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HARD ROCK  |  LIVE

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- Style : Spiritual Beggars, Raveneye, Wolvespirit, Spiral Skies, Black Mirrors, Kadavar, Lucifer
- Membre : Dorian Sorriaux
 

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BLUES PILLS - Lady In Gold - Live In Paris (2017)
Par DARK BEAGLE le 8 Janvier 2018          Consultée 4088 fois

Certains albums live ne peuvent s’apprécier que sur leur format le plus simple, l’audio. Ils ont assez de personnalité, ou plutôt le groupe dégage une telle force que nous, pauvres auditeurs n’ayant pu assister au concert, on le déguste dans le salon comme si nous y étions. Nous pouvons citer le "Made In Japan" de DEEP PURPLE, le "Tokyo Tapes" des SCORPIONS ou même le "Live Killers" de QUEEN, malgré les défauts inhérents à sa production. Les versions proposées prennent une dimension dantesque, et rendent l’image complètement optionnelle. Bien sûr, essayez de faire la même chose avec RAMMSTEIN et là, ce ne serait pas la même chose. Pas que les prestations soient mauvaises, mais les flammes sont une part importante du spectacle, elles sont indissociables du show. BLUES PILLS, c’est un peu pareil en fait.

Enregistré au Trianon à Paris, ce double album live est décevant dans sa forme la plus primale, ce qui n’est pas le cas de sa version vidéo. Le public répond présent et Elin Larsson n’a aucun mal à se le mettre dans la poche. Elle salue directement avant que le groupe n’attaque avec "Lady In Gold", l'ouverture géniale du dernier opus éponyme. Tout de suite, on remarque que BLUES PILLS accentue son côté Rock, que la guitare se veut plus présente, plus intrusive même. Mais à effacer leur facette Soul, c’est justement une partie de leur âme qu’ils laissent derrière eux. Bien sûr, on peut se réjouir que la formation durcisse le ton, mais ici, elle va perdre de sa finesse et cela commence d’ailleurs par Elin.

En studio, la belle chanteuse dégage une chaleur et une sensualité intéressante, qui donne une couleur particulière à la musique de BLUES PILLS. Pour ainsi dire, c’est l’élément principal de leur musique, celui qui est mis en avant de façon naturelle. Mais sur scène, elle perd en subtilité et en chaleur, elle donne parfois l’impression de crier. Et de ce fait, ce que le groupe gagne en efficacité, il le perd en finesse. Aussi, les chœurs sont abandonnés, Elin est laissée seule pour assurer le chant et certains résultats sont assez… Étranges. Ainsi, "Little Boy Preacher", qui en studio repose sur le jeu de chœurs, a un rendu assez décevant. Là encore, cela concerne la version audio.

Mais heureusement, il y a des passages qui s’avèrent bons. Voire qui peuvent faire illusion et se placer au niveau de ces grands albums live mythiques. Il y a déjà "High Class Woman", qui se veut plutôt explosive. Elin la dédicace aux femmes de l’assistance avec une certaine espièglerie. Difficile aussi de passer à côté de "Devil Man" qui est assurément l’un des gros titres du groupe, malgré le traitement incompréhensible qu’il a subi entre la version du premier EP et celle de l’album qui a permis à BLUES PILLS de s’affirmer dans la cour des grands. "I Felt A Change" est un autre beau moment de ce concert, après lequel la formation va quitter la scène avant les rappels constitués de "Rejection" et de "Gone So Long".

On passe ainsi moins d’une heure trente à se demander ce que vaut réellement le groupe sur scène. À part une approche plus directe, on ne sait pas exactement ce que BLUES PILLS apporte de plus par rapport aux versions albums, sinon que la voix d’Elin s’avère finalement un brin décevante. Ensuite, on peut légitimement se poser la question de l’utilité d’un album live après seulement deux opus studio, qui à chaque fois sont sujets de discussions animées entre des fans qui ne se retrouvent pas forcément sur chacun des essais du groupe. Et forcément, c’est court, parce qu’il n’y a pas forcément assez de matière pour proposer plus de façon satisfaisante. D’où une déception tout à fait légitime même si certains objecteront qu’un Live devrait être pris tel quel, qu’il suffit de se faire un shoot d’adrénaline avec et que c’est l’essentiel. Sauf qu’ici, ça ne fonctionne pas tout à fait correctement, il manque un truc important : l’image.

Dans sa formule la plus basique, ce "Lady In Gold – Live In Paris" n’apporte guère de satisfaction. La version DVD ou Blu-Ray se veut bien plus intéressante parce que l’ensemble dégage une énergie fort différente. Là où on a l’impression que le groupe se traîne un peu sur ce format CD, on le découvre entièrement différent devant son téléviseur. Comme si l’on vivait une hallucination auditive, ce double Live nous trompe complètement par rapport à la démonstration d’un groupe solide sur scène, mais toutefois mené avant tout par le charisme d’Elin Larsson. Donc, si vous êtes intéressés par le groupe et par ce concert, privilégiez le format vidéo !

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Par DARK BEAGLE




 
   DARK BEAGLE

 
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- Elin Larsson (chant)
- Dorian Sorriaux (guitare)
- Zack Anderson (basse)
- André Kvarnström (batterie)
- Rickard Nygren (claviers, guitare)


- cd 1
1. Lady In Gold
2. Little Boy Preacher
3. Bad Talkers
4. Won't Go Back
5. Black Smoke
6. Bliss
7. Little Sun
8. Elements And Things
- cd 2
9. You Gotta Try
10. High Class Woman
11. Ain't No Change
12. Devil Man
13. I Felt A Change
14. Rejection
15. Gone So Long



             



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