, avec pour entrée en matière "Even Less", merveilleuse pièce de sept minutes (moins atmosphérique que la version longue mais tout aussi jouissive), suivi du bijou "Piano Lessons" qui est directement mémorisable et qui peut vous permettre de faire découvrir le groupe auprès de l'ensemble de vos connaissances humaines sans qu'elles ne se sentent brusquées, elles apprécieront d'emblée si elles sont dotées d’un minimum de goût. Petite anecdote personnelle : c'est grâce à ce morceau que j'ai rendu quelqu'un fan de cette formation.

Deux thèmes essentiels s’entrelacent au sein de cet album, nous trouvons des chansons traitant des relations amoureuses et d’autres morceaux dénonçant l’industrie musicale ("This song leaks out onto the pavement, it could be a joke, it could be a statement" dans "Stop Swimming"). Par rapport à la première thématique nous avons "Don’t Hate Me" qui est tout simplement magnifique, avec son intro toute en douceur, son solo de flûte traversière et ses envolées saxophoniques qui révèlent toute la beauté de ce morceau. C’est assez incroyable car ce morceau est d’une simplicité déconcertante mais d’une beauté resplendissante, comme quoi les choses simples ont du bon (je me lance dans les slogans publicitaires en ce moment). "Slave Called Shiver" n’est pas mal non plus dans le lot, bon ici on nous parle d’une relation à sens unique, à savoir quelqu’un qui aime une personne sans que ce sentiment soit partagé, un peu comme la friendzone (aime si tu t’es reconnu.e). Et également la magnifique ballade "Pure Narcotic" qui constitue avec les deux autres morceaux mentionnés plus haut un triptyque avec pour sujet commun les relations amoureuses, comprenant des paroles semblables entre elles en apparence mais exposant un problème différent à chaque fois : "I’m sorry that I’m not like you" ("Pure Narcotic") ; "I’m not special like you" ("Don’t Hate Me") ; "I need you more than you can know" ("Slave Called Shiver"). Je vous l’ai dit, sur ce disque il n’y a que des tubes qui nous évoquent par moments RADIOHEAD, parfois OPETH et TOOL dans une moindre mesure ("A Smart Kid", très touchante ; "This Is No Rehearsal" qui n’est pas transcendante mais qui fait très bien l’affaire). Prenons l’avant-dernier morceau du disque "Tinto Brass", si vous le cherchez sur YouTube, ajoutez bien PORCUPINE TREE sinon on tombe sur des films érotiques japonais… Il doit bien y avoir un rapport mais lequel… Si parmi vous quelqu’un a la réponse qu’il n’hésite pas à expliquer pourquoi dans les commentaires et il gagnera son poids en CD, je dois d’abord en discuter avec les responsables du site mais c’est faisable ! Pardonnez cette parenthèse. Reprenons, "Tinto Brass" et le tout dernier morceau, "Stop Swimming" sont une énorme outro et, même s’ils n’égalent pas le début du disque, ils nous permettent de redescendre tout en douceur.

Encore un très bon disque, je ne suis pas encore tout à fait familiarisé avec "Signify" sorti trois ans plus tôt qui est l’un des albums les plus appréciés par la fanbase de PORCUPINE TREE ; mais "Stupid Dream" est encore à ce jour pour moi la première bombe lâchée par ce groupe épique. 4,5/5 arrondi à 4.

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   JAZ

 
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- Steven Wilson (chant, guitare, piano, basse sur 1,)
- Richard Barbieri (synthés, mellotron, piano sur 1, glockenspiel sur 4)
- Colin Edwin (basse, contrebasse sur 12)
- Chris Maitland (batterie, percussions, chant additionnel sur 9)


1. Even Less
2. Piano Lessons
3. Stupid Dream
4. Pure Narcotic
5. Slave Called Shiver
6. Don't Hate Me
7. This Is No Rehearsal
8. Baby Dream In Cellophane
9. Stranger By The Minute
10. A Smart Kid
11. Tinto Brass
12. Stop Swimming



             



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