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BLUES PILLS - Devil Man (2013)
Par JEFF KANJI le 9 Décembre 2013          Consultée 2844 fois

NUCLEAR BLAST se met au vintage ? Et bien à en écouter le premier EP de ce groupe fraîchement signé, il semblerait que oui. BLUES PILLS n’a encore sorti aucun album mais accumule les démos et EP depuis sa formation en 2011 mais se démène. On imagine facilement la formation écumer tous les rades possibles et imaginables cherchant à faire passer son Blues à travers des compositions Proto-Hard bien dans l’esprit de ce qui faisait à la fin des sixties.

Des géants passent à notre esprit, de Rory GALLAGHER à la strat incendiaire ou encore son homologue américain Jimi Hendrix. CREAM bien sûr et HUMBLE PIE ne traînent pas loin. Retour en arrière voulu jusque dans cette production brumeuse, roots et très organique qu’on imagine volontiers pressée sur vinyle, ce que la pochette tend à renforcer avec ce liseré mentionnant un STEREO novateur en cette fin de décennie 60 mais quelque peu désuet à l’heure de la HD et du 7.1.

Le quintet de l’Iowa repose sur l’association de Zack Anderson (basse) et Corry Jack Berry (guitare) tous deux issus de RADIO MOSCOW et qui ont dégoté en la personne d’Elin Larsson une vocaliste pour le moins possédée par le Blues. Difficile de ne pas penser aux hurleurs/hurleuses d’il y a quarante ans et en premier lieu Steve Marriott dont elle a le feeling et le sens du phrasé. Du Janis Joplin également pour le côté accidenté de la voix, car la belle Elin chante de tout son être et sans se ménager… C’est d’ailleurs un peu le problème ; elle chante tellement tout à l’énergie et dans les mêmes tonalités que l’on perd vachement en nuance, tout cela rajouté à cette voix destroy dopée à l’alcool/clope accusant de nombreux trous créant des inflexions un peu difficiles pour mes oreilles (comme une version caricaturée de P!NK, que j’adore) alors même que les instrumentistes sont très en phase avec l’approche Blues qui part en jam typique de cette époque où le Hard Rock cherchait à naître sous les accords sauvages des BEATLES, du Jimi Hendrix EXPERIENCE ou encore sous la poigne d’Elmore JAMES, le premier à sur-électrifier sa guitare inspirant tous les guitar-heros des sixties, de Keith Richards à Jimi Hendrix.

La section rythmique est particulièrement subtile et volubile à la fois, créant un environnement bouillonnant où les guitares ont tout loisir de s’exprimer… ce qu’elles font relativement sobrement cela dit. On peine à imaginer qu’il y a deux guitaristes au sein de BLUES PILLS tant le boulot contenterait un seul d’entre eux. Les soli ne sont pas des plus intéressants, plutôt des défouloirs qu’autre chose comme il est de rigueur dans le style.

Vous remarquerez à quel point j’ai mis l’accent sur le parti pris stylistique du groupe et cela pourra soit séduire les nostalgiques de ce son chaud et analogique mais aussi frustrer les mélomanes qui se seraient peut-être attendus à un peu plus de personnalité et d’audace étant donné l’évolution qu’a subi notre musique en cinquante ans. BLUES PILLS nous délivre avec "Devil Man" un EP équilibré, homogène (même si "Dig In" excepté son final enlevé me semble un peu en-dessous du reste) trop peut-être diront certains. Une musique pas révolutionnaire pour deux sous puisqu’elle type absolument tous ses aspects par rapport à une période donnée accentuant un dommageable manque de personnalité. Casé dans un genre Rock Psychédélique qui ne lui sied pas tant que ça et qui semble nourrir une ambition de reprendre le trône fumant laissé vacant par The DEVIL’s BLOOD, BLUES PILLS a du potentiel mais aussi du pain sur la planche !

Note réelle : 2,5/5 arrondi au supérieur car cela nous change tout de même des saveurs habituelles.

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   JEFF KANJI

 
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- Zack Anderson (basse)
- Dorian Sorriaux (guitare)
- Elin Larsson (chant)
- Corry Jack Berry (guitare)
- Jonas Moses Askerlund (batterie)


1. Devil Man
2. The River
3. Time Is Up
4. Dig In



             



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