"Never A Dull Moment" ou jamais un moment d’ennui… Ce titre d’album est complètement mensonger, et aussi faux que les seins de l’ex-femme de Tommy LEE (Pamela Anderson) ! Une kro-express suffirait largement pour en parler (de l’album hein pas des seins de Pamela).

J’ai tout fait pour repousser cette échéance, car je vous assure qu’écouter cet album fut un supplice…
C’est tellement mauvais, qu’il faudrait que j’effectue des combinaisons de mots vulgaires et dégueulasses pour vous faire comprendre ce que ce skeud m’inspire. Tommy LEE fait de la merde et je ne suis pas la seule à le dire écoutez son copain Vincent Neil qui se prononce sur "Never A Dull Moment" dans une interview :

« Tout ce qui est « in », il veut le faire. Si le Hip-Hop est « in » c’est un rappeur. Si le Punk est « in » il est punk. Si Tommy avait des seins, il voudrait être une SPICE GIRL, putain ! »

Voilà tout est dit je crois. Tommy a tenté de reproduire en solo ce qu’il faisait dans son ancien groupe METHODS OF MAYHEM (du Neo très axé Rap Metal) sauf que c’est nul à chier. Il cherche surtout à bouffer à tous les râteliers en tapant aussi bien dans le Rap Metal à la LIMP BIZKIT que dans les ballades qui se veulent émouvantes, le tout évidement pour rameuter le plus d’ados possible.
Il n’est donc pas bien nécessaire de réfléchir intensément sur la composition de l’album, non, celui-ci est construit selon le schéma suivant : titre Rap Metal, ballades à la con… Et on répète cette formule pour les 12 pistes.

Allez commençons par les ballades. Elles sont évidemment nazes et ne dégagent aucune émotion. Même si les ballades j’en fais vite une overdose, je ne rechigne jamais à écouter "Dream On", "Still Loving You" ou "Nothing Else Matters" car elles sont magnifiques, et ce même si actuellement ce sont des tubes planétaires, donc connus de tous et plus ou moins commerciaux. Alors que Tommy lui, n’a même pas essayé d’écrire quelque chose de poignant, non, lui il a visé l’aspect commercial directement ! Prenez "Hold Me Down", "Ashamed", "Blue", "Why Is It" ; toutes, absolument toutes sont construites de la même façon et sentent la niaiserie et le foutage de gueule à plein nez. Même NICKELBACK fait mieux bordel ! Et pour que j’encense ce groupe vous devez imaginer à quel point ce que j’ai pu entendre chez Tommy LEE m’a fait vomir par les oreilles.

Et le reste est tellement pitoyable… "Body Architects", "Fame 02", "People So Strange" ne sont que du mauvais Rap Metal aux lignes de chants prévisibles. Eh oui, c’est beaucoup plus difficile de faire quelque chose de correct quand on n’a pas son pote rappeur TILO à ses côtés pour relever le niveau… "Face To Face" tente une intro à la "Break Stuff" et enchaîne sur une rythmique « Thrash » avant de sombrer dans une sorte de bourbier indescriptible, d’où ne sortent que des « bitch! » et des « slap! ». Je comprends pourquoi certains détestent le Neo quand ils entendent des choses pareilles. "Higher" se ridiculise dès les premières secondes avec une sorte de cri suraigu qui se veut viril et effrayant mais rappelle plutôt une pucelle hurleuse autotunée (qui réapparaît d’ailleurs sur le refrain). Et je ne parlerai pas de la dernière piste "Mr. Shitty" uniquement là pour meubler...

Seuls "Afterglow" et "Sunday" restent écoutables en entier, et sans parler de tubes, contribuent à relever un chouïa le niveau de l’album. Mais pas de quoi non plus crier au génie, faut pas se leurrer ces deux morceaux restent quand même des titres très médiocres.

En bref si un jour on vous donne, achète cet album, dites-vous que la personne qui vous le refile vous déteste !

0.5/5 arrondi à 1/5.