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VOLBEAT - Let's Boogie! - Live From Telia Parken (2018)
Par JEFF KANJI le 29 Juillet 2019          Consultée 3061 fois

Si vous comptez sur moi pour avoir votre sapin garni au matin de Noël, autant dire qu'il ne vaudrait mieux pas trop. Autant je me mets en quatre avec mes camarades pour vous (ce qui devrait techniquement me faire compléter/réécrire la discographie complète du TRANS-SIBERIAN ORCHESTRA d'ici cinq ans je pense), autant je ne suis pas toujours en mesure de fournir en temps et en heure mon ressenti des sorties du moment. Pourtant Replica m'a fait un beau cadeau en m'envoyant ce "Let's Boogie!" peu avant sa sortie officielle. VOLBEAT est l'un de ces groupes avec lequel je nourris une relation digne d'un drame : j'aime sa musique, j'aime aussi son approche, sa façon de faire son propre style et ce côté détendu qui ressort de son art. Et pourtant quand j'ai commencé à écrire les aventures des Danois, reprenant le flambeau de The Blue Oyster, j'ai dû me résoudre à écouter des albums qui me passionnaient de moins en moins, jamais remis du duo "Guitar Gangsters & Cadillac Blood" / "Beyond Hell/Above Heaven".

Et si j'ai su me montrer plutôt critique (peut-être trop au goût de certains), l'arrivée d'un Live apparaît néanmoins comme une aubaine, le groupe étant précédé d'une très bonne réputation sur scène. L'occasion aussi de vivre transposé sur scène des titres qui méritaient sans doute mieux que d'être disséminés sur des albums moyens. Et c'est exactement ce qui se passera dès que j'aurai mis "Let's Boogie! - Live From Telia Parken" dans le lecteur CD. "The Devil's Bleeding Crown" est un opener parfait, groovy comme il faut, avec son riff Stoner sur les bords. Et le Best Of live est en effet au rendez-vous, qui plus est interprété avec maîtrise, envie (le groupe est le premier artiste du pays à jouer dans un Telia Parken sold out) et, comme lors d'une sortie vidéo il faut désormais mettre les petits plats dans les grands, un show spécial ne le serait pas sans des invités tout aussi spéciaux.

Et là le groupe a tout de même fait fort en tapant très large, avec joueur de banjo, Mia Maja pour "For Evigt" et "Let It Burn", l'ancien champion du monde WBA et WBC Mikkel Kessler pour une mise en scène forcément absente pour qui écoute le double-cd ("A Warrior's Call"), les guests Barney Greenway et Mille Petrozza venus réitérer leurs performances des titres sur lesquels ils œuvraient déjà en studio, et un invité qui forcément se démarque des autres puisqu'il n'intervient quasi jamais en dehors de son propre groupe, hormis en 1993 pour une session en compagnie de ses idoles natales de MERCYFUL FATE, je veux parler de Lars Ulrich himself, qui prend place derrière les fûts pour interpréter avec ses compatriotes le standard "Guitar Gangsters & Cadillac Blood" avant que tout ce beau monde ne s'emballe sur "Enter Sandman".

Le show est parfaitement organisé, quasi millimétré même si le charisme et la tchatche de Michael Poulsen ont toute leur place. Un Michael Poulsen bien en voix dès le début du concert (même si on l'a connu plus à l'aise sur "Dead But Rising") et qui interagit régulièrement avec le public (sous-titres nécessaires pour les possesseurs de la vidéo), puisqu'à l'instar de Lars Ulrich, c'est le danois qui est à l'ordre du jour bien sûr, sans que cela soit si gênant que cela puisqu'il pense à employer l'anglais de temps à autres, et il est l'un des rares qui sait trouver le bon équilibre car ça ne m'a absolument pas gêné pour apprécier "Let's Boogie!".

Pas le temps de s'ennuyer une seconde, la liste de tubes de VOLBEAT, longue comme le bras, permet de passer un moment des plus plaisants, servi notamment par la diversité qui était celle des Danois il y a encore quelques années. Si les penchants Punk ont disparu, l'aspect Rockabilly est toujours là, et se démarque, là où les albums studio mettent clairement l'accent sur un son de guitare massif qui laisse moins de place à la subtilité et au Rock'N'Roll (mais bon on connaît Jacob Hansen). Du coup pas de fatigue auditive ni de lassitude, ces deux heures de live passent comme une lettre à la poste, et on peut espérer que cela inspire le groupe pour son nouveau-né imminent "Rewind, Replay, Rebound", attendu pour le 2 août.

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   JEFF KANJI

 
  N/A



- Michael Poulsen (chant, guitare)
- Jon Larsen (batterie)
- Rob Caggiano (guitare, chant)
- Kaspar Boye Larsen (basse, chant)
- -
- Mia Maja (chant sur cd1-5, cd2-3)
- Rod Sinclair (banjo sur cd1-5, cd2-3)
- Mille Petrozza (chant sur cd1-9)
- Johan Olsen (chant sur cd2-3,7)
- Mark 'barney' Greenway (chant sur cd2-4)
- Lars Ulrich (batterie sur cd2-8,9)
- Mikkel Kessler (guest sur cd1-10)
- Danko Jones (chant sur cd2-11)


1. The Devil's Bleeding Crown
2. Heaven Nor Hell
3. Radio Girl
4. Lola Montez
5. Let It Burn
6. Doc Holliday
7. Sad Man's Tongue
8. 16 Dollars
9. 7 Shots
10. Fallen
11. Slaytan
12. Dead But Rising
13. Goodbye Forever

1. Maybellene I Hofteholder
2. The Everlasting
3. For Evigt
4. Evelyn
5. Lonesome Rider
6. Seal The Deal
7. The Garden's Tale
8. Guitar Gangsters & Cadillac Blood
9. Enter Sandman
10. A Warrior's Call
11. Black Rose
12. Pool Of Booze, Booze, Booza
13. Still Counting



             



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