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PORCUPINE TREE - Deadwing (2005)
Par JAZ le 5 Mars 2019          Consultée 3768 fois

L'arbre à porc-épic, ou le porc-épic d'arbre, à vous décider, est un groupe novateur géré par un leader qui l'est tout autant. Ce groupe est assez connu en réalité, mais surtout de nom car rares sont ceux qui peuvent se targuer de le connaître, et c'est fort regrettable. Bon, nous sommes en 2005 et cette formation a déjà plusieurs années d'existence au compteur, je vous pose donc une question (enfin je me la pose seul plutôt), est-ce le meilleur album pour découvrir un tel groupe ? La réponse est non bien évidemment, et pour une raison précise : PORCUPINE TREE évolue constamment musicalement. Soyez rassurés, il s'agit quand même là d'un très bon disque.

Pour ce "Deadwing" nous sommes clairement dans la période Metal du groupe, instaurée officiellement sur "In Absentia" (2002) ; mais entre nous, certains riffs étaient déjà bien énervés dans les anciennes productions du groupe, je pense notamment à "Hatesong" sur l’irremplaçable "LightBulb Sun" (2000). Neuf titres composent cet album, allant du single que l'on pourrait qualifier d'efficace ("Shallow") au morceau Progressif reflétant parfaitement la patte du groupe ("The Start Of Something Beautiful"). Nous commençons avec le titre éponyme qui, avec ses neuf minutes, nous plonge directement dans l'ambiance avec ses breaks rythmés où Steven chuchote son phrasé avant de repartir de plus belle avec un solo de gratte que lui seul sait composer. En lui-même le morceau est assez progressif et nous donne envie de poursuivre notre écoute.

On enchaîne ensuite avec trois morceaux de quatre minutes ayant sensiblement la même structure, "Halo" et les deux singles "Shallow" et "Lazarus". Le premier mentionné s'écoute très bien, il est même fort sympathique mais ne détient rien de bien surprenant. Conclusion : passons pour celui-ci, mais écoutez-le si l'envie vous prend, il n'est pas déplaisant. Les deux autres sont une ballade et un morceau Metal pour parler grossièrement, tous les deux globalement réussis car on découvre l'aisance avec laquelle le groupe passe d'une ambiance à une autre. Petite parenthèse pour "Lazarus" et sa mélodie très entêtante au piano qui pourra vous faire plonger dans une merveilleuse dépression.

Voici venue la pièce maîtresse de l'album, ce sont douze minutes qui sont considérées comme exceptionnelles par l'ensemble des fans. En ce qui me concerne je serai un peu moins catégorique. Tiens au passage, écoutez la fin de "The Art Of Dying" de GOJIRA, il y a une certaine ressemblance avec l'intro, peut-être un clin d’œil de leur part. Revenons-y mais pas ici (ouais c'est bien recherché), je trouve ce morceau un peu long, deux minutes de moins auraient pu faire l'affaire, et ensuite, nous avons droit à une partie Metal qui est, je trouve, mal amenée. J'adore les moments un peu bourrins ce n'est pas le problème, mais là ça tombe comme un veuch dans la pesou, j'ai l'impression qu'ils se sont dit “Allez là on envoie ce qu'on a !” sans raison apparente... Mais ce sera vite corrigé sur le prochain album avec "Anesthetize" par exemple où là, je comprends plus l'intérêt. Hormis ces deux éléments évoqués, nous passons un beau moment je vous rassure, ce ne sont que deux petits points noirs, surtout que nous avons un passage avec Mikael Åkerfeldt (OPETH) qui nous les fait vite oublier.

On va dire que le reste de l'album nous laisse en terrain connu, sauf pour "Open Car" qui est assez direct et aurait très bien pu passer en single. Nous basculons ensuite dans des ambiances bien ficelées ("The Start Of Something Beautiful") avant de conclure sur une note positive ("Glass Arm Shattering") ressemblant fortement à du PINK FLOYD. J'aurais également pu mentionner "Mellotron Scratch", pleine de bonnes surprises et très mélancolique, vraiment une belle chanson où Steven nous montre à nouveau tous ses talents de musicien.

Finalement, nous avons là un pur album de PORCUPINE TREE, formation reconnaissable entre mille mais également en pleine recherche musicale durant cette période. L'avantage d'un tel groupe est qu'il ne se repose pas sur ses lauriers, nous sommes plongés dans des ambiances différentes sur chaque album, voire sur chaque morceau, en bref nous voyageons, et pour ça merci. J'ai peut-être pu paraître un peu sévère à certains moments mais je vais me permettre de conclure avec un adage aussi original que la structure de cette chronique (à savoir un énième track by track) : Qui aime bien châtie bien.

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   JAZ

 
  N/A



- Steven Wilson (chant, guitare, piano, claviers, basse sur 1,3,5,7)
- Richard Barbieri (claviers, synthétiseurs)
- Colin Edwin (basse)
- Gavin Harrison (batterie, percussions)
- -
- Mikael Åkerfeldt (chœurs sur 1,3,5,10, guitare solo sur 5)
- Adrian Belew (guitare solo sur 1,4)


1. Deadwing
2. Shallow
3. Lazarus
4. Halo
5. Arriving Somewhere But Not Here
6. Mellotron Scratch
7. Open Car
8. The Start Of Something Beautiful
9. Glass Arm Shattering



             



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